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Critiques de Katsuya Terada (4)
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Tribute to Otomo

Tribute to Otomo.. Ou le bouquin offert à mon chéri, mais que je n'avais pas encore regardé... et oui regarder c'est le bon terme ! ^^



Donc un livre hommage, édité pour célébrer le grand prix du 42 eme festival de la bd d'Angoulême... il aura fallu le temps, mais vaut mieux tard que jamais...

Donc 80 artistes, dessinateurs de bd, de comics, de manga, y vont de leur dessin hommage.... d'un peu tout les pays, d'un peu tous les genres...

Bon...

D'abord le bouquin c'est de la qualité beau papier, lourd, épais, les illustrations sont grandes et ça c'est plutôt pas mal...

Après petite bio pour chaque auteur, ainsi que son oeuvre ( des fois, pas toujours, y en a qui n'ont pas d'oeuvre... et je lève les yeux au ciel)



C'est un peu compliqué, parce que d'un côté c'est vraiment le bouquin qui sert à rien.. queud nada, peau de balle... y a pas de texte, très peu, parfois un auteur va raconter sa rencontre avec Otomo ( en vrai, ou par son travail) mais peu au final très très peu...



Donc des dessins pleine page, majorité de moto rouge, de Kenada, de Tetsuo ( Akira) comme si le boulot d'Otomo n'était que ça, se résumait à Akira... Bon j'admets la première fois tu vois Akira tu te le prends vraiment paf dans ta face... wooooow !!... et tu t'en prends plein les mirettes et plein la tripe.. bon oui, soyons objectif aussi .^^

Mais quand même...

Donc des dessins hommages, certains sont très forts, beaux, amusants, tendres... et certains sont total à côté de la plaque à se demander si le gars ou la fille qu'a dessiné le truc savait de quoi on lui parlait, qu'est ce qu'on lui demandait..

hop hop google image... ah ok une moto rouge... ok... ah ok des immeubles qui tombent... ah ok...

donc oui un certain nombre de dessins où pour moi franchement on ressent pas grand chose, ni d'amour, de respect, voir juste de connaissance... certain sont vraiment du dessin de commande, vide de tout... et là je me dis que sans doute je suis un peu méchante...



Mais bon j'ai sûrement tort.... au final j'espère avoir tort... Il n'empêche j'ai eu parfois cette sensation, c'est un peu dommage...



Mais y en aussi d'autres... roooh... nan vraiment y sont chouettes, ils amènent le sourire... une vision propre à l'auteur, voir une appropriation...

tous les styles, du noir et blanc, du noir et rouge, pas mal de rouge... le rouge Otomo comme dit l'un des dessinateurs...

Quelques uns en couleurs aussi... des grands auteurs connus, des moins connus je pense ( ou des que je connaissais pas, on connaît jamais tout de toute façon.)



Pour qui s'intéresse à Otomo, voir au dessin tout court, voir à la bd... peut-être que oui, mais même pas sûre sûre...

Ouais c'est pas non plus la panacée... c'est un peu vide, un peu creux... on apprend rien sur rien et sur personne au final, non j'y ai pas vu grand intérêt... juste des beaux dessins, bon même si y en a certains que j'aurais bien décrochés du livre pour les mettre dans mon salon ( mais je l'ai pas fait, je crois mon chéri apprécirait moyen)...



... Et au final je suis un peu déçue d'avoir offert ce bouquin à mon chéri ( grand fan devant l'éternel d'Otomo), même si sur le coup il était content...
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Saiyukiden : La Légende du Roi Singe

Il convient quand on aborde un tel titre de revenir d’emblée sur l’objet en lui-même, tant il est remarquable. Pour 22€, vous avez droit à un grand format de 24 centimètres, habituel de la collection Graphic. Mais plus étonnant, la quasi totalité des 320 pages sont en couleurs. Seuls les deux chapitres bonus sont en noir et blanc. Pour le reste, la couleur permet de profiter au maximum de l’esthétique de l’auteur, point sur lequel je reviendrai. Et comme toujours avec cette collection, le papier est épais, l’impression est au top, élément d’autant plus important du fait de la couleur. Enfin, on a droit à plusieurs pages en début de volume qui introduisent un peu le projet et sa nature si particulière, ainsi qu’une interview croisée en fin d’ouvrage. Bref, on n’est clairement pas floués, c’est une fois de plus un très bon travail, qui était nécessaire pour apprécier à sa juste valeur le travail de Katsuya Terada.



Revenons d’ailleurs un instant sur l’auteur, car il est aussi étonnant que son oeuvre. En effet Katsuya Terada est un artiste protéiforme, puisqu’il n’est pas mangaka à l’origine. Saiyukiden est d’ailleurs son seul manga, prépublié en 1998. Il est en effet character designer de formation, ayant travaillé notamment dans le jeu vidéo (Virtua Fighter 2) mais aussi l’animation et le comics (sur Iron Man et Hellboy entre autres). Il a cependant participé à quelques projets de manga ponctuellement, essentiellement des nouvelles parues dans des recueils. Ces expériences multiples ont nourri son esthétique, de même que ses influences variées. Si l’aspect comics du titre est évident, j’ai aussi trouvé une forte inspiration de la BD de science-fiction européenne, en particulier les publications des Humanoïdes Associés que je dévorais au lycée. Et je ne m’y suis pas trompé puisqu’il est en effet précisé dans l’interview qui clôture le volume que Moebius est une influence déterminante pour l’auteur. Et clairement, de L’Incal à Arzach, on ressent la parenté stylistique entre les deux.



Tout ceci permet de mieux cerner les contours d’un manga vraiment atypique, aussi bien dans son esthétique que dans sa narration. Pour ce qui est du visuel, j’ai déjà parlé suffisamment de cet aspect je pense, que ce soit le travail sur les couleurs parfaitement retranscrit par l’édition de Pika, ou les influences visuelles. Le mieux est de vous proposer quelques planches pour vous donner une idée de la chose.



Cette esthétique est radicale, et concoure au projet de l’auteur, qui me fait un peu penser à la première trilogie vidéoludique God of War. Une approche brutale d’une mythologie qui en souligne toute la violence, dans un bouillonnement de rage constant. Je me demande d’ailleurs si Kratos n’est pas inspiré de cette vision du Roi Singe. Cependant, là où le jeu vidéo était accessible sans connaissance préalable de la mythologie grecque, Katsuya Terada semble au contraire ne pas avoir voulu s’embarrasser de contextualisation, et cherche plutôt à capter l’essence brutale d’un monde sale. En résulte un titre qui ne plaira clairement pas à tout le monde, tant il est peu narratif. Les chapitres sont presque un enchaînement de temps forts et d’affrontements brutaux déconnectés les uns des autres, et autant de moments de grâce visuels que narrativement abstraits. Ce qui ne veut pas dire que le manga ne raconte rien. En étant avare de mots et de contexte, le titre semble justement vouloir nous proposer une vision du monde portée par la brutalité et la violence, où l’accent mis sur les sens est inverse au bonze Sanzang ligoté, bailloné, et aux yeux cachés.



Ainsi, si une personne connaissant parfaitement le mythe d’origine aura une lecture sans doute particulière de cette mise en image, je dois avouer connaitre assez peu le conte, de ce fait, je n’ai pu me baser que sur ce que Terada nous propose. Et la focale mise sur la brutalité et sur un monde sale et dépourvu de sens m’a finalement parlé. Surement du fait de mon affection pour le genre post-apocalyptique, qui semble avoir également influencé le titre. De même, je ne sais pas si sa vision du personnage du Roi Singe est fidèle, mais elle me semble porteuse de sens dans son approche violente et radicale.



En découle une expérience visuelle et sensorielle forte, portée entièrement par le dessin, mais qui, comme je l’ai signalé plusieurs fois, ne parlera pas à tout le monde. De mon côté, j’apprécie la proposition tout en voyant ses limites de mon point de vue. Cette volonté de ne faire aucun world building ou presque laisse quand même en partie extérieur au délire, de même que l’absence de causalité psychologique. Mais la brutalité globale et le parti pris esthétique permettent quand même de ressentir des choses assez fortes par moments, et de dépeindre par l’image et l’ambiance un monde qui n’est pas du tout esquissé dans le texte. À chacun de ce fait de voir s’il peut y trouver son plaisir.




Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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Saiyukiden : La Légende du Roi Singe

⚠ Pour un public averti, contient des scènes violentes ⚠



Je remercie les Éditions Pika pour l’envoi de cette lecture. Alors… Ce titre, je ne l’ai ni aimé, ni détesté. C’était vraiment quelque chose de particulier, qui me laisse encore perplexe.



Ici, nous allons découvrir la fameuse légende du Roi singe nommé Sun Wukong. Nous allons suivre son périple suite au fait qu’il sera libéré de ses entraves.



Comment vous dire… Lors de la première partie de ma lecture, j’étais complètement perdue, je ne comprenais vraiment pas où j’en étais, c’était flou et incompréhensible. Par la suite, cela s’est arrangé heureusement. Mais je pense que ce titre est fait pour être lu, sans pour autant vraiment réfléchir au sens de l’histoire, il faut savoir se laisser porter par ce que le titre nous propose.



C’est une histoire très sombre et emplie de violence, donc clairement, il ne sera pas fait pour tout le monde. Je pense que je ne m’attendais pas à un titre de ce genre en le lisant, pas à ce point en tout cas. C’est sans doute lié à cela, si je n’ai pas pu apprécier ce titre à sa juste valeur.



Par contre, il faut saluer une chose, le travail fait sur chaque page, sur les dessins. En effet, c’est 320 pages, entièrement en couleur, avec un travail graphique de qualité, on ne peut pas le nier. Toute personne qui arriverait à se laisser porter par l’histoire, vivrait forcément une superbe expérience.



En bref, c’est un titre qui pour ma part, ne m’a pas accroché, mais qui je pense pourra plaire à bon nombre d’entre vous. Si l’ambiance sombre et très violente de ce dernier ne vous dérange pas, je vous recommande de tenter l’expérience ! 😉
Lien : https://lapommequirougit.com..
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Tribute to Otomo

On reste étonné par la richesse et la qualité de l’ensemble.
Lien : http://www.actuabd.com/Tribu..
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