AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.51/5 (sur 401 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Moscou
Biographie :

Née à Moscou et arrivée en France après plusieurs années au Texas, Katerina Autet a décroché le Grand Prix des Enquêteurs créé par les Editions Robert Laffont et le Figaro Magazine pour son livre "La Chute de la Maison Whyte".

Mère de trois enfants, elle habite à Paris.

Elle a choisi de venir en France il y a vingt ans dans le cadre d’un échange universitaire, et n’en est jamais repartie. Katerina a étudié la linguistique, l’histoire et l’économie.

Source : www.lefigaro.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Katerina Autet   (2)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Etant riches et bien nés, nous croyons avoir tous les droits, et notamment le droit au bonheur. Reprenant à son compte la pensée de Gertrude Stein, ma petite sœur Caroline affirme le plus sérieusement du monde que ceux qui prétendent que l'argent n'achète pas le bonheur font leurs courses au mauvais endroit.
Commenter  J’apprécie          170
– Savez-vous ce qui est le plus dur, dans les enquêtes criminelles comme dans la pratique du droit pénal ?
– Non.
– C’est l’humain. Le fait de comprendre. Bien sûr, voir des corps éventrés, des enfants mutilés, cela vous fend le coeur, mais là, au moins, vous savez où vous en êtes. Vous êtes celui qui va attraper le monstre qui a commis ce crime atroce et vous allez le mettre derrière les barreaux pour le reste de ses jours ou même sur la chaise électrique, si vous pouvez. Il n’y a pas de doute en vous. Ce qui est pire, c’est quand vous comprenez pourquoi une femme battue a tué son mari violet, pourquoi un vieil homme aimant a euthanasié son épouse qui souffrait atrocement. Vous comprenez, mais vous devez néanmoins faire votre travail et les envoyer en prison. Ce sont ces cas-là que vous ne pouvez pas vous sortir de la tête. Est-ce que la société se porte mieux maintenant que la femme battue, violée et abusée se trouve derrière les barreaux ?
Commenter  J’apprécie          90
Qu’est-ce que tu crois ? Y a beaucoup de gens ici qui sont dans la même situation que lui, sans assurance maladie, sans rien, ça leur pend au nez. On comprend. Tu peux aimer tes parents, ne leur vouloir aucun mal. Il n’empêche, des fois, la mort, c’est tout ce qui vous reste.
Commenter  J’apprécie          100
C'est ton ami, certes, mais le fils d'un salaud, sera toujours un salaud. Par définition.
Commenter  J’apprécie          90
Ma petite sœur Caroline affirme le plus sérieusement du monde que ceux qui prétendent que l'argent n'achète pas le bonheur font leurs courses au mauvais endroit.
Commenter  J’apprécie          51
C'est ça, l'Amérique, il n'y a pas de juste milieu, tout est dans l'excès. Je crois que ce sont les grands espaces qui font cela, le cerveau des hommes copie le paysage, il n'y a pas de limite, ni à la haine ni à l'amour.
Commenter  J’apprécie          40
Pour Victoria, les grasses matinées sont un signe de paresse, une faute morale qui dépasse une simple indulgence coupable et qui conduit à toutes sortes de vices. Une tare IR-RE-ME-DI-ABLE.
Commenter  J’apprécie          40
Notre vie serait bien plus facile si nous pouvions voir les péchés des autres comme des tatouages sur leur peau, si le crime marquai le criminel. ais un homme en costume sur mesure, lisse, poli et souriant ? Qui pourrait affirmer quoi que ce soit avec certitude ?
Commenter  J’apprécie          30
Je n’aimais pas être le premier sur les lieux. Je me méfiais des émotions, des jugements hâtifs, des promesses irréalisables, des pleurs et des cris. La plupart des gens, confrontés à un événement choquant, réagissent d’une manière extrêmement banale : des larmes, de l’horreur et de l’incompréhension, des réactions à l’emporte-pièce, tellement galvaudées qu’elles semblent fausses même quand elles sont vraies, et ne réussissent qu’à brouiller les cartes.
Commenter  J’apprécie          20
Vous avez cru en vos parents, aussi, lorsque vous étiez petit, ils étaient vos dieux, ils ne pouvaient pas avoir tort. Et vous avez eu beau grandir, vous couvrir de rides, vous dégarnir, au fond de vous, vous y croyez toujours un peu. Vous êtes une partie de vos parents. Ils rejaillissent sur vous. Alors, tant que cela ne vous touche pas de trop près, vous fermez les yeux et vous participez au maintien d’une légende familiale.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Katerina Autet (498)Voir plus

Quiz Voir plus

dans la forêt de Hokkaido

quel était le rêve de Julie ?

abandonnée sur une iles
abandonnée dans une foret
oublier sur une iles
oublier dans une foret

10 questions
52 lecteurs ont répondu
Thème : Dans la forêt de Hokkaido de Éric PessanCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}