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Critiques de Julie Birmant (236)
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Pablo - Intégrale

Cette intégrale renferme les 4 tomes de la série. Idée judicieuse que de les avoir regroupés dans un seul ouvrage. On nous présente la vie de l’artiste a-travers les souvenirs de sa compagne, Fernande, qui fut la première et dont le célèbre visage est connu de tous les fans de l’artiste. Elle nous raconte Montmartre du début des années 1900, ou se côtoie les plus grands : Apollinaire, Matisse, Max Jacob, et j’en passe. Les dessins sont sublimes, et retranscrivent très bien l’époque. Là où j’ai eu plus de difficulté, c’est avec l’écriture, qui est parfois presque illisible, gâchant un peu le plaisir de la lecture. D’autant que la version que j’ai est un semi-poche, rendant encore moins lisible l’ouvrage. J’ai tout de même apprécié l’univers, même si je n’adhère pas complètement à la vie du peintre.
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Je n'ai pas été très emballée par la première partie d'une "biographie" de Salvador Dali.

Celle-ci est raconté par Picasso qui ne semble pas le porter dans son coeur et qui le représente par un chat noir très méphistophélique.

Il apparaît comme quelqu'un de timbré, même très jeune, allant même jusqu'à se jeter d'une fenêtre pour voir s'il pouvait voler...

Il rencontre des personnages très connus comme Luis Bunuel, Federico Garcia Lorca, les surréalistes.

Je lirai quand même la suite, mais sans hâte.
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Dans les premières pages de cette BD, Picasso reproche à son ami Paul Eluard de laisser Dali lui "emprunter" son épouse, Gala. Ah, Picasso dans un rôle de conseiller conjugal : très drôle ! Picasso et les femmes - assurément un modèle à suivre ! (cf. 'La femme qui pleure', de Zoé Valdés)... Nous sommes à Paris, fin 1929.

Les auteurs nous font ensuite découvrir la jeunesse de Dali en Espagne, sa rencontre avec Luis Bunuel, Federico Garcia Lorca et Pepin Bello, au début des années 1920 à Madrid. 'Quatre garçons dans le vent'...

.

Encore un album biographique sur un artiste, qui s'adresse aux initiés. D'autant que le graphisme de Clément Oubrerie, bien que très agréable, ne permet pas de bien distinguer les personnages entre eux.

Le scénario est elliptique, et bon courage pour s'y retrouver si on ne maîtrise ni le contexte artistique & intellectuel des années 1920, ni les biographies de Dali, Bunuel, Lorca et Bello.

Donc aucun intérêt pour moi, je n'ai pas appris grand chose faute de références.

Il s'agit d'un premier tome. Je n'ai aucune curiosité pour la suite.

.

< lu dans le cadre du jury Cézam BD 2024 >
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Dali, tome 1 : Avant Gala

En 1924, André Breton publiait "Le manifeste du surréalisme". Au début des années 1930, la carrière artistique de Salvador Dalí (1904-1989) n'a pas encore décollé, mais cela ne saurait tarder.

Le jeune homme se distingue par son excentricité, en phase avec le mouvement surréaliste dont il fréquente quelques représentants. Cet ouvrage raconte ses années d'études et le début de sa carrière. Au début, le garçon nous amuse mais le récit devient rapidement monotone.

J'espère que les ouvrages à suivre donneront mieux à voir sur l'oeuvre de ce célèbre peintre.
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Il n'était sans doute pas facile de faire une biographie de Dali, ce peintre de génie aussi fantasque que la folie. Il est déjà bien introverti à l'extrême durant sa jeunesse. Puis, il va virer à l'extraverti durant ses années de jeune adulte. A noter qu'il est considéré de nos jours comme le plus grand peintre du XXème siècle.



Il est intéressant de voir sa rencontre avec le jeune Luis Bunuel, futur cinéaste et surtout avec Federico Garcia Lorca, le poète surdoué. A eux trois, ils représentent le génie ainsi qu'une nouvelle vague surréaliste prêt à déferler sur l'Europe des années folles.



Je n'aime pas trop le déchanté mais cette biographie a juste ce qu'il faut comme grain de folie pour ne pas succomber dans le n'importe quoi lyrique et poétique. Il pose juste les bases de tout ce qui est créatif et qui va marquer son œuvre.



On suit surtout son éducation artistique académique à Madrid suite aux derniers vœux de sa mère qui succombera à la maladie.



Évidemment, le point d'orgue sera dans le second tome avec la rencontre de la femme de sa vie Gala qui deviendra sa muse. Cette dernière était alors l'épouse du poète français Paul Eluard. On sait qu'il ne cessera de la magnifier et de la représenter comme un mythe vivant et une icône moderne.



J'ai bien aimé cette première partie qui demeure assez captivante tant la vie de cet artiste touche à tout est exceptionnel. Il est vrai que j'ai toujours aimé la peinture de Dali bien que je suis très fortement influencé par l'impressionnisme de Claude Monnet.



Bref, au-delà de l'excentricité, il y a l'art dans toute sa splendeur et des thèmes exploités sujets à controverse.

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Drôles de femmes

"Je pense qu'il y a toujours eu des femmes drôles, ... elles ont dû prouver qu'elles peuvent être le leader, tout d'abord, puis être drôles ensuite!"

--- Wendy Liebman .



L'autrice a interviewé plusieurs "Drôles de femmes" ( Amélie Nothomb , Sylvie Joly ...) et Florence Cestak , qui a écrit "Le démon de midi, ou vchangement d'herbage réjouit les veaux"

"Les ex de Cestac et Bernier seront longtemps appelé les Veaux, à Canal+:)

.

L'histoire d'un largage par l'homme de sa vie...

Un best-seller grâce à l'adaptation sur scène par 2 copines, Michèle Bernier et Pascale Osterrieh.



A 12 ans, Florence est en pension à Honfleur, dans une école de bonnes soeurs. "C'était à qui ferait la meilleure farce."

"Il y avait un exihibitionniste qui venait montrer sa ( petite) bite et nous, on l'encourageait! " OOH OUAAAH

Il faut voir le dessin de la tête du pervers:)



Florence a illustré des sentences familiales:

"Ma fille, le devoir familial, c'est pas toujours marrant et parfois ça fait mal.

Dieu merci, ton père a toujours fait ça vite."

"Débarrasse la table, ce ne sont pas les études qui t'empêcheront de devenir bonniche comme moi." ( Années 60-70 )

"En épousant mon fils, vous étiez bien contente qu'on vous sorte du cul des vaches."

Florence a grandi dans la campagne normande, à Pont-Audemer et Rouen.



Puis, Florence écrit le "Démon de midi" ...

Et l'autrice parle de Michèle Bernier...



"Cela dit pour maigrir, c'est impeccable...

_ Regarde: Montignac: 3 kilos en 3 semaines!!!

_ Démon de midi: 8 kilos en 15 jours!" Le démon de midi:)







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Pablo, tome 1 : Max Jacob

Une BD qui raconte la vie de Picasso avant qu'il ne soit connu. Ses débuts à Montmartre, l'exposition universelle de 1900 à Paris, sa rencontre avec Max Jacob qui l'hébergea un temps puis avec Fernande Olivier, modèle pour des peintres au Bateau-lavoir.



Le graphisme des dessins est plutôt réussi mais je suis moins fan de l'écriture à l'intérieur des bulles.



Je n'ai pas trop aimé le déroulement de l'histoire, un peu brouillon, je me suis perdue un peu dans les nombreux personnages de cette BD.
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Poursuivant son cycle de biographies en bande dessinée, le duo Julie Birmant [...] et Clément Oubrerie [...] réussissent ici un premier album vif et enlevé, particulièrement bien mis en couleurs par Sandra Demazières. On y découvre le jeune Dali « avant Gala », déjà particulièrement mégalomane, qui se cherche dans une Espagne qui ne va pas tarder à succomber au fascisme et à Paris, alors le cœur battant de l’art moderne. Une formidable série.
Lien : https://www.actuabd.com/Dali..
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Une BD sympathique qui se lit d'un trait, recommandée pour les passionnés de l'artiste au parcours singulier.



L'histoire démarre dans l'atelier de Picasso, le lecteur est témoin d'une conversation entre Eluard et l'artiste impétueux. Le premier est marié à Gala mais cette dernière a pris Dali pour amant, le second fustige et conseille au premier d'aller mettre une bonne raclée à l'amant! Mais Eluard est convaincu que sa femme ne fait qu'alimenter et épicer leur relation en prenant un amant, convaincu aussi qu'elle ne pourra jamais vivre sans son mari. Dans les deux cas on perçoit bien à quel point ces deux hommes collent à leur temps et combien ils se trompent au sujet de Gala qui ne fera que ce qui l'enchantera.

Mais ça ce sera certainement la thématique du prochain tome car le premier nous raconte l'histoire de Dali avant Gala.

Nous passons d'une conversation Eluard-Picasso à une autre entre Gala et Dali, ce dernier lui raconte son enfance à Figueras, sa scolarité un brin surréaliste, son entrée à l'école des beaux arts de Madrid qui se solde par un merveilleux échec (Dali n'écoute que son imaginaire), son inculpation pour gêne à l'ordre public (malgré lui), sa rencontre avec Bunuel, son refus des relations sexuelles (avec une femme ou un homme) et la réalisation du fameux Chien andalous.



Le dessin et les couleurs sont très soignés, le scénario atteste de la très bonne connaissance de la biographie de Dali et de Gala.



Un bon moment de lecture. En attendant les deux autres tomes qui composeront cette trilogie.
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Les Aventuriers du Cubisme

Julie Birmant pour le scénario et Pierre Fouillet pour le dessin et les couleurs nous entraînent pour la découverte de l'apparition du cubisme. Ils nous promènent dans le Paris de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. Le deux auteurs vont procéder par une suite de chapitres, consacrés aux personnages historiques ayant contribué à la naissance du cubisme. Ainsi nous allons croiser des artistes déjà établis ou en devenir mais aussi des marchands d'art, amateurs d'arts mais aussi amateurs des peintres.



Cette lecture m'a permis de parfaire mes connaissances sur les relations unissant certains artistes, sur l'admiration mutuelle qu'ils pouvaient avoir. L'approche intéressante est celle du monde du marché de l'art. J'ai découvert comment certaines toiles ou certains artistes ont été sortis de l'ombre par des amateurs d'art éclairés. Avant d'être des marchands, ils avaient flashé sur des productions nouvelles.



J'ai beaucoup aimé cette traversée du monde de l'art qui m'a permis de mieux comprendre certains mécanismes de création. On croise aussi le monde de la littérature et de la poésie avec Émile Zola et Max Jacob. L'intérêt est aussi de mettre la focale sur des personnages moins connus mais non mois importants.



Les auteurs ont choisi de promener la scénariste dans les planches et de lui permettre de recueillir les confidences de certains, de poser des questions à d'autres. Cela apporte un peu plus de "réalité" car il n'est pas abusé de cet artifice.



J'ai apprécié le graphisme qui finalement est très varié : parfois minimalisme, parfois plus fouillé et soigné pour certaines scènes mais aussi parfois pour des reproductions d’œuvres. Pierre Fouillet arrive à traduire par son dessin l'atmosphère de l'époque, il le doit aussi à son jeu de couleurs. Je recommande la lecture du carnet final proposant une belle galerie de portrait.



Une nouvelle fois, un peintre est présent sans être lui-même artiste du cubisme. Il s'agit de Paul Cézanne. Il va vraiment falloir que je me penche sur son histoire pour mieux comprendre le rôle qu'il a pu jouer auprès des différents générations qu'il a croisées.



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Dali, tome 1 : Avant Gala

Avant Gala...



Premier tome d'une trilogie sur Dali, avec Julie Birmant (scénariste de Pablo...) et Clément Oubrerie (dessinateur de Pablo également, mais aussi d'Aya de Yopougon...).



Une conversation entre Picasso et Paul Eluard, au sujet des ambitions du jeune artiste espagnol, sert d'introduction à l'album. C'est une transition parfaite, entre la série précédente des auteurs, Pablo, et celle-ci sur Dali.



Sans surprise, la lumière est mise sur la jeunesse de Salvador Dali, entre la Catalogne, Madrid puis Paris. On y représente sa relation avec ses amis et camarades des Beaux Arts (Luis Bunuel, Frederico Lorca...), surréalistes également. La sexualité de Dali, ou encore ses bizarreries, sont abordées.



Le trait sensible et tout en décontraction du dessinateur, s'accorde plutôt bien avec ce récit de bohème. Clément Oubrerie a d'ailleurs su adapter son découpage, un peu plus excentrique que d'habitude.



En résulte une BD divertissante, accessible... mais qui ne m'a pas pleinement satisfait.



Indubitablement, les auteurs sont documentés (j'aurais aimé avoir des notes bibliographiques d'ailleurs) et leur récit est immersif, donnant vie au milieu artistique de l'entre-deux-guerres avec force de détails.



Il n'en demeure pas moins que j'ai le sentiment d'être resté un peu en surface. Il manque quelque chose. Peut-être est-ce une faiblesse du genre biographique en BD, qui verse naturellement vers une interprétation fermée et empathique du personnage, trop complexe à comprendre autrement ?



La difficulté était ici de donner du sens à cette première partie sur la jeunesse de Dali, sans en donner une vision anecdotique ou même téléologique. Car il s'agit d'un artiste controversé, dont la vision artistique, tout comme sa vie et ses positions politiques, sont sujets à débats. On serait tenté de voir dans sa jeunesse les causes de son exubérance future.



Or, je n'ai pas totalement compris les raisons de la loufoquerie de Dali, pas assez explicites (peut-être que la mort de son frère sera évoquée dans les prochains tomes ?), ni été convaincu par les évocations de son rapport à l'argent, ou des liens avec son père, sujets traités trop rapidement.



Au final, ce n'était peut-être pas l'intention des auteurs, mais j'ai trouvé ce portrait de Dali un peu trop candide, gentillet. A voir comment la série évolue par la suite...



Ne serait-ce pas une naïveté de façade, qui cache en réalité un appétit insatiable de Dali pour la grandeur, quitte à bousculer le Paris de Notre-Dame ?
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Une plongée fantasmagorique tout à fait plaisante et instructive, dans la tête d'un Dali jeune homme.



Cette bande dessinée nous plonge dans les premières années de Salvador Dali, du jeune garçon de Figueras , adolescent fantasque et très décalé, au jeune homme faisant ses débuts aux Beaux-Arts, ses premières amitiés, avec de jeunes garçons qui deviendront tout aussi connus que lui tels que Luis Bunuel ou Frederico Garcia Lorca, ses débuts et ses déboires, ses premiers émois très torturés, jusqu'à son arrivée à Paris, où il découvre les surréalistes.

Nous sommes donc juste avant sa rencontre avec Gala qui deviendra sa muse et sa femme mais qui pour l'instant est l'épouse de Paul Eluard..





Dali ne m'a jamais véritablement touché avec ses tableaux emplis de ses visions, de ses rêves. Je me souviens surtout de l'artiste fou à la moustache extravagante, un personnage théâtralisé, un peu trop excentrique pour moi.

Mais comprendre un tel personnage, et comprendre mes propres réticences voilà une chose qui m'intéresse.

Avant ou après Gala, je ne connaissais guère de choses de toutes les façons.

Alors , commençons la lecture....



La petite pirouette du début vous met tout de suite dans l'ambiance. La bande dessinée commence en 1929, à Paris, Paul Eluard et Picasso discutent dans l'atelier de l'artiste. La conversation porte sur Gala. Paul devrait se méfier de Salvador Dali qui dîne en ce moment même avec sa femme. Il prend son crayon et commence à le croquer sous les traits du chat Mephisto. Celui ci se frotte à Gala, puis prenant vie, l'invite à le suivre en Espagne, à Figueras, le village de son enfance.

Cette entrée en matière est formidable et m'a vraiment incité à poursuivre la lecture. Elle donne le ton, fantasque, fantastique, à l'image des oeuvres de Dali. La suite porte plus sur l'adolescence que l'enfance et passe rapidement à la vie de jeune adulte étudiant des Beaux-Arts.





Le visuel



Pas évident de dessiner sur un maître de la peinture. Clément Oubrerie s'en sort très bien. Des traits fins, une colorisation parfaite, de belles planches dont certaines illustrent les pensées farfelues de Dali avec brio.



Le scénario



Une fois n'est pas coutume, le scénario m'a séduite et complément embarquée. Beaucoup d'événements de la vie du peintre cependant, ne figurent pas ici ou sont à peine évoqués, ce qui ne plaira pas à tout le monde. Beaucoup de petites anecdotes y sont par contre présentes, réelles ou non ?



Mon avis



Plus qu'une biographie, cette BD est surtout une tentative de percer le mystère Dali, d'entrer en quelque sorte dans sa tête. Ce personnage fantasque n'a eu de cesse de brouiller les cartes et de se murer derrière une nuage de fumée, obscurcissant tout volonté de percer sa personnalité hors norme. Les auteurs nous donnent leur vision, une approche sans doute très personnelle qui s'éloigne peut-être de ce qu'on pourrait attendre d'une biographie mais qui pour ma part m'a vraiment séduite. Certains passages sont très intéressants comme cette analyse par Dali du tableau l'infante de Velasquez.

Les petites anectodes, très nombreuses peuvent sembler un peu inutiles et font parfois passer l'artiste pour un simple d'esprit, voir un fou. Il faudrait peut-être que je relise Freud mais pour ma part, il me semble qu'elles sont de petites pièces d'un grand puzzle, celui du cerveau de Dali, une tentative donc comprendre les mécanismes qui l'ont amené à devenir Dali. Une belle entrée en matière qui m'incite fortement à lire le tome 2 .







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Dali, tome 1 : Avant Gala

La jeunesse de Dali, c’est ce qu’essaie de résumer ce premier tome d’une série à venir. L’on y entre par la discussion d’Eluard et Picasso à propos de Gala, qui vient de rencontrer le jeune homme.

Puis c’est une succession d’anecdotes qui restent au niveau de l’anecdote.

Soit l’éditeur a joué l’effet série en diluant à l’extrême le scénario, soit le parti pris est celui de la petite histoire qui ne m’intéresse guère, d’autant que les grands hommes restent sur leur piédestal sans être questionnés sur leur biographie.

Les dessins de Clément Ourberie sont agréables et épousent au mieux la folie du peintre.

Je reste pour l’instant sur ma faim…



Merci à Dargaud pour cet envoi !
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Dali, tome 1 : Avant Gala

De Clément Oubrerie et Julie Birmant, j'ai adoré les aventures de Renée Stone puis les biographies en BD sur la danseuse Isadora Duncan et le peintre Pablo Picasso. Leur univers graphique ponctué par la douceur du trait de dessin de Clément Oubrerie nous plonge dans le début du XXème siècle aux décors familiers, et pourtant d'un autre temps. Avec des coloris aux nuances dominantes de marrons et de bleu-gris, j'aime tout particulièrement l'atmosphère vintage de leurs ouvrages.



Sans surprise, je me suis précipitée pour découvrir ce premier tome de la biographie de Dali qu'ils composent une nouvelle fois à quatre mains. On y découvre la genèse du peintre, adolescent incompris au génie inévitable. Après le décès de sa mère, Salvador intègre l'école des Beaux-Arts de Madrid où il rencontrera Luis Buñuel ou encore Frederico Garcia Lorca. Mais son esprit ne rentrant pas dans le cadre de l'institution, il sera renvoyé. Ce sera le début de sa carrière qui le mène bientôt à Paris pour le tournage avec Buñuel du "Chien andaloux", le film surréaliste qui fera son succès (jusque dans les classes de collège il y a maintenant quinze ans et dont je garde un souvenir pour le moins glaçant !).



Ce premier tome s'achève avec la rencontre entre Dali et Gala, alors épouse de Paul Eluard, dont on présume qu'elle sera déterminante dans la vie de l'artiste. Il me tarde désormais de découvrir la suite des aventures de ce personnage autant excentrique que captivant !!
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Dali, tome 1 : Avant Gala

J’ai aimé le graphisme un peu vaporeux, le trait léger presque esquissé, marquant le manque d’assurance de la jeunesse, les couleurs usées apportant une patine début de siècle, j’ai aimé la lumière espagnole, trop claire, trop ensoleillée.



Mais voilà, est-ce que tout ça c’est Dali ? Je ne suis pas vraiment convaincu par cette vision de l’artiste, présenté, en accumulant une suite d’anecdotes diverses, comme un farfelu associable, ce qu’il était probablement, mais qui ne définit pas pour autant ses œuvres. Je n’ai pas ressenti véritablement les raisons de son engagement artistique, et si ce qui le dénote et fait son art n’est que cette succession d’anecdotes, ça n’a pas grand intérêt. La scène avec Luis Bunuel, où ils imaginent le film “Le Chien Andalou”, me laisse une impression désagréable : ils sont dans un appartement mansardé et les idées ne semblent venir de nulle part, je trouve cette façon de décrire l’inspiration toujours très ridicule, comment peut-on présenter l’artiste comme un romantique dans des considérations sur l’Art Moderne dont les enjeux sont autres, non, l’Art, ce n’est pas juste un truc d’illuminés.



Il y a plein de détails sur la vie de Salvador Dali, mais ce que j’attends d’une bande dessinée sur un artiste, c’est qu’elle donne des clefs, des voies ou même une interprétation personnelle de son œuvre car ce qui compte avant tout chez un artiste plasticien, c’est ce qu’il a produit et non sa vie. Ici, on a des tonnes de détails mais aucune interaction avec son œuvre.



J’avoue que ce que j’ai appris ici sur lui, n’a pas un grand intérêt. C’est bien fait, bien raconté, bien dessiné, mais ça pourrait être n’importe quel artiste, ou même un artiste fictif, ça serait le même livre. Il y a une suite de prévue, parce qu’ici, il ne s’agit que des premières années, alors cela peut évoluer au fil des tomes, je garde espoir. Peut-être fallait-il mettre en scène son extravagance pour comprendre ce qu’il deviendra plus tard, mais ce premier tome est vraiment frustrant.
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Il était une fois dans l'Est, tome 2 : Isador..

Lu pour un challenge, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un second tome lorsque je l'ai pris à la mediatheque. Je ne connaissais pas du tout cette artiste atypique, tellement moderne, féministe, tellement marquée par des tragédies dans sa vie privée.



Les dessins sont magnifiques et donnent une profondeur à l'histoire. Les va et vients peuvent cependant nous perdre un peu.

Malgré la beauté et la qualité des dessins je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire. Mais pour une biographie c'est délicat.
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Dali n'a jamais été un être banal. Artiste dans l'âme, il est complètement dans son monde et seule sa mère le comprend. Sur son lit de mort, elle demande au père de Dali lui permettre de faire des études d'art. Dali va alors aller à la découverte du monde.

Ce roman graphique me laisse sur une drôle d'impression que je ne saurai définir .

Je m'y connais très peu en peinture mais étant très connu, je souhaitai en découvrir plus sur ce personnage.

Dali est complètement loufoque. Il a une vision du monde surréaliste, il a une obsession pour les insectes. Dès l'école, ses camarades profitaient de son esprit hors du commun pour lui faire faire des choses pour se moquer de lui. Quand il arrive à l'école d'art, même ses professeurs n'arrivaient pas à le comprendre. Dans sa naïveté Dali, fédère les autres sans vraiment le vouloir.

Puis Dali, va s'intéresser aux femmes et aux hommes et lutter contre ses émotions. Puis adulte, il va prendre pour maîtresse la femme de Paul Éluard. On le voit lutter pour se conformer à la société mais sans jamais y parvenir.

Il m'a été parfois compliqué de comprendre le cheminement de pensée de Dali.

J'ai aimé les dessins qui sont comme coloriés au crayon de couleur.

Il y aura sûrement une suite à ce tome car celui-ci se termine que une fin ouverte.

Ce roman graphique est une jolie découverte.
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Dali, tome 1: avant Gala par Julie Birmant et Clément Oubrerie, Éditions Dargaud



Dans cette bande dessinée, nous découvrons le peintre Salvador Dali qui a 25 ans. Il va rencontrer Paul Eluard et sa femme Gala. Gala qui deviendra son épouse et sa muse. Mais à l'époque, elle est marié au poète. Picasso, lui, voit l'amour naître entre le peintre et la femme du poète....



Moi qui adore les œuvres de Dali, je m'étais fait une joie par avance de lire cet album. Je ne me souviens pas avoir déjà lu une bande dessinée de ce duo d'auteurs, je partais donc sans aucun à priori.



Le scénario est un peu loufoque à l'image de Salvador Dali mais j'avoue avoir eu du mal à rentrer dedans . J'ai trouvé que cela partait un peu dans tous les sens et j''ai eu du mal à suivre. Mais ce fut quand-même un plaisir de me retrouver aux côtés de Dali, Gala, Eluard, ... j'ai appris certaines choses.



Côté graphisme, rien à dire. Je l'ai trouvé attirant et m'a permis de ne pas décrocher de l'histoire.



Je sors donc mitigée de cette lecture, un peu comme un rendez-vous manqué. Lirai- je la suite ou pas ? Telle est la question à laquelle je ne saurai pas répondre à l'heure actuelle.





Merci aux éditions Dargaud et à #NetGalleyFrance pour la découverte de cette bande dessinée.



Et vous l'avez-vous lu ? Des romans ou BD sur Dali à me recommander ?
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Dali, tome 1 et intitulé avant Gala.

Je sais que Gala va être sa muse et qu'elle a été l'épouse d'Eluard et si on en croit Picasso il ne serait pas jaloux ! Nous sommes en 1930 dans l'atelier de Picasso de la rue de la Boétie et le jeune Dali va rencontrer Gala. Picasso va croquer Dali en chat Mephisto, un chat qui prend vie, se frotte aux jambes d'une Gala qui se baisse et le caresse, et le chat aussitôt de l'emmener avec lui dans son passé, sa jeunesse, et pour commencer à Figueras, ville de Catalogne.

Grâce à de belles planches, nous allons découvrir la jeunesse et l'adolescence de Dali avant sa venue à Paris. J'ai beaucoup aimé découvrir sa vie, ses premières frasques, la relative tolérance de ses parents. Son père t sa sœur l'attendaient quand il postule aux Beaux Arts, puis son désir de partir à Paris. Sa rencontre avec Buñuel et Garcia Lorca, leurs espoirs de gloire, leurs désirs de créer, d'innover, de découvrir et leur installation à Paris. j'ai apprécié ce tome et il me tarde de découvrir les suivants et découvrir encore la vie de cet énergumène qui avait fait de Perpignan le centre du monde.

#Dali #NetGalleyFrance
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Dali, tome 1 : Avant Gala

Cet album oscille entre poésie et humour. Ouvrir cet album, c’est comme être aspiré dans l’univers de Dali, avant sa rencontre avec sa muse Gala. Ici, on découvre un jeune homme névrosé et en proie au doute…



Les deux auteurs – Julie Birmant & Clément Oubrerie – sont passés maîtres dans la discipline de décortiquer la vie d’une célébrité et narrer sa vie au grand public. Le scénario est extrêmement bien ficelé et il a même un côté haletant qui entraîne le lecteur dans une certaine frénésie le poussant à tourner au plus vite les pages afin de savoir quand on va enfin voir éclater le talent de Dali.



Et puis, ne boudons pas notre plaisir côté illustrations, le travail de Clément Oubrerie frôle la perfection selon moi ! J’aime la façon poétique qu’il a de retranscrire certaines tranches de vie quotidienne, c’est toujours très évocateur mais également plein de finesse et de poésie.



Bref, une BD que je recommande chaudement, à lire en profitant des derniers rayons de soleil et de la lumière que cet automne nous offre !
Lien : https://ogrimoire.com/2023/1..
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