AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.51/5 (sur 49 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Julianna Hartcourt est une auteure de fantasy.

Avant d’écrire ses propres récits, elle a longtemps évolué dans le milieu de la Fanfiction. Néanmoins, l’envie de créer son propre univers a bientôt été plus fort que tout. Cette passionnée des mots est également blogueuse littéraire.

La lecture et l’écriture sont des activités précieuses et salutaires qui lui ont permis d’avancer après le décès tragique de son petit garçon en 2019. Depuis elle se consacre entièrement à l’écriture.

page Instagram : https://www.instagram.com/julianna.hartcourt/

Source : www.editionselixyria.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Julianna Hartcourt   (4)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Booktrailer d'Atlanteä de Julianna Hartcourt


Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
“— Au vu de ce qui m’a été rapporté, commença le monarque en se penchant vers moi, je ne crois pas que vous représentiez un grand péril pour nos gens.
J’émis un ricanement de dérision. Supposait-il vraiment que je puisse être dangereuse ?
— Je n’apprécie guère votre insolence, Cerise Martin, me prévint-il, sa voix claquant aussi férocement qu’un fouet.
— Je ne me moque pas de vous, me défendis-je. Seulement, je n’ai rien d’une menace et…
— Sa Majesté ne vous a pas autorisée à vous exprimer ! lâcha Finlenn d’un ton impérieux.
Je sursautai devant tant de hargne.
— Allons, Finlenn, tempéra le roi, cette demoiselle s’expliquait et j’accepte ses excuses.
Ma tête oscilla entre le souverain (dont je ne me rappelais plus le nom) et son capitaine de la garde, qui avait l’air de me détester cordialement. Je ne lui avais pourtant rien fait.
— Jeune fille, en attendant de vous trouver quelque chose d’utile à faire, vous serez notre invitée pour le temps qu’il nous plaira, ordonna le monarque, qui semblait fier de sa grande mansuétude à mon égard.
Une terrible envie de le gifler me saisit, mais je me retins. Ma main me démangeait férocement. Mes lèvres et mes sourcils étaient agités de tics. Je devais impérativement me calmer pour ne pas aggraver mon cas. Je voyais bien que tous s’attendaient à ce que je me prosterne d’adoration devant sa prestance. J’étais d’ailleurs persuadée que le roi de Zamoryä devait passer des heures à admirer sa magnificence devant son miroir. Néanmoins, même si je me sentais infiniment soulagée de savoir qu’il ne me tuerait pas, une question me taraudait l’esprit : comment allais-je rentrer chez moi ? Était-ce seulement envisageable ?”
Commenter  J’apprécie          20
« L’esprit cotonneux et tourmenté, Kassandre décida qu’il était temps qu’elle regagne sa chambre et aille dormir. Elle aurait dû rejoindre Neräel pour la prévenir, mais elle n’avait pas le cœur de la déranger et elle préférait l’éviter pour l’instant. Elle s’apprêtait à retourner vers la fête qui se poursuivait, lorsqu’elle se prit un obstacle en pleine figure. Kassandre serait tombée à la renverse si une main ferme ne l’avait pas rattrapée à temps. En moins d’une seconde, elle se retrouva dans les bras de l’inconnu qu’elle venait de percuter.
En redressant la tête, elle se perdit dans le regard vert luminescent du capitaine qui ne sembla pas plus surpris que cela de l’identité de sa compagne.
— Je vous observe depuis tout à l’heure. Je me demandais ce que vous faisiez dehors alors que le bal commence à peine ?
Était-ce elle ou sa voix était étrange, comme plus rauque. Et pourquoi la dévisageait-il ainsi ?
— Vous lui ressemblez tellement. Je n’ai qu’à contempler votre visage pour m’imaginer que vous êtes elle.
Kassandre mit un temps infini à comprendre qu’il parlait de la reine Sylène.
Cette maudite femme !
— Je ne suis pas votre Sylène, répliqua-t-elle en essayant de se dégager de sa poigne. Lâchez-moi, capitaine.
Le Zamoryän s’exécuta sans s’éloigner pour autant.
— Je le sais bien. Vous êtes Kassandre, la nouvelle rose épineuse qui me tourmente le cœur.
À cette réponse éloquente, la jeune femme sourcilla. »
Commenter  J’apprécie          20
“Concentré, le soldat nous dirigea vers un nouvel ascenseur tout en bois lambrissé. Rien à voir avec les cages en fer, que nous avions déjà utilisées.
— Nous nous trouvons actuellement dans les quartiers privés de Sa Majesté. Peu en
connaissent l’emplacement.
Finlenn m’avait révélé cette information tout en me dévisageant avec insistance. Je me raclai la gorge, mal à l’aise.
Que devais-je en déduire si, moi, j’avais le droit d’y accéder ?
— Pourquoi m’y emmenez-vous, dans ce cas ?
Il me considéra, les yeux plissés, puis sa bouche se tordit dans un affreux rictus. Avec sa courte barbe, il aurait pu passer pour un psychopathe doublé d’un satyre.
— Rassurez-vous, nous ne vous tuerons pas ce soir, susurra-t-il sur un ton presque moqueur.
J’eus un hoquet de surprise. Avais-je bien entendu ou le capitaine de la garde royale venait-il de faire de l’humour noir ? Ce fut plus fort que tout, je m’éventai de la main en soufflant comme une baleine.
— Qu’est-ce qu’il vous arrive encore ? grogna Finlenn, qui semblait perplexe devant mon drôle de comportement.
— Jamais je n’aurais cru que vous étiez capable de faire des blagues. Je savoure et, en même temps, je me retiens de ne pas tomber dans les pommes !
Bon, certes, j’en faisais trop, mais, pour ma défense, j’avais eu une nuit épouvantable !”
Commenter  J’apprécie          20
Comment un héritier était- il censé régner sur un caillou vide et sur une bande d'aristocrates au cœur puant et vénal?
A cette sombre pensée, il éclata d'un rire sarcastique. Il n'avait jamais voulu être le dirigeant de cette noblesse décadente. Il s'intéressait avant tout à son peuple dans sa globalité, pas seulement à une maigre partie.
Commenter  J’apprécie          30
Et ils se demandent encore comment nous en sommes arrivés là, songea-t-elle avec un soubresaut de colère. C'est à cause de leur magie infernale et de leur soif de pouvoir que notre monde est en train de disparaître, ils n'apprennent même pas de leurs erreurs.
Les imbéciles.
Commenter  J’apprécie          30
Il devait se concentrer uniquement sur le présent et l'avenir. Cela ne servait à rien de ruminer le passé. Cerise était là, quelque part, et elle avait besoin de lui. Zellon avait cette certitude folle qu'elle n'était pas loin... un peu comme si leurs âmes restaient liées malgré la distance qui les séparait. C'était stupide, mais plus fort que lui. Cette faiblesse le fit sourire.
Commenter  J’apprécie          20
- Ah, les hommes ! s’exclama-t-elle au bout de quelques secondes. Tous les mêmes. Et pourquoi donc une femme ne pourrait pas défendre son pays ?
- Ce n’est pas vraiment féminin, marmonna Finlenn, préoccupé. Une femme doit être choyée et protégée par son mari. Elle est le ciment de la famille, celle qui enfante…
- Oh, bon sang ! Taisez-vous donc un peu ! le coupai-je avec une grimace de dégoût. Vous savez, le juste milieu existe. Pourquoi les deux sexes ne pourraient-ils pas être égaux, avoir les mêmes droits tout en se divisant les tâches ? C’est si compliqué que ça ?
— Les femmes sont faibles, riposta Finlenn, buté.
— Certainement pas les Zamoryänes, répliquai-je en me souvenant de la poigne de cette Maeiell de malheur
Commenter  J’apprécie          10
- Mais... cette demande, ça vous a pris comme ça ? Comme une envie de pisser, insistai-je néanmoins en me tordant les doigts d'embarras. Non, parce que c'est quand même précipité, cette histoire. On ne se connaît pas depuis lon..
Je fus incapable de finir ma phrase, la langue de Zellon assiégea ma bouche avec une fureur à peine contrôlée. Il m'embrassa ensuite plus tendrement et, enfin, me libéra.
Commenter  J’apprécie          10
Je ne te l'ai jamais dit, mais je crois que je ne
peux plus différer ces aveux, murmura t-il contre mon oreille. Je t'aime, ma si charmante et agaçante étrangère. Tu as intérêt à me revenir, car sinon, c'est moi qui irai te chercher par la peau de ce si joli fessier qui me ravit tant !
Commenter  J’apprécie          10
Son ton sec me ramena tout de suite sur terre.
Qu'est-ce que j'en savais, moi, de la façon dont j'avais atterri ici? Cette situation m'agaçait prodigieusement et, s'il voulait que je décline mon identité, il en serait pour ses frais. J'avais assez soupé de leurs jugements à l'emporte-pièce, roi, ou pas.
-Je suis Daenerys du Typhon de la Maison Targaryen, première du nom, Reine de Meereen, Reine des Andals, de
Rhoynar et des premiers hommes, Suzeraine
des Sept Couronnes et Protectrice du
Royaume, Khaleesi de la grande mer herbeuse
et la mère des dragons ! D'ailleurs, ce sont
ces sales garnements qui m'ont fait tomber à
terre. Ils seront sévèrement punis, débitai-je
d'une traite en me retenant de pouffer de rire.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Julianna Hartcourt (39)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Sur Yvain Ou Le Chevalier Au Lion

Qui raconte son aventure au début du livre ?

Yvain
Calogrenant
Le roi
Gauvain

12 questions
1153 lecteurs ont répondu
Thème : Yvain ou le Chevalier au lion de Chrétien de TroyesCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}