– Elle a vu la robe ? dis-je en reprenant mon sérieux.
– Bien sûr, elle est venue au premier essayage, quand tu étais encore à Los Angeles. C’est pourquoi elle n’est pas là, elle a foncé chez le traiteur pour passer la commande. Au fait, on a retenu celui que tu as préféré lors de notre journée dégustation.
– Bonne nouvelle !
– Mais j’ai une autre nouvelle, peut-être pas si bonne, rajoute Hélène, soudain mal à l’aise.
– Qu’est-ce qu’il y a ? dis-je, un peu inquiète.
– Prise dans l’euphorie du mariage et des préparatifs, ta grand-mère a voulu t’offrir ta robe de demoiselle d’honneur, commence ma tante, un peu hésitante.