Citations de Kiera Cass (1026)
- Non je n'ai pas l'étoffe d'un soldat. Mais s'il y a une chose que j'ai apprise durant la Sélection c'est que certains filles seraient capable de tuer pour obtenir ce qu'elles veulent. Ne vous laissez pas aveugler par les robes et les paillettes
La lâcheté n'est jamais une solution.
-Ne pleurez pas, très chère. Je bannirais éternellement les larmes de vos yeux si cela m'était possible...
-Je ne vous reverrai jamais. Par ma faute.
-Non, j'aurais dû être plus démonstratif.
-Et moi plus patiente.
-J'aurais dû vous demander votre main ce soir là, dans votre chambre.
-Oui, vous auriez dû.
-America, je ne sais pas combien de temps il nous reste ensemble, mais je ne veux pas le perdre à ressasser nos regrets.
-Moi non plus.
Je dépose un baiser au creux de sa paume, puis sur le bout de ses doigts. Il glisse une main dans mes cheveux et m'embrasse à pleine bouche. Le feu couve encore sous la cendre, ce baiser le prouve.
Je me dis parfois qu'on ressemble à un noeud, trop serré pour être délié.
Tout le monde semble croire que l'amour se résume à la beauté –à juste titre, peut-être. Vais-je découvrir que le prince Maxon cherche une potiche qui fera joli sur les photos officielles, pas son âme sœur ? Quelle perspective terrifiante, non ?
L'amour, c'est une peur qui vous donne des ailes.
- Maxon ?
- Oui ?
- Si la situation était différente, si vous n'étiez pas prince et vous pouviez choisir votre métier, c'est ça ce que vous choisiriez ?
- Photographe, vous voulez dire ?
- Oui.
- Absoluement. Photographe d'art, ou spécialisé dans les portraits de famille. Ou pour la publicité, n'importe quoi ferait l'affaire. C'est ma passion. Vous pouvez le constater par vous-même, je crois.
- Oui, je le vois bien.
- Alors pourquoi me poser la question ?
- C'est juste que... vous deviendriez un Cinq.
- Et ce serait une fierté pour moi, me répond Maxon avec un sourire serein.
- Pour moi aussi.
(Page 263)
Une personne ne se limite pas à ce qu'elle laisse voir. Elle ne se limite pas à sa lignée, à sa patrie. Elle a une identité propre. Et il faut creuser sous la surface pour aller à la rencontre de sa nature profonde.
Elle m'avait dit un jour que l'âge finirait par lui voler sa dextérité et qu'elle ne pourrait plus frapper qu'une ou deux touches à la fois. Cet âge n'était pas encore arrivé.
Je ne me souciais pas non plus de l’avenir. Parce que rien ne comptait plus à mes yeux que son amour...
Et je finis par m'endormir, son amour gravé dans mon cœur.
- Dans ce cas, je vous envie, rétorque le prince, soudain jaloux. Mes parents se sont rencontrés grâce à la Sélection et ils ne se sont pas quittés depuis. J'espère trouver le bonheur, moi aussi. Trouver une femme qui captera l'affection de tous mes sujets, qui sera ma compagne et charmera les dirigeants des autres nations. L'amie de mes amis, et ma confidente.
Je n'arrive plus à retenir mes larmes. je repense à Aspen et aux horreurs que j'ai faites sous l'influence de la colère. Tout en reniflant, je lui demande :
- Maxon ? Pourrez-vous... un jour... me pardonner... ?
Je n'ai pas besoin d'achever ma confession. Il s'approche de moi et essuie mes larmes de sa main puissante.
- Vous pardonnez quoi ? Notre petite dispute ? C'est déjà oublié. Vos sentiments qui tardent à rejoindre les miens ? Je suis prêt à prendre mon mal en patience. Je ne vois pas ce que vous avez fait d'impardonnable. Dois-je vous rappeler le genou dans mes parties sensible ?
J'éclate de rire. Maxon semble s'en amuser lui aussi avant de retrouver son sérieux.
Quand je t'ai dit que je t'aimerai jusqu'à la fin de mes jours, j'étais sincère.Et je pense que si nous étions restés en Caroline, on se serait mariés, on aurait été heureux ensemble.Pauvres, mais heureux.Mais on n'est pas restés en Caroline.Et tu as changé.Moi aussi j'ai changé.Quand tu as dit que je n'ai jamais laissé de chance à une autre fille, tu avais raison.Pourquoi je serais allé voir si l'herbe était plus verte ailleurs, puisque je t'avais toi, America. J'ai mis du temps à comprendre que tu en avais assez. Et j'en ai assez, moi aussi.
Je le fixe stupéfaite
-Tu auras toujours une place dans mon coeur, mais je ne suis plus amoureux de toi. Tu merites mieux qu'un garçon qui reste par obligation.
-Et tu mérites mieux qu'une fille qui se rabat sur toi par débit amoureux.
La voilà, ma grande ambition. Devenir la princesse d’Aspen, pas celle d’Illéa.
Quelques secondes plus tard, les vivats enthousiastes du peuple se métamorphosent en sifflets ; je me tords le cou pour voir ce qui a provoqué sa colère...
... et ce que je vois me soulève le cœur.
Je le serre contre moi et nous échangeons un baiser fougueux - un baiser d'adieu. Et parce que Illea est enlisé dans des lois injustes, parce que nous avons dû vivre dans la clandestinité, je ne peux même pas crier son nom. Ni lui lancer une dernière fois que je l'aime.
Le choc. La Sélection va se poursuivre et j’ai encore toutes mes chances, d’autant que le peuple est derrière moi.
Maxon s'agrippe à l'uniforme d'Aspen comme un noyé à sa bouée.
-Elle doit vivre. Vous comprenez ? Elle doit vivre, quel qu'en soit le prix.
Aspen acquiesce et il m'attrape par le bras avec une force quasi surhumaine.
-Non ! Maxon, je t'en supplie !
-Sois heureuse, souffle-t-il en me serrant la main une dernière fois tandis qu'Aspen m'entraîne à l'extérieur de la salle.
Lorsque ses lèvres s'aventurent dans mon cou, je souffle :
- Ils vont te tuer si tu fais ça.
- Et je vais mourir si je ne t'embrasse pas.