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Citations de Julie Jodts (25)


Naïvement, je me demandais comment il était possible de passer à côté de sa vie, puisque la vie, on la vit chaque jour, elle est autour de nous, tant qu’on est vivant, on en fait partie.
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Dans notre tribu, on ne parle jamais de devoir, mais de destin. La nuance m'a longtemps parue infime et discutable, pourtant j'en saisis toute la complexité aujourd'hui. La différence tient en un mot : fatalité. Si petit soit-il, il change tout, car si tu peux échapper à ton devoir, ton destin lui, irrévocable, reste collé à ta peau, telle une ombre.
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Je vais te dire, Marie, la beauté n'est pas un standard. Elle ne peut ni s'évaluer ni se définir par une liste de critères que tu cocherais comme une liste de courses. La beauté, ce n'est pas mesurer un mètre quatre-vingt, ce n'est pas peser cinquante kilos ou quatre-vingt-dix, ce n'est pas non plus avoir la peau blanche ou au contraire bronzée. La vérité, c'est qu'il existe dans le monde différentes sortes de beauté. Des beautés mystiques, surprenantes, des beautés envoûtantes ou encore intemporelles. Elles sont toutes uniques, aucune ne prévaut l'autre. En fin de compte, il existe sur cette planète autant de types de beauté qu'il y a de femmes. Est-ce que tu me comprends ?
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Si tu peux échapper à ton devoir, ton destin lui, irrévocable, reste collé à ta peau, telle une ombre.
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La solitude n'est pas un problème le 22 ou le 23 décembre, mais la veille de Noël...elle devient insupportable.
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[…] à quel point c'était rassurant d'avoir un point d'ancrage, un lieu à l'abri des changements et des années qui passent. C'est si reposant d'avoir la certitude que peu importe où tu vas, aussi loin que ça puisse être, tu pourras toujours retrouver ce foyer immuable et te sentir en sécurité.
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Je ne me fie pas à la couverture du livre qui indique "L'art tribal", car je sais que monsieur Poe a l'habitude d'échanger la couverture de ses livres afin de ne pas subir les remarques moqueuses de sa femme. Il m'a un jour avoué, autour d'une tasse de thé, apprécier les romans fantastiques, mais sa femme trouve que ce genre de récit diminue l'esprit, il a ainsi élaboré ce stratagème afin de pouvoir lire en toute tranquillité.
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Avant de m'endormir, je repense alors aux paroles du Conseiller : "Il ne faut pas regretter la fin, car elle annonce toujours la preuve d'un commencement". Il avait tort. Quand c'est la fin, c'est la fin. Quand une personne meurt, après, il n'y a plus rien. Pas d'espoir d'un nouveau commencement, pas d'autres départs. Rien. Juste le vide de l'absence. Un instant la personne est là, vivante, et l'instant d'après, elle ne l'est plus. Désormais, le défunt ne vivra plus que dans la mémoire de son entourage, qui, après avoir pleuré une période jugée décente, reprendra peu à peu sa vie comme s'il n'avait jamais existé. Tout ça, jusqu'à ce que les porteurs mêmes du souvenir décèdent à leur tour et que la moindre trace de sa présence soit effacée, balayée. C'est cela la fin. La vraie.
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Même la plus petite étincelle peut allumer un feu.
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Julie Jodts
Nous ne choisissons pas ce que nous sommes, notre plus grande liberté est de choisir ce que nous serons. Ce sont nos actes qui nous caractérisent.
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Hans est comme le chêne centenaire qui trône au milieu de la forêt : stable, robuste et constant. Il ne plie pas devant la tempête, ses branches ne se courbent pas sous les poids des animaux qui s’y cachent. Inébranlable, il résiste. Hans est mon roc, aussi je m’accroche à lui avec ardeur.
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Personne ne me répond. Mon cœur se serre; ce n'est plus un caillou, mais un morceau de roche qui bloque mes voies respiratoires. Les gouttes de pluie se font de plus en plus abondantes. Bien qu'elles dégoulinent le long de mon corps, tels de petits ruisseaux, leur fraîcheur ne suffit pas à apaiser ma peau brûlante. Alors que j'ai besoin de réponse, Mère s'est retranché dans le mutisme le plus total, tout comme les deux soldats.
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Mère est tout mon contraire. Grande, élancée, des cheveux lisses et soyeux de la couleur de blé. Elle a les yeux d'un bleu profond, comme l'océan qui nous entoure et des fossettes au niveau des joues. Comme Siviane, elle est gracieuse et douce. Tous ses gestes paraissent si fluides, tandis que moi, je suis plutôt du genre maladroite et étourdie. J'ai beau faire attention et y mettre de la bonne volonté, cela ne m'empêche pas pour autant de trébucher ou casser quelque chose de temps à autre.
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Mon coeur s’emballe. Lui qui était dans un état léthargique depuis des semaines, je le sens à présent fonctionner à plein régime. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi vivant.
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Quand on cherche, on trouve toujours des preuves d'une fin, quelle qu'elle soit. Cependant, où il y a une fin, il y a toujours preuve d'un nouveau départ.
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Malgré une éducation catholique stricte, je n’ai jamais cru en un dieu, quel qu’il soit, ou plutôt, j’ai arrêté d’y croire très jeune. Lorsque vous passez des heures à prier sans la moindre réponse, ça revient un peu à avoir une discussion avec un téléphone éteint : aucun intérêt. Cependant, malgré mon côté très pragmatique, j’ai toujours cru au karma. Si tu fais quelque chose de mal, le destin te le fera payer un jour ou l’autre. Au vu de ma peine, j’ai dû sacrément exploser le compteur des mauvaises actions !
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Je sais bien Mia, je comprends que croire en quelque chose de bon et bienveillant est toujours plus facile que de croire en une vision qui bouleversera votre vie pour toujours, et pourtant…
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Cette pointe d'amertume, de nostalgie et de désarroi, c'est un peu ce que je ressens lorsque je termine un roman. Une fois la dernière page tournée, vous êtes éjecté de l'histoire, projeté dans la réalité. Vous avez beau le relire encore et encore, vous le savez… ce ne sera plus jamais pareil.
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On ne s'habitue jamais à être quelqu'un d'autre. Chaque jour qui passe, je sens une part de moi qui disparaît à jamais. Chaque jour qui passe, je me sens un peu moins vivante.
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Sans que je ne puisse rien faire pour la retenir, une partie de moi, s’est envolée. Elle n’a pas disparu délicatement, comme la rosée du matin chassée par les premiers rayons du soleil. Non, elle m’a été arrachée, d’un coup, avec violence et cruauté.
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