Nous avons cassé nos maisons de papier et de bois, légères et fragiles, et détruit nos minuscules jardins tapissés de mousses mélancoliques, puis nous avons sans trêve dressé des buildings, des immeubles résidentiels, des HLM, des usines, des autoroutes surélevées, se dit Shôzô. Des constructions de fer et de béton. Des constructions stables, sûres et résistantes, même parfois belles. Mais, en fin de compte, avons-nous fait autre chose qu'assembler et entasser des matériaux froids et rigides ? Nous avons enserré les espaces, sans le moindre intervalle, or, comme ici, c'est un vide glacial qui règne dans ces lieux ainsi clos.