AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.55/5 (sur 47 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Historien français.

Il est l'auteur d’une douzaine d’ouvrages qui permettent de découvrir l’Histoire de manière ludique du "Petit dico des expressions historiques", de "Je n'aime pas trop l'Histoire... mais là, ça m'intéresse !" à "La vie insolite de nos ancêtres"

Ajouter des informations
Bibliographie de Julien Arbois   (12)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
En 1858, Charles Tellier, qu’on baptisera le « père du froid », invente la première machine frigorifique à circulation de gaz ammoniac liquéfié, et sept ans plus tard la machine à compression mécanique à gaz liquéfié. Ces inventions permettent le développement de la réfrigération industrielle, avec la construction de grands entrepôts, et du transport réfrigéré, avec l’utilisation des premiers navires frigorifiques. Le premier bateau utilisant ce procédé à partir de 1876 prend d’ailleurs le nom de Frigorifique ; son premier chargement contient de la viande de bœuf argentin.

Du cellier aux premiers réfrigérateurs
Commenter  J’apprécie          10
Les glacières de Provence sont connues dès le dix-septième siècle, et ce procédé s’étend rapidement à l’ensemble du pays, particulièrement dans les parcs des châteaux, où elles fleurissent au cours du siècle suivant.
De forme ovoïdale et faits en briques, ces frigos des anciens temps sont surmontés d’un toit de chaume et de terre, qui en assure l’isolation, et dotés d’une porte par laquelle on les remplit de blocs de glace recouverts de paille. Au fond, on trouve un puisard, qui permet d’écouler la glace fondue.
Louis XV en fait ainsi construire une dizaine dans ses divers châteaux, que ce soit à Versailles, à Satory ou ailleurs, et la glace conservée s’écoule à hauteur de 500 kilos par jour lors de la saison chaude !
Dans les campagnes, les seigneurs ont aussi leurs glacières et en font profiter les populations en cas de nécessité, notamment médicale. Mais ce système est tributaire des températures hivernales : certains hivers ne sont pas assez froids, comme en 1737 où il faut attendre le mois de février pour remplir les glacières. D’autres, en revanche, comme l’année suivante où les glaces sont accumulées dès le mois de novembre, sont plus généreux.
Néanmoins, le besoin de créer de la glace artificielle se développe dès le dix-huitième siècle. En 1756, William Cullen de l’Université d’Édimbourg invente un processus artificiel de refroidissement utilisant la « cloche à vide » et l’éther. Mais ce concept ne permet de créer que très peu de glace et ne sera pas développé.

Du cellier aux réfrigérateurs
Commenter  J’apprécie          00
Ce sont les grands oubliés de la Première Guerre mondiale. Touchées par le manque de main-d'oeuvre, la France et l'Angleterre ne peuvent se contenter des appelés de leur coloniaux pour soutenir l'effort de guerre et font alors appel à la Chine pour recruter des travailleurs. Venus pour la plupart de la province du Shandong, dans le nord-est de l'Empire du Milieu, ce sont ainsi 140 000 travailleurs qui arrivent dans le nord-est de la France à partir de 1916 avec des contrats de 3 ans.
Commenter  J’apprécie          10
On utilise le soutien-gorge surtout pour écraser la poitrine et amoindrir ses formes ; la mode est de nouveau aux corps androgynes. Les tailles de bonnet, permettant de prendre en charge efficacement les différences entre poitrines, sont également inventées à cette époque.
Il faut attendre les années 1940 pour qu’une avancée majeure soit observée dans le domaine. Howard Hugues, « pour le besoin du film The Outlaw, inventera un modèle de soutien-gorge à armatures prononcées afin de faire pigeonner le décolleté[31] ».
C’est le début d’une nouvelle ère : des actrices comme Jane Russell ou Marilyn Monroe obtiennent un succès extraordinaire grâce à ces nouvelles formes de soutien-gorge qui font des seins une arme. Les bonnets se font pointus ou galbants, les poitrines sont de plus en plus importantes dans la silhouette des femmes.
Les années 1960 changeront cependant de nouveau la donne, mettant un peu au second plan ces blondes pulpeuses.
Commenter  J’apprécie          00
L’histoire ne se résume pas à une grande succession d’événements dont les seuls acteurs seraient les chefs d’État, qu’ils soient rois ou présidents. Elle est aussi, et surtout, le récit des lentes évolutions qui ont modifié au fil des siècles l’existence de nos aïeux et aïeules, de toutes les classes et de tous les âges, et qui ont contribué à créer peu à peu notre mode de vie contemporain. C’est tout le propos de cet ouvrage, qui prend le parti de raconter notre passé en s’intéressant, avec un regard curieux, au quotidien de nos ancêtres dans son aspect le plus pratique. Divisé en grandes thématiques couvrant les principaux éléments de notre histoire depuis le Moyen-Âge jusqu’au vingtième siècle, il fait la part belle aux évolutions insolites ou méconnues du grand public. Vous découvrirez que ce qui nous sépare et nous rapproche de nos ancêtres n’est pas forcément ce que vous avez pu imaginer.

Introduction
Commenter  J’apprécie          00
Jusqu’à l’apparition des premiers réfrigérateurs dans les cuisines de nos aïeux, les denrées périssables sont conservées dans une pièce spéciale appelée « cellier ». (...)
Ce n’est qu’à partir de la Renaissance, quand des nobles français rapportent d’Italie la mode de boire « à la neige » et « à la glace », que l’on commence à vouloir conserver le plus longtemps possible la glace prélevée en hiver dans les montagnes ou sur les étangs. Ainsi, on crée les premières « glacières », des ensembles architecturaux extérieurs aux maisons qui consistent d’abord en un trou creusé à même la terre, fermé par un couvercle isolant dans lequel on accumule des couches successives de glace, de paille et de sciure de bois, et qui permet de conserver la glace jusqu’en été.

La vie a la maison. Du cellier aux premiers réfrigérateurs
Commenter  J’apprécie          00
L’hiver était une période plutôt chômée, où l’on ne travaillait pas plus de huit à neuf heures par jour. L’été était plus exigeant, mais le temps effectivement passé à travailler dépassait rarement 14 heures, et pour des périodes plutôt courtes (les moissons, par exemple).
Mieux encore, l’intérêt de limiter la durée de la journée de travail était parfaitement compris des autorités. Il n’était pas question d’épuiser l’ouvrier, et chaque corps de métiers délimitait et réglementait l’acceptable selon la pénibilité de la tâche.
Il était interdit de travailler le dimanche, l’activité était réduite le samedi, et les nombreuses fêtes religieuses correspondaient également à des moments de relâche. Au total, près de 150 jours par an étaient soit totalement, soit partiellement chômés.
Commenter  J’apprécie          00
Si notre langage est jugé comme trop souvent grossier par certains, ce n’est rien par rapport aux expressions que pouvaient utiliser nos ancêtres. La plupart des gros mots dont nous nous servons aujourd’hui sont les héritiers des « aménités » usitées pendant des siècles.
Si l’interjection « merde » est utilisée dès l’Antiquité et apparaît de nombreuses fois dans le Roman de Renart, elle entre dans la grande histoire lors de la défaite de Waterloo, lancée par Pierre Cambronne devant les troupes anglaises (il niera pourtant toute sa vie l’avoir prononcée). Quelques années plus tôt, Napoléon dit à Talleyrand, qu’il soupçonne de traîtrise : « Vous êtes de la merde dans un bas de soie. »
Commenter  J’apprécie          00
Les mille figures de la mort, qui ont chacune leur horreur, sont, chacune, toute cette horreur. Chaque macchabée les évoque, les contient tous, et cette odeur ! L’uniformité de tout cela a quelque chose d’intolérable. Ainsi cette âme charmante et chantante est devenue cette charogne sans nom, cette arabesque trop connue de membres pliés et sans vie, ce pantin aux fils brisés, qui pue. On dirait que ces morts sans sépulture, ces morts sans décence, sans apprêt, sans beauté, outragent ceux qu’elles frappent, leur inflige un tourment de plus, une importait juste d’aller de l’avant, de courir, de tirer et partout les soldats tombaient en hurlant de douleur.
Commenter  J’apprécie          00
Au final, 60 millions d'obus ont été tirés durant les mois qu'à duré la bataille. La victoire défensive des Français marque durablement les esprits, notamment ceux des Allemands qui compareront plus tard cette défaite à celle subie à Stalingrad à peu près dans les mêmes conditions (même si celle menée sur le front russe sera encore bien plus coûteuse en vie humaines), d'autant que de nombreux jeunes officiers engagés dans la bataille de la Meuse (Paulus, Röhm ou Rudolf Hess) connaîtront la Deuxième Guerre mondiale en tant que généraux ou dignitaire. En 1940, avec l'aide des chars Panzer, Verdun sera pris en moins de 24 heures.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Julien Arbois
Lecteurs de Julien Arbois (85)Voir plus

Quiz Voir plus

Blacksad, quelque part entre les ombres

Quel animal est Blacksad ?

Un chat
Un léopard
Un singe
Un chien

7 questions
44 lecteurs ont répondu
Thème : Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres de Juan Díaz CanalesCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}