"Malgré ses erreurs techniques de jeunesse, MORI Kaoru nous propose des histoires tranquilles, intéressantes, et avec un fond plus creusé qu?il n?y parait. Assurément une bonne lecture détente."
Salut à toi !
Voici une nouvelle fois un Mangado - La voie du manga sur Shirley de MORI Kaoru.
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Ces tissus parés de riches broderies ont parfois une valeur inestimable. Ils expriment le rang et le statut social de leur créatrice et nous racontent cette personne. Certains ouvrages réalisés avec le plus grand soin mélangent des motifs uniques, transmis de génération en génération au sein de chaque famille. Ils renferment une somme de temps et de labeur à faire pâlir nos meilleurs artisans. Ainsi que les sentiments et prières de celles qui les créent. Pourtant dans ces oeuvres, on ne retrouve nulle trace d'orgueil.Coudre en discutant ou filer la laine entre deux tâches, cela s'inscrit dans le quotidien comme une évidence. C'est en d'autres termes, un mode de vie.
Pour ces peuples qui autrefois vivaient en nomades… les séparations sont quelque chose d’inévitable… Ils ne rejettent aucun visiteur et ils disent adieu avec la même facilité.
- J'ai faim...
- ça m'étonnerait qu'on nous accueille à bras ouverts !
- On n'a qu'à leur demander à manger avant de leur expliquer pourquoi on est là !
Le cheval était un emblème et une source de fierté. On peut dire sans exagérer qu’il était ce qu’un homme avait de plus précieux après sa vie… On leur consacrait beaucoup d’argent et d’efforts. C’est pour ça qu’on coupait la queue et la crinière des chevaux en guise de représailles… c’était comme déshabiller quelqu’un en public !
(info bonus de la mangaka dans la postface).
On dit qu'à nouveaux horizons, nouvelles joies!
Même la lune n'a pas ton éclat, même la rose pâlit devant toi, mon coeur se love au creux de ton épaule, ma joie surpasse celle des rois.
- Madame… Je ne suis pas venu pour me battre !
- Débarquer sans prévenir et demander qu’on vous livre un membre de notre famille… Si ça, ce n’est pas chercher la bagarre, je ne sais pas ce qu’il vous faut !
Ces tissus parés de riches broderies ont parfois une valeur inestimable. Ils expriment le rang et le statut social de leur créatrice… et nous racontent cette personne. Certains ouvrages, réalisés avec le plus grand soin, mélangent des motifs uniques, transmis de génération en génération au sein de chaque famille. (…) Ils renferment une somme de temps et de labeur à faire pâlir nos meilleurs artisans… ainsi… que les sentiments et les prières de celles qui les créent. Pourtant, dans ces œuvres, on ne trouve nulle trace d’orgueil.
J'ai horreur des coutumes qu'on suit par habitude !
ce n'est que de l'étroitesse d'esprit !
En ces temps où la médecine était peu développée, la vie était courte.
Rien qu'à Londres, 3000 personnes décédaient chaque jour et les gens entretenaient avec la mort un lien beaucoup plus étroit que maintenant.
Vivre entouré de reliques et de photos des disparus signifiait aussi qu'on gardait toujours la mort à l'esprit.