Quelle atroce ordonnance régissait le monde ! Sûrement il y avait sur cette terre des près verdoyants, des forêts où l'on pouvait se cacher et se perdre, des femmes jeunes et belles qui l'auraient aimé peut-être, mais une nécessité haineuse isolait les êtres, fermait les portes, s'amusait à pousser dans une rue ceux qui dans la rue voisine eussent trouvé le bonheur, à faire naître les uns des années trop tôt, les autres trop tard. La pensée que le bonheur, son bonheur, était quelque part en ce monde et qu'il n'en savait rien le mettait hors de lui.
Première partie
Chapitre V