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Citation de AuroraeLibri


Les glacières de Provence sont connues dès le dix-septième siècle, et ce procédé s’étend rapidement à l’ensemble du pays, particulièrement dans les parcs des châteaux, où elles fleurissent au cours du siècle suivant.
De forme ovoïdale et faits en briques, ces frigos des anciens temps sont surmontés d’un toit de chaume et de terre, qui en assure l’isolation, et dotés d’une porte par laquelle on les remplit de blocs de glace recouverts de paille. Au fond, on trouve un puisard, qui permet d’écouler la glace fondue.
Louis XV en fait ainsi construire une dizaine dans ses divers châteaux, que ce soit à Versailles, à Satory ou ailleurs, et la glace conservée s’écoule à hauteur de 500 kilos par jour lors de la saison chaude !
Dans les campagnes, les seigneurs ont aussi leurs glacières et en font profiter les populations en cas de nécessité, notamment médicale. Mais ce système est tributaire des températures hivernales : certains hivers ne sont pas assez froids, comme en 1737 où il faut attendre le mois de février pour remplir les glacières. D’autres, en revanche, comme l’année suivante où les glaces sont accumulées dès le mois de novembre, sont plus généreux.
Néanmoins, le besoin de créer de la glace artificielle se développe dès le dix-huitième siècle. En 1756, William Cullen de l’Université d’Édimbourg invente un processus artificiel de refroidissement utilisant la « cloche à vide » et l’éther. Mais ce concept ne permet de créer que très peu de glace et ne sera pas développé.

Du cellier aux réfrigérateurs
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