Pourtant, sorcellerie paysanne et magie savante tirent leur source de la soif de découverte des secrets de l'univers. Dans le domaine des soins, nombre de "potions" se fondent sur l'empirisme, c'est-à-dire sur des observations tirées directement de l'expérience et donc des sens, dont l'Eglise se méfie. Parallèlement, ces potions dérangent par le lien profond qu'elles entretiennent avec la nature, à un moment où les philosophes et les scientifiques la considèrent comme une force à soumettre et à discipliner ... et, avec elle, les femmes qui en connaissaient les secrets.