Citations de Kanoko Sakurakouji (51)
Vous ne vouliez pas me couver comme une enfant..
Ainsi, je jouerai les femmes fortes !
C’est une question d’orgueil !
"Elle a filé sans même m'accorder un regard. Elle coulera sans doute des jours heureux sans jamais me connaître sans jamais descendre de son nuage... Il ne me restait qu'à la détester... j'avais beau la désirer, elle demeurait intouchable. Elle était si loin, là-haut. Cette lune, je croyais ne jamais pouvoir l'atteindre de ma vie et pourtant, elle est tombée comme une feuille d'automne sur le sol... Elle est dans mes bras, elle me regarde et m'appelle... je n'imaginais pas qu'un tel jour viendrait... Même si ça ne dure qu'un instant, c'est déjà immense pour moi !" # Sôsuke
Akane : Monsieur Ômiya, vous en faites tant pour moi, je ne peux rien faire en retour et j'en souffre...
Sôsuke : Si c'est ce que tu penses, tu n'as qu'à rester ici.
Akane : Mais ça non plus, je ne peux pas vous le promettre ! Car un jour ou l'autre...
Sôsuke : Qu'importe ! Même si ça ne dure qu'un instant... si tu restes ici... tu ne dois en avoir aucune idée, Akane.
Akane : De quoi parlez-vous ?
Sôsuke : Mystère... Si tu veux exaucer mon vœu maintenant, alors laisse-moi marquer ton corps d'une cicatrice indélébile... tu as l'intention de crier ? Toi qui n'a montré aucune résistance, l'autre fois...
Akane : C'est... c'est parce que la dernière fois...
Sôsuke : Parce que quoi ?
Akane : C'était la dernière fois...
Sôsuke : Et... et maintenant ?
Akane : Maintenant...
Sôsuke : Bon sang ! C'est quoi cette feuille ?!
Akane : Ah ! C'est un dessin d'étude ! L'autre jour, j'ai demandé à maître Eisui de me le donner, alors que je posais pour lui.
Sôsuke : Tu as posé pour lui ?! Toi ?!
Akane : Tout à fait...
Sôsuke : Esui ?! Tu parles de Kikukawa Esui ?! Mais c'est un peintre de nu ! Ne me dis pas que tu t'es déshabillée devant lui ?!
Akane : Mystère ? Et boule de gomme !
Sôsuke : Hey ! Non ! Tu n'as pas le droit ! Dis-moi la vérité ! Tu t'es déshabillée ?! Ne me dis pas qu'il t'a dénudée... Akane !
"Toi... je te hais ! Je suis bien content que tu sois tombée dans cet enfer ? Un jour... un jour, je ferai en sorte que ton corps et ton coeur m'appartiennent !" # Sôsuke
Sôsuke : Tu vas vu comme tu es toute débraillée ?!
Akane : Excusez-moi, je vais de suite me coiffer...
Sôsuke : Attends ! Tu as fait exprès d'apparaître devant moi cheveux dénoués, n'est-ce pas ? Je parie que c'est une façon de me quémander un peigne ou une épingle à cheveux ! Bon, d'accord ! Je veux bien t'en acheter ! Prépare-toi !
Akane : Pardon ?
Sôsuke : Fais ce que je te dis ! Vite !
Akane : ça vous ressemble bien mais n'oubliez pas : la loi vous interdit de toucher à une apprentie courtisane ! ça, vous êtes obligé de le respecter !
Sôsuke : Hé hé ! Qui sait ? Et toi, tu sais vraiment en quoi consiste le "remplacement" ?
Akane : Eh bien, je dois me tenir ici, à la place de ma grande soeur.
Sôsuke : Il ne s'agit pas que de servir du saké ! Tu peux aussi être contrainte de partager le futon du client !
Akane : Quoi ? Je n'étais pas au cou...
Sôsuke : Et si ça devait nous arriver... moi aussi, je suis un homme ! Le petit côté illégal risque de m’exciter encore davantage.
Akane : Non... arrêt...
Sôsuke : Tu n'as pas envie ? Alors que tu gardes comme un trésor mon éventail.
Akane : C'est parce que...
Sôsuke : Je n'accepterai jamais qu'un autre homme te touche... je veux que tu sortes d'ici avant ton lancement comme courtisane. En fait, je voudrais te sauver le plus vite possible de ce monde de dépravation ! J'ai été franc avec toi... alors, si tu te montrais à ton tour honnête avec toi-même ?
Sôsuke : J'ai pour but, dans un futur proche de proposer d'acheter ta liberté.
Akane : Pardon ?
Sôsuke : Lorsque nous avons eu cette discussion la dernière fois, ils disaient ne pas pouvoir vendre une fille avant son lancement comme courtisane mais ils devraient accepter maintenant. Il paraît que certains ont même réussi à acheter la liberté de petites suivantes.
Akane : Je... je refuse ! Comme je vous l'ai déjà dit, je n'ai aucune intention de devenir votre maîtresse !
Sôsuke : Qui a parlé de faire de toi ma maîtresse ?
Akane : Vous voulez me prendre comme fille adoptive ?! Devenir comme un père ?!
Sôsuke : Qu'est-ce que tu racontes ?!
Akane : Pour autant, l'autre jour, vous m'avez affirmé me détester... pourquoi acheter la liberté d'une fille que vous détestez ? C'est absurde ! J'ai trop peur à l'idée de ce qui pourrait m'arriver ! ça ne me donne pas du tout envie !
Sôsuke : Effectivement, je te hais ! Tu fais tout le contraire de ce que je voudrais, et pourtant, ton image m'obnubile, tu m'en fais voir de toutes les couleurs. Mais la simple vision de ton visage m'apaise... toi... toi, qui me tortures ainsi... je te hais !
Je n'abandonnerai pas. Pour qu'une nouvelle page de notre histoire puisse commencer ici ...
Cet homme ne sera jamais heureux sans moi.
Pourquoi prier les dieux de lui trouver quelqu’un ?
Je veux le rendre heureux. Moi... De mes propres mains...
Faites que ce souvenir reste éternellement gravé sur chacun de nos corps comme une cicatrice qui ne s'effacera jamais...
Quand j'entends les oiseaux, mon esprit se faufile vers mère nature.
J'y vois plus clair...
Même si tu poses parfois ton visage en pleurs contre mon torse, par impulsion... tu es ensuite rattrapée par la honte que tu caches par de l'irritation !
Sois la femme fière et forte dont je suis tombé amoureux !
Qu'elle femme capricieuse... je fais...
Lorsqu'on m'a offert le choix de faire ma vie avec cet homme, j'ai hésité...
Et lorsqu'on m'a proposé de me venger, j’ai sauté sur l'occasion.
Et pourtant...
Notre première rencontre avait aussi eu lieu au printemps.
Sans le savoir nous avons marché... non pas sur un chemin... mais sur un ponton... dont on verra bientôt l’extrémité.
Qu’importe l’intérêt de chacun... tant que le but que nous visons est le même.
Et un autre mensonge, mais celui-ci volontaire...
Parce qu'ils sont trop kawaï !
On est dans un shojo quand même, la priorité, c'est le kawaï !
Les motifs des kimonos féminins datent de l'ère Meiji ou d'après.
Bien sûr, chacun ses goûts...
Elle a vraiment l'impression... qu'on lui a jeté un mauvais sort !
Celle que tous avaient élevée au rang de déesse... franchit le portail de Yoshiwara... sans se retourner une seule fois.