Critiques de Kaya Azuma (19)
Lorsqu'un jeune Amish en pleine découverte du monde tombe amoureux d'un danseur gigolo un peu blasé, ça donne ce manga qui aurait pu être excellent mais qui m'a fait grincer des dents par plusieurs aspects.
My Rumspringa de Kaya Azuma est un yaoi où l'histoire est un peu biaisée par une sexualité pas toujours joli joli. Si j'ai aimé les graphismes, le contexte Amish, certaines scènes de tendresse entre les deux personnages et tous le discours sur le monde de la danse, le côté sexualité est franchement à fuir.
Je suis toujours lasse et blasée face à des scènes où le consentement est aux abonnés absent mais où l'auteur présente ça comme quelque chose de super quand même. "Tiens, maintenant que tu es dans ma chambre tu es obligé de coucher." et autres absurdités me gonfle au plus haut point. Pareil pour les scènes de tentatives de viol érotisées. Rédhibitoire.
Et puis le schéma initié naïf et initiant très expérimenté avec la perspective de performance : c'est du vu, du revu et ça ne colle pas du tout avec la réalité.
L'histoire aurait pu être super mais les clichés et l'absence d'éducation à la sexualité bienveillante font encore des ravages. Je ne peux pas valider ça. Désolée.
My Rumspringa de Kaya Azuma est un yaoi où l'histoire est un peu biaisée par une sexualité pas toujours joli joli. Si j'ai aimé les graphismes, le contexte Amish, certaines scènes de tendresse entre les deux personnages et tous le discours sur le monde de la danse, le côté sexualité est franchement à fuir.
Je suis toujours lasse et blasée face à des scènes où le consentement est aux abonnés absent mais où l'auteur présente ça comme quelque chose de super quand même. "Tiens, maintenant que tu es dans ma chambre tu es obligé de coucher." et autres absurdités me gonfle au plus haut point. Pareil pour les scènes de tentatives de viol érotisées. Rédhibitoire.
Et puis le schéma initié naïf et initiant très expérimenté avec la perspective de performance : c'est du vu, du revu et ça ne colle pas du tout avec la réalité.
L'histoire aurait pu être super mais les clichés et l'absence d'éducation à la sexualité bienveillante font encore des ravages. Je ne peux pas valider ça. Désolée.
Très fan du diptyque Dear Gene, j'avais vraiment envie de découvrir la première histoire de l'autrice se déroulant dans le monde des Amish, alors je remercie Hana Collection d'avoir permis cela.
C'est vraiment déroutant de rencontrer la culture Amish dans un Boys Love. J'avoue que mes préjugés font que je ne pensais pas pouvoir y faire une telle découverte et j'avais bien tort, car en trois volumes (deux pour Dear Gene et un ici), l'autrice nous en fait faire un tour poignant.
Dans cette première histoire, qui est en quelque sorte la préquelle de Dear Gene qu'elle sortira ensuite, l'autrice nous fait découvrir une tradition Amish, celle qui donnera son titre au volume : la Rumspringa. C'est-à-dire ce moment dans leur vie où les Amish, garçons et filles, sont autorisés à sortir un temps de leur village pour découvrir la vie en dehors avant de choisir de devenir pleinement Amish ou de renoncer à leur communauté. C'est très tradition qui se défend et qui est ici parfaitement expliquée dans toute sa complexité par une autrice jamais jugeante vis-à-vis pourtant d'une communauté en marge qu'on pourrait trouver étrange ou rétrograde comme on l'entend souvent. Mais ici, ce sont la bienveillance et l'ouverture d'esprit qui sont de mise. On apprécie !
Théodore est l'un de ces Amish qui fait son Rumspringa. Ce faisant, il tombe sur Oz, un ex-danseur classique qui joue les serveurs et accessoirement les gigolos dans un bar de la ville voisine. Suite à un quiproquo les deux vont devenir amis et Oz va prendre Théo sous son aile, lui faisant découvrir la vie à l'extérieur.
J'ai apprécié qu'on ne tombe presque jamais dans les clichés. Ce fut rafraichissant de voir la naïveté de Théo, jamais excessive ou presque, protégée par la rudesse du monde dans lequel vit Oz. Leur relation fut de suite très belle, car Oz ne le juge pas et cherche au contraire à l'aider, à faire ses découvertes à son rythme. Puis quand il lui présente son monde, il l'accepte d'un regard neuf et y trouve au contraire de la beauté. J'ai beaucoup aimé.
J'ai aussi été touchée par cette rencontre qui se fait si naturellement entre les deux, passé les premières minutes ubuesques. C'est trop mignon de voir le jeune enfant métaphorique qu'était Théo grandir et devenir un homme à force de côtoyer Oz et de faire des expériences. Oz est vraiment un beau personnage, cassé, fêlé, qui va être colmaté grâce à sa rencontre avec Théo, qui va lui redonner vie et espoir.
Je n'ai pas forcément apprécié que l'autrice se serve, comme bien trop souvent dans les BL et une certaine littérature sentimentale, du viol et de la prostitution comme un ressort scénaristique. Je pense vraiment qu'il y a d'autres biais, d'autres manières de raconter des histoires douloureuses et dramatiques. Ici, la perte de son père, ses difficultés avec le milieu de la danse et ses émotions, étaient déjà largement suffisant. Du coup, j'ai largement préféré quand on a commencé à laisser cela derrière pour se concentrer sur l'essentiel : les sentiments qui naissaient et la difficulté de faire des choix et de les assumer, qu'on soit Amish ou pas. La vie n'est faite que de choix et l'autrice l'illustre à merveille pour chacun des personnages : Théo et Oz bien sûr, mais aussi Chloé et Dany, les amis Amish de Théo. Et ce fut magnifique !
Voilà comment je me retrouve à frôle le coup de coeur pour cette histoire vraiment très belle et surtout très bienveillante où j'ai aimé la façon dont l'autrice allait à la rencontre d'une autre culture à travers des personnages et un couple magnifique à la destinée riche et complexe, et à la fois si simple, se résumant en un mot : choisir. Elle, elle a fait le choix de nous émouvoir avec eux et ce fut parfaitement réussi !
Lien : https://www.sanctuary.fr/avi..
C'est vraiment déroutant de rencontrer la culture Amish dans un Boys Love. J'avoue que mes préjugés font que je ne pensais pas pouvoir y faire une telle découverte et j'avais bien tort, car en trois volumes (deux pour Dear Gene et un ici), l'autrice nous en fait faire un tour poignant.
Dans cette première histoire, qui est en quelque sorte la préquelle de Dear Gene qu'elle sortira ensuite, l'autrice nous fait découvrir une tradition Amish, celle qui donnera son titre au volume : la Rumspringa. C'est-à-dire ce moment dans leur vie où les Amish, garçons et filles, sont autorisés à sortir un temps de leur village pour découvrir la vie en dehors avant de choisir de devenir pleinement Amish ou de renoncer à leur communauté. C'est très tradition qui se défend et qui est ici parfaitement expliquée dans toute sa complexité par une autrice jamais jugeante vis-à-vis pourtant d'une communauté en marge qu'on pourrait trouver étrange ou rétrograde comme on l'entend souvent. Mais ici, ce sont la bienveillance et l'ouverture d'esprit qui sont de mise. On apprécie !
Théodore est l'un de ces Amish qui fait son Rumspringa. Ce faisant, il tombe sur Oz, un ex-danseur classique qui joue les serveurs et accessoirement les gigolos dans un bar de la ville voisine. Suite à un quiproquo les deux vont devenir amis et Oz va prendre Théo sous son aile, lui faisant découvrir la vie à l'extérieur.
J'ai apprécié qu'on ne tombe presque jamais dans les clichés. Ce fut rafraichissant de voir la naïveté de Théo, jamais excessive ou presque, protégée par la rudesse du monde dans lequel vit Oz. Leur relation fut de suite très belle, car Oz ne le juge pas et cherche au contraire à l'aider, à faire ses découvertes à son rythme. Puis quand il lui présente son monde, il l'accepte d'un regard neuf et y trouve au contraire de la beauté. J'ai beaucoup aimé.
J'ai aussi été touchée par cette rencontre qui se fait si naturellement entre les deux, passé les premières minutes ubuesques. C'est trop mignon de voir le jeune enfant métaphorique qu'était Théo grandir et devenir un homme à force de côtoyer Oz et de faire des expériences. Oz est vraiment un beau personnage, cassé, fêlé, qui va être colmaté grâce à sa rencontre avec Théo, qui va lui redonner vie et espoir.
Je n'ai pas forcément apprécié que l'autrice se serve, comme bien trop souvent dans les BL et une certaine littérature sentimentale, du viol et de la prostitution comme un ressort scénaristique. Je pense vraiment qu'il y a d'autres biais, d'autres manières de raconter des histoires douloureuses et dramatiques. Ici, la perte de son père, ses difficultés avec le milieu de la danse et ses émotions, étaient déjà largement suffisant. Du coup, j'ai largement préféré quand on a commencé à laisser cela derrière pour se concentrer sur l'essentiel : les sentiments qui naissaient et la difficulté de faire des choix et de les assumer, qu'on soit Amish ou pas. La vie n'est faite que de choix et l'autrice l'illustre à merveille pour chacun des personnages : Théo et Oz bien sûr, mais aussi Chloé et Dany, les amis Amish de Théo. Et ce fut magnifique !
Voilà comment je me retrouve à frôle le coup de coeur pour cette histoire vraiment très belle et surtout très bienveillante où j'ai aimé la façon dont l'autrice allait à la rencontre d'une autre culture à travers des personnages et un couple magnifique à la destinée riche et complexe, et à la fois si simple, se résumant en un mot : choisir. Elle, elle a fait le choix de nous émouvoir avec eux et ce fut parfaitement réussi !
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Il y a des séries avec lesquelles on pense ne pas avoir d’affinité et qui viennent nous surprendre d’une grande claque derrière la tête : Dear Gene fut celle-ci pour moi.
Commencée il y a déjà plus de 2 ans chez nous et enfin terminée alors qu’elle n’était qu’un simple diptyque, elle est en fait une série dérivée de My Rumspringa déjà paru auparavant chez nous, qui nous invite à aller à la rencontre d’une culture méconnue : la culture amish. J’avais de gros a priori sur la question car la religion et moi, ça fait deux, mais l’autrice fait preuve de tellement de bienveillance et d’ouverture d’esprit qu’elle m’a complètement fait changer d’avis.
Autre point d’achoppement pour moi dans cette belle rencontre, la différence d’âge entre les deux héros formant le couple que l’on va suivre. Gene a à peine plus de 20 ans et est en situation de précarité, alors que Trevor est son aîné de plus de 10 ans et est en position d’autorité. Je sais que certains ne trouveront rien à redire, moi ça m’a énormément bloquée et mise mal à l’aise, même ici alors que l’autrice fait mille et un efforts pour rendre la situation tout sauf sordide et qu’elle montre combien ils sont doux et bienveillant l’un envers l’autre. Je trouve ça malaisant cette position d’autorité et cette représentation de « l’adulte » dépendant de l’enfant. Ça ne passe pas…
Et pourtant, la beauté de l’histoire est parvenue à me faire dépasser ça, ce qui est incroyable. En laissant de côté la romance, qui pour ne fut qu’un prétexte au récit de cette rencontre et au cheminement de vie de Gene, j’ai adoré suivre ce dernier. C’était bouleversant de le voir se remémorer avec douleur ceux qu’il avait laissé derrière lui, tout en se sentant tiraillé d’apprécier sa nouvelle vie et d’avoir envie d’encore plus, plus de découverte, plus de voyage. Cette métaphore du passage de l’adolescence à l’âge adulte où on doit laisser son cocon familial pour partir à l’inconnu, se découvrir, est parfaitement replacée ici dans le contexte spécifique de Gene, ce qui rend la chose encore plus forte.
L’autrice a vraiment su créer une atmosphère et gère cela de main de maître entre les différentes temporalités, les différents traits de caractères, les différentes époques et problématiques. On est tiraillés par les sentiments des « jeunes » Gene et Trevor autrefois. On est touché par le jeune Gene, le neveu, avec qui on découvre cette histoire passé et sa propre histoire présente. On est amusé aussi par les réactions du « vieux » Trevor du présent, tellement à l’aise et au-dessus de tout ça, en apparence. Et pleins d’autres détails viennent s’y ajouter, de ce portrait de femme divorcée qui cherche à s’affirmer, ce qui n’était pas simple à l’époque, jusqu’au parent du jeune Gene – neveu, qui veulent renouer, en passant par la famille amish du premier Gene dont on a quelques aperçus. C’est vraiment parfaitement pensé !
J’ai ainsi été très touchée par cette ultime lecture, qui m’a à nouveau permis de découvrir une société amish, ou plutôt des exemples de personnages amish, tellement touchant et plus ouverts que je le croyais. Le couple de cette histoire qui avait tout pour me déranger m’a fendu le coeur dans les ultimes pages. Ce jeune trublion de Gene a été le focal parfait de l’histoire. Et que dire de cette ambiance rétro et de son témoignage si juste sur la société new-yorkaise d’alors. Bijou comme dirait l’autre ! 😉
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commencée il y a déjà plus de 2 ans chez nous et enfin terminée alors qu’elle n’était qu’un simple diptyque, elle est en fait une série dérivée de My Rumspringa déjà paru auparavant chez nous, qui nous invite à aller à la rencontre d’une culture méconnue : la culture amish. J’avais de gros a priori sur la question car la religion et moi, ça fait deux, mais l’autrice fait preuve de tellement de bienveillance et d’ouverture d’esprit qu’elle m’a complètement fait changer d’avis.
Autre point d’achoppement pour moi dans cette belle rencontre, la différence d’âge entre les deux héros formant le couple que l’on va suivre. Gene a à peine plus de 20 ans et est en situation de précarité, alors que Trevor est son aîné de plus de 10 ans et est en position d’autorité. Je sais que certains ne trouveront rien à redire, moi ça m’a énormément bloquée et mise mal à l’aise, même ici alors que l’autrice fait mille et un efforts pour rendre la situation tout sauf sordide et qu’elle montre combien ils sont doux et bienveillant l’un envers l’autre. Je trouve ça malaisant cette position d’autorité et cette représentation de « l’adulte » dépendant de l’enfant. Ça ne passe pas…
Et pourtant, la beauté de l’histoire est parvenue à me faire dépasser ça, ce qui est incroyable. En laissant de côté la romance, qui pour ne fut qu’un prétexte au récit de cette rencontre et au cheminement de vie de Gene, j’ai adoré suivre ce dernier. C’était bouleversant de le voir se remémorer avec douleur ceux qu’il avait laissé derrière lui, tout en se sentant tiraillé d’apprécier sa nouvelle vie et d’avoir envie d’encore plus, plus de découverte, plus de voyage. Cette métaphore du passage de l’adolescence à l’âge adulte où on doit laisser son cocon familial pour partir à l’inconnu, se découvrir, est parfaitement replacée ici dans le contexte spécifique de Gene, ce qui rend la chose encore plus forte.
L’autrice a vraiment su créer une atmosphère et gère cela de main de maître entre les différentes temporalités, les différents traits de caractères, les différentes époques et problématiques. On est tiraillés par les sentiments des « jeunes » Gene et Trevor autrefois. On est touché par le jeune Gene, le neveu, avec qui on découvre cette histoire passé et sa propre histoire présente. On est amusé aussi par les réactions du « vieux » Trevor du présent, tellement à l’aise et au-dessus de tout ça, en apparence. Et pleins d’autres détails viennent s’y ajouter, de ce portrait de femme divorcée qui cherche à s’affirmer, ce qui n’était pas simple à l’époque, jusqu’au parent du jeune Gene – neveu, qui veulent renouer, en passant par la famille amish du premier Gene dont on a quelques aperçus. C’est vraiment parfaitement pensé !
J’ai ainsi été très touchée par cette ultime lecture, qui m’a à nouveau permis de découvrir une société amish, ou plutôt des exemples de personnages amish, tellement touchant et plus ouverts que je le croyais. Le couple de cette histoire qui avait tout pour me déranger m’a fendu le coeur dans les ultimes pages. Ce jeune trublion de Gene a été le focal parfait de l’histoire. Et que dire de cette ambiance rétro et de son témoignage si juste sur la société new-yorkaise d’alors. Bijou comme dirait l’autre ! 😉
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Des sentiments amoureux forts se tisseront entre un jeune danseur qui n'a jamais su percer à Broadway (désormais serveur) et un jeune adulte de la communauté Amish, dans une petite ville de la Pennsylvanie des années '80. Ce n'est pas qu'une belle romance forte entre deux personnages touchants qui vont s'affirmer... il y est aussi question de la liberté de choix dans la vie et des influences de la famille sur le développement de la personnalité. La fin peut paraître un peu convenue, mais comme -il y a 45 ans-, j'avais pris la même (bonne) décision, j'en était heureuse ^_^
Un scénario qui prend son temps pour construire les liens (amoureux) entre les deux hommes dont les personnalités sont bien caractérisés. Le joli graphisme est bien détaillé. Une histoire touchante, toute en douceur, avec des personnages attachants. (Ce manga contient quelques scènes explicites. Les relations sexuelles sont consenties)
Malgré sa superbe couverture tendrement rétro, j'étais un peu passée à côté de la sortie de ce titre. Merci à La pomme qui rougit de me l'avoir fait remarqué avec sa belle chronique dessus !
Je ne connaissais pas Kaya Azuma malgré ses deux autres titres publiés chez nous : La reconversion de Sakurada et surtout My Rumspringa qui se déroule dans le même univers que Dear Gene et le précède même. Ils ont d'ailleurs pas mal de point commun sauf qu'il se passe quelques années plus tard, dans l'Amérique des années 80, où après avoir renoncé à son rêve de danser sur les planches de Broadway, Oz s'installe dans une petite ville où il devient barman et gigolo. Quand Théo, un jeune Amish en plein Rumspringa, se présente au bar, Oz le prend pour un de ses clients et l'emmène dans sa chambre...
Dear Gene, lui, se déroule au début des années 1970 et met également en scène un jeune Amish, Gene, qui est recueilli par un avocat plus âgé que lui, Trevor, à qui il a bien rendu service. Devenant son homme à tout faire, Gene et Trevor vont se rapprocher, Trevor le prenant sous son aile pour lui faire découvrir le monde moderne. Mais chacun cache ses faiblesses et ses fêlures car la vie ne les a pas épargnés.
J'ai de suite été charmée par la narration de Kaya Azuma et sa teinte nostalgique et rétro. Le récit se fait par le biais de "Gene" le neveu de Trevor qui, un jour, tombe sur le journal intime de cet oncle qui lui semble si froid au premier abord. Il ne peut s'empêcher de le lire et découvre la relation que ce dernier avait avec Gene premier du nom, bien des années plus tôt.
L'ambiance du titre est magnifique, lente et inexorable, pleine de passion très très contenue et de sentiments retenus. C'est une superbe histoire en devenir mais également le triste portrait d'une époque où il était encore très dur de se revendiquer homosexuel pour s'assumer et vivre pleinement en tant que tel aux Etats-Unis, lieu de l'histoire. Trevor porte donc un terrible masque qui est en passe de l'étouffer quand il rencontre Gene.
Au début, c'est surtout une belle amitié qui semble se nouer entre les deux hommes pourtant à des âges bien différents de leur vie, mais les secrets et blessures qu'ils cachent vont les rapprocher. En plus de son homosexualité, Trevor porte un autre poids sur les épaules que seul Gene sera en mesure de l'aider à accepter. Gene, lui, a fui sa famille Amish dont il ne supportait plus les contraintes, lui dont la curiosité était étouffée. Trevor s'emploie donc à lui faire découvrir la vie hors des murs de son peuple. Il nourrit sa curiosité et l'aide à approfondir celle-ci tel un parent prenant son petit sous son aile.
Mais des sentiments plus complexes vont venir s'en mêler et la beauté du titre est d'avoir pris le temps de les faire naître et de les nourrir avant de les voir s'épanouir. L'histoire est donc douce et âpre, douce et amère, avec une pointe de nostalgie certaine ressentie dans les écrits de Trevor sur cette période. Le tempo est lent mais sourd et entêtant au fur et à mesure. On sent bien la retenue de chacun, ses interrogations, son envie de surtout ne pas briser la jolie bulle dans laquelle ils vivent. C'est très touchant surtout que ce sont deux très belles personnes, ce qu'on entrapercevoit aussi bien dans les souvenirs de leurs passés respectifs que dans leurs actions présentes, Trevor étant par exemple un avocat qui défend la veuve et l'orphelin.
L'histoire est cependant un huis clos un peu étouffant. Cela peut inquiéter de voir un si jeune garçon passer de l'emprise de sa famille, à celle peut-être non voulue mais existante quand même de cet homme qui le recueille. Gene est comme un jeune faon qui vient de naître, il accorde son amour et sa confiance au premier qui l'aide, comme ça sans réfléchir. Il serait intéressant de se questionner sur le bien fondé de cette relation et la véritable liberté en quelque sorte de Gene, dont les propos finaux sur Trevor me font un peu peur pour ma part, même si le reste avait été bien mené jusque là.
En ce concerne, les dessins de Kaza Azuma, il faut reconnaitre un talent certain à la mangaka. Il suffisait juste de regarder la couverture pour s'en convaincre mais l'intérieur n'est pas en reste. Elle sait donner des traits très doux à ses personnages, leur conférer une belle profondeur d'émotion. Même si la composition des pages est assez classique, elle a également un vrai souci du détail, et l'époque de l'histoire est parfaitement retranscrite ici aussi bien dans les décors intérieurs qu'extérieurs.
Ainsi comme me l'avait prédit La pomme qui rougit, Dear Gene fut une très belle lecture vraiment émouvante qui démarre lentement mais nous ensorcelle par l'émotion que dégage la relation qui se noue entre ces deux très beaux personnages. J'ai aimé son côté rétro, j'ai aimé l'originalité du personnage Amish, j'ai aimé que l'autrice prenne son temps, et je n'ai hâte que d'une chose, de poursuivre pour voir comment on en est arrivé là dans le futur.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Je ne connaissais pas Kaya Azuma malgré ses deux autres titres publiés chez nous : La reconversion de Sakurada et surtout My Rumspringa qui se déroule dans le même univers que Dear Gene et le précède même. Ils ont d'ailleurs pas mal de point commun sauf qu'il se passe quelques années plus tard, dans l'Amérique des années 80, où après avoir renoncé à son rêve de danser sur les planches de Broadway, Oz s'installe dans une petite ville où il devient barman et gigolo. Quand Théo, un jeune Amish en plein Rumspringa, se présente au bar, Oz le prend pour un de ses clients et l'emmène dans sa chambre...
Dear Gene, lui, se déroule au début des années 1970 et met également en scène un jeune Amish, Gene, qui est recueilli par un avocat plus âgé que lui, Trevor, à qui il a bien rendu service. Devenant son homme à tout faire, Gene et Trevor vont se rapprocher, Trevor le prenant sous son aile pour lui faire découvrir le monde moderne. Mais chacun cache ses faiblesses et ses fêlures car la vie ne les a pas épargnés.
J'ai de suite été charmée par la narration de Kaya Azuma et sa teinte nostalgique et rétro. Le récit se fait par le biais de "Gene" le neveu de Trevor qui, un jour, tombe sur le journal intime de cet oncle qui lui semble si froid au premier abord. Il ne peut s'empêcher de le lire et découvre la relation que ce dernier avait avec Gene premier du nom, bien des années plus tôt.
L'ambiance du titre est magnifique, lente et inexorable, pleine de passion très très contenue et de sentiments retenus. C'est une superbe histoire en devenir mais également le triste portrait d'une époque où il était encore très dur de se revendiquer homosexuel pour s'assumer et vivre pleinement en tant que tel aux Etats-Unis, lieu de l'histoire. Trevor porte donc un terrible masque qui est en passe de l'étouffer quand il rencontre Gene.
Au début, c'est surtout une belle amitié qui semble se nouer entre les deux hommes pourtant à des âges bien différents de leur vie, mais les secrets et blessures qu'ils cachent vont les rapprocher. En plus de son homosexualité, Trevor porte un autre poids sur les épaules que seul Gene sera en mesure de l'aider à accepter. Gene, lui, a fui sa famille Amish dont il ne supportait plus les contraintes, lui dont la curiosité était étouffée. Trevor s'emploie donc à lui faire découvrir la vie hors des murs de son peuple. Il nourrit sa curiosité et l'aide à approfondir celle-ci tel un parent prenant son petit sous son aile.
Mais des sentiments plus complexes vont venir s'en mêler et la beauté du titre est d'avoir pris le temps de les faire naître et de les nourrir avant de les voir s'épanouir. L'histoire est donc douce et âpre, douce et amère, avec une pointe de nostalgie certaine ressentie dans les écrits de Trevor sur cette période. Le tempo est lent mais sourd et entêtant au fur et à mesure. On sent bien la retenue de chacun, ses interrogations, son envie de surtout ne pas briser la jolie bulle dans laquelle ils vivent. C'est très touchant surtout que ce sont deux très belles personnes, ce qu'on entrapercevoit aussi bien dans les souvenirs de leurs passés respectifs que dans leurs actions présentes, Trevor étant par exemple un avocat qui défend la veuve et l'orphelin.
L'histoire est cependant un huis clos un peu étouffant. Cela peut inquiéter de voir un si jeune garçon passer de l'emprise de sa famille, à celle peut-être non voulue mais existante quand même de cet homme qui le recueille. Gene est comme un jeune faon qui vient de naître, il accorde son amour et sa confiance au premier qui l'aide, comme ça sans réfléchir. Il serait intéressant de se questionner sur le bien fondé de cette relation et la véritable liberté en quelque sorte de Gene, dont les propos finaux sur Trevor me font un peu peur pour ma part, même si le reste avait été bien mené jusque là.
En ce concerne, les dessins de Kaza Azuma, il faut reconnaitre un talent certain à la mangaka. Il suffisait juste de regarder la couverture pour s'en convaincre mais l'intérieur n'est pas en reste. Elle sait donner des traits très doux à ses personnages, leur conférer une belle profondeur d'émotion. Même si la composition des pages est assez classique, elle a également un vrai souci du détail, et l'époque de l'histoire est parfaitement retranscrite ici aussi bien dans les décors intérieurs qu'extérieurs.
Ainsi comme me l'avait prédit La pomme qui rougit, Dear Gene fut une très belle lecture vraiment émouvante qui démarre lentement mais nous ensorcelle par l'émotion que dégage la relation qui se noue entre ces deux très beaux personnages. J'ai aimé son côté rétro, j'ai aimé l'originalité du personnage Amish, j'ai aimé que l'autrice prenne son temps, et je n'ai hâte que d'une chose, de poursuivre pour voir comment on en est arrivé là dans le futur.
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Depuis début janvier, je suis tombée très sévèrement dans le yaoi, un genre que je ne lisais absolument pas avant. J'ai d'ailleurs eu du mal à me remettre aux romans tellement mon addiction est forte ! Certes, il y a eu des lectures que je n'ai pas aimées, mais elles sont peu nombreuses face aux immenses coups de coeur sidéraux que j'ai pu avoir ! Et s'il y a bien un titre que je peux mettre dans ma liste des meilleurs yaoi que je n'ai jamais lus, c'est bien My Rumspringa.
J'ai lu ce manga au moins une vingtaine de fois et je ne m'en lasse toujours pas tellement j'ai adoré ! C'est le second manga de Kaya Azuma, un one-shot qui se passe aux États-Unis dans les années 1980 et qui met brillamment en scène un jeune danseur désillusionné et un jeune amish qui ne connaît rien du monde.
Oz a toujours eu une passion pour la danse et pourtant, il a fui New York et ses promesses pour devenir barman dans une petite ville. Et pour arrondir ses fins de mois, il se prostitue auprès d'hommes de la région. C'est comme ça qu'il rencontre Théo. le prenant pour un client, il l'entraîne dans sa chambre, mais en réalité le jeune amish voulait juste commander à boire et ne savait pas comment s'y prendre. Touché par sa naïveté sincère, Oz décide de l'aider et de lui apprendre comment vivre dans ce monde. Car Théo a débuté son rumspringa, une période pendant laquelle les jeunes de la communauté ont le droit d'aller découvrir le monde moderne avant de devenir pleinement amish. La relation entre Oz et Théo va vite se transformer en quelque chose de plus passionnel, cependant que va-t-il advenir d'eux quand Théo devra rentrer chez lui ?
Pour le coup, le thème du manga est vraiment très original. On ne connaît pas grand-chose des amish en Europe, à part ce qu'on peut voir dans les films ou la littérature. Ici, la mangaka traite ce sujet sans jugement aucun. A travers Théo, elle montre objectivement les attraits d'une vie reculée loin de l'effervescence moderne mais aussi ses limites. Et, à l'inverse, il en va de même sur le regard qu'elle porte sur la société moderne à travers Oz. Pour autant, les personnages ne sont pas épargnés et sont confrontés à des choix déchirants qui leur demandent d'abandonner leur confort pour l'inconnu.
J'ai trouvé la narration de ce manga belle et particulièrement bien menée, ce qui donne beaucoup de réalisme et de justesse dans les émotions que transmettent les personnages. Comme la mangaka le confirme sur la jaquette, on sent que la mise en scène est très inspirée du cinéma, notamment avec les scènes du début et de la fin mais aussi avec la reconstitution des années 1980. Et, évidemment, j'ai trouvé le dessin superbe !
Concernant les personnages, je me suis immédiatement attachée aussi bien à Oz qu'à Théo ! Si Oz apparaît comme plus mature, il est en réalité plus fragile que Théo qui, derrière sa naïveté, est beaucoup plus sûr de lui. Les deux se complètent très bien, j'ai beaucoup aimé comment leur relation évolue au fil des pages, ils m'ont émue. Il y a peu de personnages secondaires, mais ils sont tout aussi intéressants. Notamment Chloé qui a fait le choix de renoncer à ses rêves pour devenir amish par amour, alors qu'elle voulait clairement rester à New York.
Si je devais nommer quelque chose que j'ai moins apprécié dans le manga ce serait les passages dans lesquels Théo et les siens parlent allemand. On ne sait pas vraiment quand cela se produit, c'est plutôt gênant. C'est quand les autres disent qu'ils ne comprennent pas qu'on sait qu'ils parlent allemand. J'aurais aimé que le changement de langage soit notifié, par exemple, avec un changement de typo, comme je l'ai vu faire un peu partout.
Ce manga est absolument sublime ! Que ce soit la complexité des personnages, l'histoire, le dessin, la romance… tout m'a plu. C'est donc un immense coup de coeur ! Un spin-off de My rumspringa est sorti il y a quelques mois, Dear Gene. Cette fois, l'histoire se passe dans les années 1970 avec Gene (ou Jean dans MR), le premier du groupe d'amish à avoir quitté la communauté. Je n'en ai lu que des critiques extatiques, ce sera ma prochaine lecture !
Lien : https://lesaffamesdelecture...
J'ai lu ce manga au moins une vingtaine de fois et je ne m'en lasse toujours pas tellement j'ai adoré ! C'est le second manga de Kaya Azuma, un one-shot qui se passe aux États-Unis dans les années 1980 et qui met brillamment en scène un jeune danseur désillusionné et un jeune amish qui ne connaît rien du monde.
Oz a toujours eu une passion pour la danse et pourtant, il a fui New York et ses promesses pour devenir barman dans une petite ville. Et pour arrondir ses fins de mois, il se prostitue auprès d'hommes de la région. C'est comme ça qu'il rencontre Théo. le prenant pour un client, il l'entraîne dans sa chambre, mais en réalité le jeune amish voulait juste commander à boire et ne savait pas comment s'y prendre. Touché par sa naïveté sincère, Oz décide de l'aider et de lui apprendre comment vivre dans ce monde. Car Théo a débuté son rumspringa, une période pendant laquelle les jeunes de la communauté ont le droit d'aller découvrir le monde moderne avant de devenir pleinement amish. La relation entre Oz et Théo va vite se transformer en quelque chose de plus passionnel, cependant que va-t-il advenir d'eux quand Théo devra rentrer chez lui ?
Pour le coup, le thème du manga est vraiment très original. On ne connaît pas grand-chose des amish en Europe, à part ce qu'on peut voir dans les films ou la littérature. Ici, la mangaka traite ce sujet sans jugement aucun. A travers Théo, elle montre objectivement les attraits d'une vie reculée loin de l'effervescence moderne mais aussi ses limites. Et, à l'inverse, il en va de même sur le regard qu'elle porte sur la société moderne à travers Oz. Pour autant, les personnages ne sont pas épargnés et sont confrontés à des choix déchirants qui leur demandent d'abandonner leur confort pour l'inconnu.
J'ai trouvé la narration de ce manga belle et particulièrement bien menée, ce qui donne beaucoup de réalisme et de justesse dans les émotions que transmettent les personnages. Comme la mangaka le confirme sur la jaquette, on sent que la mise en scène est très inspirée du cinéma, notamment avec les scènes du début et de la fin mais aussi avec la reconstitution des années 1980. Et, évidemment, j'ai trouvé le dessin superbe !
Concernant les personnages, je me suis immédiatement attachée aussi bien à Oz qu'à Théo ! Si Oz apparaît comme plus mature, il est en réalité plus fragile que Théo qui, derrière sa naïveté, est beaucoup plus sûr de lui. Les deux se complètent très bien, j'ai beaucoup aimé comment leur relation évolue au fil des pages, ils m'ont émue. Il y a peu de personnages secondaires, mais ils sont tout aussi intéressants. Notamment Chloé qui a fait le choix de renoncer à ses rêves pour devenir amish par amour, alors qu'elle voulait clairement rester à New York.
Si je devais nommer quelque chose que j'ai moins apprécié dans le manga ce serait les passages dans lesquels Théo et les siens parlent allemand. On ne sait pas vraiment quand cela se produit, c'est plutôt gênant. C'est quand les autres disent qu'ils ne comprennent pas qu'on sait qu'ils parlent allemand. J'aurais aimé que le changement de langage soit notifié, par exemple, avec un changement de typo, comme je l'ai vu faire un peu partout.
Ce manga est absolument sublime ! Que ce soit la complexité des personnages, l'histoire, le dessin, la romance… tout m'a plu. C'est donc un immense coup de coeur ! Un spin-off de My rumspringa est sorti il y a quelques mois, Dear Gene. Cette fois, l'histoire se passe dans les années 1970 avec Gene (ou Jean dans MR), le premier du groupe d'amish à avoir quitté la communauté. Je n'en ai lu que des critiques extatiques, ce sera ma prochaine lecture !
Lien : https://lesaffamesdelecture...
Je suis tellement fan de cette mangaka ! J’ai eu des immenses coups de cœur pour My Rumspringa et Dear Gene, deux titres absolument incroyables qui sont jusqu’à présent mes BL préférés. Aussi, je me devais de me procurer son premier titre, à la couverture plus qu’explicite. Ici, on change totalement d’ambiance pour un récit plein d’humour et totalement décalé.
Sakurada est un employé plutôt inutile dans son entreprise. Il ne fait preuve d’aucun effort et se contente de flemmarder en matant ses collègues. Jusqu’au jour où son patron lui attribue un nouveau en formation. Mibu a tout pour réussir, un CV incroyable et un physique parfait en plus d’être très doué au travail. Mais alors que Sakurada n’a rien à voir avec ses performances, Mibu n’arrête pas de clamer qu’il ne pourrait rien faire sans lui. C’est étrange, mais Sakurada invite quand même son collègue à boire pour le remercier. Cette nuit-là, il se réveille attaché sur une chaise dans un love hôtel, alors que Mibu lui montre enfin son vrai visage…
Autant le dire de suite, ce manga n’a vraiment rien à voir avec les autres titres de Kaya Azuma. Mais alors, rien du tout ! Je n’avais encore jamais lu quelque chose comme ça, ça m’a pris par surprise et j’ai adoré !
J’avertis de suite, le manga est pire que la couverture. C’est extrêmement explicite, rien n’est censuré et les scènes sont même très exagérées avec beaucoup de sadomasochisme. Je pense que la mangaka s’est totalement lâchée avec ce titre. Par contre, je n’ai pas trouvé qu’il y avait de relâchement sur le dessin, au contraire ! C’est superbe, certaines scènes sont incroyables de détails, on reconnait le style de la mangaka et on peut dire qu’elle aime les hommes en costumes avec des lunettes…
J’ai rarement autant ri avec un manga. C’est tellement absurde, même les bonus avec les personnages secondaires sont hilarants ! Il y a des moments qui provoques des attentes, et en fait il se passe non pas l’inverse mais ce à quoi on ne se serait jamais attendu ! Et même en proposant une histoire si absurde, la mangaka arrive à créer des personnages complexes qu’elle étoffe au fil des pages.
Non, vraiment j’ai adoré ! C’était tellement surprenant et drôle, je ne pensais pas qu’avec ses autres mangas Kaya Azuma pouvait écrire quelque chose d’aussi décalé. C’est génial, rien que de m’imaginer la tête de Mibu enfant me fait encore rire. À la fin, j’en voulais encore !
Sakurada est un employé plutôt inutile dans son entreprise. Il ne fait preuve d’aucun effort et se contente de flemmarder en matant ses collègues. Jusqu’au jour où son patron lui attribue un nouveau en formation. Mibu a tout pour réussir, un CV incroyable et un physique parfait en plus d’être très doué au travail. Mais alors que Sakurada n’a rien à voir avec ses performances, Mibu n’arrête pas de clamer qu’il ne pourrait rien faire sans lui. C’est étrange, mais Sakurada invite quand même son collègue à boire pour le remercier. Cette nuit-là, il se réveille attaché sur une chaise dans un love hôtel, alors que Mibu lui montre enfin son vrai visage…
Autant le dire de suite, ce manga n’a vraiment rien à voir avec les autres titres de Kaya Azuma. Mais alors, rien du tout ! Je n’avais encore jamais lu quelque chose comme ça, ça m’a pris par surprise et j’ai adoré !
J’avertis de suite, le manga est pire que la couverture. C’est extrêmement explicite, rien n’est censuré et les scènes sont même très exagérées avec beaucoup de sadomasochisme. Je pense que la mangaka s’est totalement lâchée avec ce titre. Par contre, je n’ai pas trouvé qu’il y avait de relâchement sur le dessin, au contraire ! C’est superbe, certaines scènes sont incroyables de détails, on reconnait le style de la mangaka et on peut dire qu’elle aime les hommes en costumes avec des lunettes…
J’ai rarement autant ri avec un manga. C’est tellement absurde, même les bonus avec les personnages secondaires sont hilarants ! Il y a des moments qui provoques des attentes, et en fait il se passe non pas l’inverse mais ce à quoi on ne se serait jamais attendu ! Et même en proposant une histoire si absurde, la mangaka arrive à créer des personnages complexes qu’elle étoffe au fil des pages.
Non, vraiment j’ai adoré ! C’était tellement surprenant et drôle, je ne pensais pas qu’avec ses autres mangas Kaya Azuma pouvait écrire quelque chose d’aussi décalé. C’est génial, rien que de m’imaginer la tête de Mibu enfant me fait encore rire. À la fin, j’en voulais encore !
Est-ce moi ou on ne peut avoir que des coups de coeur avec les mangas de Kaya Azuma ? Déjà, il y a quelques mois, je vibrais pour le si beau et émouvant récit de My Rumspringa, un one-shot qui mettait brillamment en scène la rencontre entre un amish et un jeune danseur dans l'Amérique des années 1980. Mais avec Dear Gene, j'ai été bouleversée. Déjà, rien qu'à voir la couverture du manga, j'étais sûre que j'allais avoir un coup de coeur. Honnêtement, c'est une des plus belles couv' que j'ai dans ma bibliothèque de BL !
Mêlant deux temporalités, le manga est un spin-off de My Rumspringa dans lequel on rencontre Gene (ou Jean, la traduction a changé, le grand-frère de Dany) qui a quitté sa communauté amish pour vivre dans le monde moderne.
Au début des années 1990, le jeune Gene, 15 ans, est envoyé chez son oncle Trevor à New York pour les vacances. En échange de l'hébergement, l'adolescent doit remettre en état le bureau de son oncle qui croule littéralement sous les papiers, les livres et les plantes. Gene n'apprécie pas vraiment Trevor qu'il ne connaît pas, qu'il trouve bizarre et mystérieux. Cependant, alors qu'il range le bureau, il découvre le journal intime de son oncle qui raconte sa rencontre, et sa vie dans les 1970, avec un jeune homme qui s'appelle également Gene…
Un soir d'hiver de 1973, c'est un sans-abri qui aide le jeune avocat Trevor à récupérer des papiers très importants qu'il a bêtement perdu. Trevor l'emmène alors chez lui pour le remercier et lui propose de travailler pour lui en tant qu'homme de ménage en échange d'un salaire, du gîte et du couvert. Mais lorsqu'il se rend compte que Gene est un amish qui ne connaît rien à la vie moderne, il décide de l'aider à s'intégrer et s'occuper de son avenir. de simple cohabitation, la relation qui se tisse entre eux devient de plus en plus profonde… Mais Trevor n'est pas prêt à laisser quiconque rentrer dans sa vie.
Le manga commence avec la citation qui introduit cet article : on est ainsi immédiatement plongés dans l'évolution de la relation entre Trevor et Gene, mais on sait de suite qu'il va y avoir un adieu ou bien une fin. Dès le début de la lecture, avec ce bureau laissé à l'abandon et les premiers mots du journal de Trevor, une sorte de nostalgie mélancolique teinte le récit et rend chaque événement du passé profondément émouvant. le manga est brillamment construit pour permettre à la fois de s'interroger sur l'absence de Gene dans le présent, et sur le déroulement des événements du passé. C'est juste incroyablement puissant !
Aussi, sans aucune surprise, j'ai été profondément touchée par Gene, l'amish, qui a fait le choix de partir de sa communauté. Ça n'est pas traité de façon positive ou négative, mais juste comme un choix qui a des conséquences, quelles qu'elles soient. Gene est entier, fort et intelligent, il sait ce qu'il a dû laisser derrière lui et, malgré ce traumatisme, il ne regrette pas un instant d'être parti. À l'opposé, Trevor est incroyablement généreux, mais il se méprise et est lâche. Lui fait le choix conscient de cacher ce qu'il est pour sa tranquillité et une vie confortable, quitte à en souffrir. Vivre au quotidien avec Gene va tout bouleverser chez lui, malgré l'épaisse muraille qu'il semble avoir érigée entre lui et les autres.
L'histoire prend vraiment son temps et leur relation s'approfondit au fil des années pour voir s'installer entre eux une très forte connexion émotionnelle. Vraiment, voir à quel point les personnages tiennent à l'autre, les voir se découvrir dans l'intimité de l'appartement, les voir évoluer jusqu'à l'explosion finale, c'était bouleversant.
Le présent n'est pas oublié car c'est à travers la lecture du journal par le neveu de Trevor, qui s'appelle également Gene, que l'on peut suivre les événements. Je me suis vite attachée à cet adolescent qui, bien qu'on ne le voie pas beaucoup dans ce tome, semble quelque peu perdu. Honnêtement, je me doute de ce qui lui arrive, aussi j'espère qu'il appréciera Trevor dans la suite. Enfermé dans ce bureau qu'il est sensé ranger, il passe plutôt son temps à se plonger dans le passé de cet oncle, qu'il ne connaît finalement pas du tout, pour découvrir ses secrets…
À propos du dessin, on retrouve le joli et impeccable trait graphique de Kaya Azuma qui met magnifiquement en scène ses personnages et les fait vibrer d'émotions à travers tout le manga. C'est beau, ça fourmille de détails, la reconstitution des deux époques est impressionnante et on en veut tellement plus !
Ainsi, et ça ne pouvait en être autrement, j'ai eu un immense et vibrant coup de coeur pour ce premier tome de Dear Gene. La fin est particulièrement émouvante, aussi il me tarde énormément de lire la suite, même si j'appréhende de savoir ce qui est arrivé à Gene. Il y a tellement de questions qui restent sans réponses ! le tome 2 n'ayant toujours pas été publié au Japon, autant dire qu'il va falloir attendre malheureusement longtemps avant de l'avoir chez nous… C'est tellement frustrant !
Lien : https://lesaffamesdelecture...
Mêlant deux temporalités, le manga est un spin-off de My Rumspringa dans lequel on rencontre Gene (ou Jean, la traduction a changé, le grand-frère de Dany) qui a quitté sa communauté amish pour vivre dans le monde moderne.
Au début des années 1990, le jeune Gene, 15 ans, est envoyé chez son oncle Trevor à New York pour les vacances. En échange de l'hébergement, l'adolescent doit remettre en état le bureau de son oncle qui croule littéralement sous les papiers, les livres et les plantes. Gene n'apprécie pas vraiment Trevor qu'il ne connaît pas, qu'il trouve bizarre et mystérieux. Cependant, alors qu'il range le bureau, il découvre le journal intime de son oncle qui raconte sa rencontre, et sa vie dans les 1970, avec un jeune homme qui s'appelle également Gene…
Un soir d'hiver de 1973, c'est un sans-abri qui aide le jeune avocat Trevor à récupérer des papiers très importants qu'il a bêtement perdu. Trevor l'emmène alors chez lui pour le remercier et lui propose de travailler pour lui en tant qu'homme de ménage en échange d'un salaire, du gîte et du couvert. Mais lorsqu'il se rend compte que Gene est un amish qui ne connaît rien à la vie moderne, il décide de l'aider à s'intégrer et s'occuper de son avenir. de simple cohabitation, la relation qui se tisse entre eux devient de plus en plus profonde… Mais Trevor n'est pas prêt à laisser quiconque rentrer dans sa vie.
Le manga commence avec la citation qui introduit cet article : on est ainsi immédiatement plongés dans l'évolution de la relation entre Trevor et Gene, mais on sait de suite qu'il va y avoir un adieu ou bien une fin. Dès le début de la lecture, avec ce bureau laissé à l'abandon et les premiers mots du journal de Trevor, une sorte de nostalgie mélancolique teinte le récit et rend chaque événement du passé profondément émouvant. le manga est brillamment construit pour permettre à la fois de s'interroger sur l'absence de Gene dans le présent, et sur le déroulement des événements du passé. C'est juste incroyablement puissant !
Aussi, sans aucune surprise, j'ai été profondément touchée par Gene, l'amish, qui a fait le choix de partir de sa communauté. Ça n'est pas traité de façon positive ou négative, mais juste comme un choix qui a des conséquences, quelles qu'elles soient. Gene est entier, fort et intelligent, il sait ce qu'il a dû laisser derrière lui et, malgré ce traumatisme, il ne regrette pas un instant d'être parti. À l'opposé, Trevor est incroyablement généreux, mais il se méprise et est lâche. Lui fait le choix conscient de cacher ce qu'il est pour sa tranquillité et une vie confortable, quitte à en souffrir. Vivre au quotidien avec Gene va tout bouleverser chez lui, malgré l'épaisse muraille qu'il semble avoir érigée entre lui et les autres.
L'histoire prend vraiment son temps et leur relation s'approfondit au fil des années pour voir s'installer entre eux une très forte connexion émotionnelle. Vraiment, voir à quel point les personnages tiennent à l'autre, les voir se découvrir dans l'intimité de l'appartement, les voir évoluer jusqu'à l'explosion finale, c'était bouleversant.
Le présent n'est pas oublié car c'est à travers la lecture du journal par le neveu de Trevor, qui s'appelle également Gene, que l'on peut suivre les événements. Je me suis vite attachée à cet adolescent qui, bien qu'on ne le voie pas beaucoup dans ce tome, semble quelque peu perdu. Honnêtement, je me doute de ce qui lui arrive, aussi j'espère qu'il appréciera Trevor dans la suite. Enfermé dans ce bureau qu'il est sensé ranger, il passe plutôt son temps à se plonger dans le passé de cet oncle, qu'il ne connaît finalement pas du tout, pour découvrir ses secrets…
À propos du dessin, on retrouve le joli et impeccable trait graphique de Kaya Azuma qui met magnifiquement en scène ses personnages et les fait vibrer d'émotions à travers tout le manga. C'est beau, ça fourmille de détails, la reconstitution des deux époques est impressionnante et on en veut tellement plus !
Ainsi, et ça ne pouvait en être autrement, j'ai eu un immense et vibrant coup de coeur pour ce premier tome de Dear Gene. La fin est particulièrement émouvante, aussi il me tarde énormément de lire la suite, même si j'appréhende de savoir ce qui est arrivé à Gene. Il y a tellement de questions qui restent sans réponses ! le tome 2 n'ayant toujours pas été publié au Japon, autant dire qu'il va falloir attendre malheureusement longtemps avant de l'avoir chez nous… C'est tellement frustrant !
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Nous voici, avec une histoire d'amour douce et intense qui met en scène Trevor un avocat proche de la trentaine et Gene un jeune homme Amish ! Mais leur histoire ne commence pas à notre époque, elle débute en 1973. Et oui, mais nous découvrons cette histoire des années après, en 1992, avec les yeux de Gene, le jeune neveu de Trevor
En effet, ce dernier va se retrouver coincé en vacances chez son oncle. Chargé de nettoyage dans le bureau de se dernier ! En effectuant sa tâche, il va tomber sur le journal intime de Trevor et de son histoire d'amour avec un certain "Gene"
Nous plongeons ainsi dans une histoire des plus belle et des plus touchante ! Que j'ai aimé Trevor, cet adulte emplit de doutes, de craintes et de non-dits envers sa famille mais Trevor n'est pas lui même sans Gene, se jeune homme plein de mélancolie et de regret. Ensemble il forme un tout, il se complète et s'aide mutuellement à avancer ! Suivre leur évolution est juste époustouflants !
C'est un récit , beau, doux et plein de poésie que nous offre l'auteur, c'est le genre de titre que j'adore ! J'ai tellement peur et hâte de lire la suite, mon cœur est emplit de questions... Ou est Gene ? Pourquoi Trevor se retrouve seul ? Des questions déchirante que j'ai hâte de combler.
J'attends la suite, mais ce manga prend le chemin du coup de cœur
Lien : https://www.instagram.com/p/..
En effet, ce dernier va se retrouver coincé en vacances chez son oncle. Chargé de nettoyage dans le bureau de se dernier ! En effectuant sa tâche, il va tomber sur le journal intime de Trevor et de son histoire d'amour avec un certain "Gene"
Nous plongeons ainsi dans une histoire des plus belle et des plus touchante ! Que j'ai aimé Trevor, cet adulte emplit de doutes, de craintes et de non-dits envers sa famille mais Trevor n'est pas lui même sans Gene, se jeune homme plein de mélancolie et de regret. Ensemble il forme un tout, il se complète et s'aide mutuellement à avancer ! Suivre leur évolution est juste époustouflants !
C'est un récit , beau, doux et plein de poésie que nous offre l'auteur, c'est le genre de titre que j'adore ! J'ai tellement peur et hâte de lire la suite, mon cœur est emplit de questions... Ou est Gene ? Pourquoi Trevor se retrouve seul ? Des questions déchirante que j'ai hâte de combler.
J'attends la suite, mais ce manga prend le chemin du coup de cœur
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Une romance aussi douce que magnifique où deux hommes, l’un Amish et l’autre Gigolo dans un bar, vont se rencontrer et partager leur vie, leur culture, et beaucoup d’autres choses. Le fait que cette histoire se passe lors des années 80 rajoute énormément de charme à l’oeuvre. La culture des Amish est merveilleusement bien mise en avant. De plus, Kaya Azuma nous propose de découvrir, avec les personnages, les musiques, la littérature mais aussi le cinéma de l’époque.
On apprend beaucoup de choses sur cette culture pas mal méconnue encore aujourd'hui. Le style graphique de l’auteure est sublime, Les dessins décrivent parfaitement les sentiments, émotions et états d’esprit des personnages. Ils nous offrent également une immersion totale dans cet univers !
On apprend beaucoup de choses sur cette culture pas mal méconnue encore aujourd'hui. Le style graphique de l’auteure est sublime, Les dessins décrivent parfaitement les sentiments, émotions et états d’esprit des personnages. Ils nous offrent également une immersion totale dans cet univers !
Un de mes OS yaoi préféré et de loin ! "My Rumspringa" nous raconte l'histoire et la romance entre Oz, un danseur gigolo, et Théo, un amish, dans les années 80. L'histoire est douce, mignonne et bien construite, on a l'impression de lire 3 tomes en 1.
L'auteure, a travers son œuvre, nous permet dans apprendre plus sur la communauté des amish tout en restant dans le respect et la bienveillance. C'est un point que j'ai beaucoup apprécié ^^.
J'aime beaucoup la relation que tisse Théo et Oz durant le manga. Celle-ci est belle, triste et touchante à la fois.
Je ne peux que vous recommander ce yaoi qui mêle romance, quête initiatique et douceur !
L'auteure, a travers son œuvre, nous permet dans apprendre plus sur la communauté des amish tout en restant dans le respect et la bienveillance. C'est un point que j'ai beaucoup apprécié ^^.
J'aime beaucoup la relation que tisse Théo et Oz durant le manga. Celle-ci est belle, triste et touchante à la fois.
Je ne peux que vous recommander ce yaoi qui mêle romance, quête initiatique et douceur !
Une histoire d'amour très douce et intense. Les traits de dessin sont magnifiques, les personnages sont très bien structurés et intéressants. Le scénario choisit et l'époque du déroulement de l'histoire est une des éléments que j'ai le plus aprecié. J'ai hâte de continuer l'histoire de Gene et Trevor dans le tome 2 !
⚠ Pour un public averti, contient des scènes sexuelles ⚠
Je remercie les Éditions Boy’s love IDP pour l’envoi de cette lecture. Cette histoire est sublime et je suis déjà impatiente de découvrir le prochain tome tant j’ai aimé !
Gene part habiter chez son oncle Trevor à New York, autant vous dire qu’il n’est pas ravi d’être là. Ce dernier lui propose de nettoyer un de ses bureaux, c’est ce qu’il fait. C’est alors qu’il va tomber sur un vieux journal intime, datant de 1973 et d’une relation entre son oncle et un autre Gene.
Ce Gene-là, c’est un jeune homme que Trevor a rencontré alors qu’il avait perdu des documents importants d’une de ses affaires en cours. C’est Gene qui va récupérer ses documents. Lorsque Trevor apprend qu’il habite dans la rue, il lui propose directement de s’installer chez lui. Il ne va pas le laisser dehors en pleine tempête de neige.
L’histoire est magnifique et émouvante. C’est un Yaoi qui sort du lot. Le récit y est doux, délicat, prenant. Il y a une espèce de douceur et de finesse dans toutes les pages de ce manga.
J’ai aimé le caractère de Gene, mais aussi la profondeur que nous découvrons chez Trevor. Ces deux protagonistes sont bien travaillés et très touchants.
En bref, c’est une histoire qui m’a pris, m’a retourné le cœur et m’a touchée. J’ai adoré suivre Trevor et Gene dans ce premier tome et il me tarde de voir ce qui se passera dans la suite ! 😉
Lien : https://lapommequirougit.com..
Je remercie les Éditions Boy’s love IDP pour l’envoi de cette lecture. Cette histoire est sublime et je suis déjà impatiente de découvrir le prochain tome tant j’ai aimé !
Gene part habiter chez son oncle Trevor à New York, autant vous dire qu’il n’est pas ravi d’être là. Ce dernier lui propose de nettoyer un de ses bureaux, c’est ce qu’il fait. C’est alors qu’il va tomber sur un vieux journal intime, datant de 1973 et d’une relation entre son oncle et un autre Gene.
Ce Gene-là, c’est un jeune homme que Trevor a rencontré alors qu’il avait perdu des documents importants d’une de ses affaires en cours. C’est Gene qui va récupérer ses documents. Lorsque Trevor apprend qu’il habite dans la rue, il lui propose directement de s’installer chez lui. Il ne va pas le laisser dehors en pleine tempête de neige.
L’histoire est magnifique et émouvante. C’est un Yaoi qui sort du lot. Le récit y est doux, délicat, prenant. Il y a une espèce de douceur et de finesse dans toutes les pages de ce manga.
J’ai aimé le caractère de Gene, mais aussi la profondeur que nous découvrons chez Trevor. Ces deux protagonistes sont bien travaillés et très touchants.
En bref, c’est une histoire qui m’a pris, m’a retourné le cœur et m’a touchée. J’ai adoré suivre Trevor et Gene dans ce premier tome et il me tarde de voir ce qui se passera dans la suite ! 😉
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Ça faisait un moment que je traînais ce manga, hésitant à le lire. Et, au final, j’ai été tout simplement subjugué par celui-ci ! 😍 Déjà, j’ai adoré le style des dessins. Et l’histoire… Mon dieu qu’elle est belle 🤩 On découvre l’histoire de Gene et Trevor qui est simplement magnifique 😍 Clairement, je suis tombé amoureuse de ce manga ! J’ai hâte que le tome 2 sorte et j’ai si peur de le lire en même temps… 🥹
EN TOUT CAS ! GROS COUP DE CŒUR DE MALADE ♥️♥️♥️
EN TOUT CAS ! GROS COUP DE CŒUR DE MALADE ♥️♥️♥️
L'histoire
Encore une très belle découverte chez Hana Collection avec Dear Gene de Kaya Azuma, mangaka que j’avais déjà pu découvrir avec le magnifique My Rumspringa dont cette série est le spin-off. Loin des clichés habituels, nous avons ici une très belle histoire d’amour qui se noue sur fond de sincérité et de maladresse. J’ai trouvé excellente l’idée que l’entrée en matière se fasse par le biais du neveu de l’un des deux héros, Trevor, qui par un concours de circonstances porte le même nom que l’homme dont s’était épris son oncle à l’époque. J’aime cette idée de découverte d’une histoire intime via l’écriture, il y a quelque chose de très profond je trouve dans la correspondance où l’on met forcément beaucoup de soi. Tout ça pour dire qu’on rentre vite dans le feu de l’action avec la touchante rencontre entre nos deux héros avec Gene qui rend un dossier oublié à Trevor par pur altruisme et ce dernier qui lui propose un toit et le couvert s’il accepte de ranger pour lui son bureau dans un désordre monumental. A partir de là, on apprend peu à peu à les connaître au même titre qu’eux.
Les personnages
Trevor est un personnage qui m’a beaucoup touchée. Il cherche à mener tranquillement sa vie sans faire de vagues quitte à endosser comme la plupart d’entre nous un masque en société pour qu’on lui fiche la paix. C’est une personne sérieuse, fiable, attentionnée et maladroite dans ses rapports aux autres. Il fait passer le bonheur des autres avant le sien quitte à se blesser lui-même. J’ai adoré toutes ses interactions avec Gene où il laisse enfin entrevoir la personne qu’il est réellement. Le passage où il le surprend dans une position disons « compromettante » me fait encore bien rire rien que d’y penser. J’apprécie aussi le fait qu’il ne soit pas parfait et qu’il soit par exemple incapable de tenir l’alcool alors que Gene boit ça comme du petit lait. Le passage où il évoque sa famille et son ressenti vis-à-vis d’elle était très touchant également en plus d’être réaliste. Gene est aussi un petit trésor en soi. Débarqué fraîchement de sa campagne, il est complètement largué niveau technologies même s’il a la capacité de rapidement apprendre et retenir les choses, intelligence qui lui vaut autant la louange que le mépris de certains vu que les Amish la prohibent. Son innocence teintée de courage quand il décide de quitter les siens au profit de la civilisation force l’admiration. J’aime aussi le fait qu’il réfléchisse profondément aux choses, qu’il ne se laisse pas marcher sur les pieds quitte à défendre ses opinions quand la situation l’exige et son côté franc quand il confronte directement Trevor au sujet des véritables sentiments qu’il éprouve à son égard. Il a aussi un côté fragile quand la nostalgie revient frapper à sa porte et que le doute l’envahit. Un très beau personnage dont j’ai hâte de connaître le devenir. Karen, l'ex-fiancée de Trevor, c'est là encore un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Pourtant simple romancière sans le sou à l'époque, Trevor n'hésite pas à la défendre quand on vient à contester ses droits pour un livre qu'elle a écrit. Touchée, elle décide de sortir avec lui puis de l'épouser avant de se rendre petit à petit compte qu'il aime en réalité les hommes. Loin d'être dégoûtée, elle se montre très compréhensive, décide de rester son amie et lui souhaite tout le bonheur du monde. C'est un vrai vent de fraîcheur dans ce manga et j'aime beaucoup la relation amicale qu'elle finit aussi par nouer avec Gene qui est devenu entre-temps un de ses grands admirateurs suite à la lecture d'un de ses livres qui avait provoqué chez lui un grand émoi.
J’ai tout aimé dans Dear Gene, la manière dont l’histoire est contée, les décors de l’époque, le réalisme avec lequel sont dépeints les émotions des personnages, la douceur mêlée de douleur qui se dégage quand la nature reprend ses droits au sein des souvenirs de Gene, la maladresse toute enfantine de ce dernier, les réflexions autour de l’éducation, de l’homosexualité, de la sexualité (pas de tabou sur la masturbation) et de la culture en général. Une très belle découverte dont j’attends la suite avec beaucoup d’impatience.
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Encore une très belle découverte chez Hana Collection avec Dear Gene de Kaya Azuma, mangaka que j’avais déjà pu découvrir avec le magnifique My Rumspringa dont cette série est le spin-off. Loin des clichés habituels, nous avons ici une très belle histoire d’amour qui se noue sur fond de sincérité et de maladresse. J’ai trouvé excellente l’idée que l’entrée en matière se fasse par le biais du neveu de l’un des deux héros, Trevor, qui par un concours de circonstances porte le même nom que l’homme dont s’était épris son oncle à l’époque. J’aime cette idée de découverte d’une histoire intime via l’écriture, il y a quelque chose de très profond je trouve dans la correspondance où l’on met forcément beaucoup de soi. Tout ça pour dire qu’on rentre vite dans le feu de l’action avec la touchante rencontre entre nos deux héros avec Gene qui rend un dossier oublié à Trevor par pur altruisme et ce dernier qui lui propose un toit et le couvert s’il accepte de ranger pour lui son bureau dans un désordre monumental. A partir de là, on apprend peu à peu à les connaître au même titre qu’eux.
Les personnages
Trevor est un personnage qui m’a beaucoup touchée. Il cherche à mener tranquillement sa vie sans faire de vagues quitte à endosser comme la plupart d’entre nous un masque en société pour qu’on lui fiche la paix. C’est une personne sérieuse, fiable, attentionnée et maladroite dans ses rapports aux autres. Il fait passer le bonheur des autres avant le sien quitte à se blesser lui-même. J’ai adoré toutes ses interactions avec Gene où il laisse enfin entrevoir la personne qu’il est réellement. Le passage où il le surprend dans une position disons « compromettante » me fait encore bien rire rien que d’y penser. J’apprécie aussi le fait qu’il ne soit pas parfait et qu’il soit par exemple incapable de tenir l’alcool alors que Gene boit ça comme du petit lait. Le passage où il évoque sa famille et son ressenti vis-à-vis d’elle était très touchant également en plus d’être réaliste. Gene est aussi un petit trésor en soi. Débarqué fraîchement de sa campagne, il est complètement largué niveau technologies même s’il a la capacité de rapidement apprendre et retenir les choses, intelligence qui lui vaut autant la louange que le mépris de certains vu que les Amish la prohibent. Son innocence teintée de courage quand il décide de quitter les siens au profit de la civilisation force l’admiration. J’aime aussi le fait qu’il réfléchisse profondément aux choses, qu’il ne se laisse pas marcher sur les pieds quitte à défendre ses opinions quand la situation l’exige et son côté franc quand il confronte directement Trevor au sujet des véritables sentiments qu’il éprouve à son égard. Il a aussi un côté fragile quand la nostalgie revient frapper à sa porte et que le doute l’envahit. Un très beau personnage dont j’ai hâte de connaître le devenir. Karen, l'ex-fiancée de Trevor, c'est là encore un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Pourtant simple romancière sans le sou à l'époque, Trevor n'hésite pas à la défendre quand on vient à contester ses droits pour un livre qu'elle a écrit. Touchée, elle décide de sortir avec lui puis de l'épouser avant de se rendre petit à petit compte qu'il aime en réalité les hommes. Loin d'être dégoûtée, elle se montre très compréhensive, décide de rester son amie et lui souhaite tout le bonheur du monde. C'est un vrai vent de fraîcheur dans ce manga et j'aime beaucoup la relation amicale qu'elle finit aussi par nouer avec Gene qui est devenu entre-temps un de ses grands admirateurs suite à la lecture d'un de ses livres qui avait provoqué chez lui un grand émoi.
J’ai tout aimé dans Dear Gene, la manière dont l’histoire est contée, les décors de l’époque, le réalisme avec lequel sont dépeints les émotions des personnages, la douceur mêlée de douleur qui se dégage quand la nature reprend ses droits au sein des souvenirs de Gene, la maladresse toute enfantine de ce dernier, les réflexions autour de l’éducation, de l’homosexualité, de la sexualité (pas de tabou sur la masturbation) et de la culture en général. Une très belle découverte dont j’attends la suite avec beaucoup d’impatience.
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Kaya Azuma nous propose une nouvelle fois, une histoire douce, reposante et très mature. À travers cette œuvre où nous suivons Trevor et Gene, nous apprenons d’avantages d’informations quant à la culture des Amish, et les conséquences de ne plus vouloir faire partie de ces anabaptistes.
Une histoire lourde en émotions où nous retrouvons différents sujets intéressants comme la sexualité, l’évolution, le respect et la compréhension qu’on les personnages entre eux, des thématiques traitées avec beaucoup de sérieux.
On y découvre, comme dans sa précédente œuvre, une époque différente de celle d’aujourd’hui. Un style de vie vintage où musique, cinéma, littérature animent ces rues américaines, et où nos héros devront faire face à certains problèmes universels de cette époque.
J'attends le deuxième tome avec impatience !! ^^
Une histoire lourde en émotions où nous retrouvons différents sujets intéressants comme la sexualité, l’évolution, le respect et la compréhension qu’on les personnages entre eux, des thématiques traitées avec beaucoup de sérieux.
On y découvre, comme dans sa précédente œuvre, une époque différente de celle d’aujourd’hui. Un style de vie vintage où musique, cinéma, littérature animent ces rues américaines, et où nos héros devront faire face à certains problèmes universels de cette époque.
J'attends le deuxième tome avec impatience !! ^^
C'est tellement un manga doudou que je ne sais pas vraiment ce que je pourrais dire d'autre dessus à part que c'est une chose toute mignonne qui réchauffe le coeur et qui fait passer un message apaisant auprès de la communauté LGBTQIA+ (personne n'abuse de personne, y'a de la compréhension et de l'acceptation, … un monde de bisounours qui fait du bien en soi!).
Kaya Azuma, avec ce premier volume, frappe à nouveau très juste, et nous livre un début de série ravissant, porté par des visuels canons, des personnages réussis et une atmosphère travaillée.
Lien : https://www.manga-news.com/i..
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