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4.19/5 (sur 26 notes)

Biographie :

Née un peu avant la chute du mur de Berlin, Kim s’est mise à dévorer des livres dès son apprentissage de la lecture. Elle lit des classiques tels que la série de Tolkien ou des légendes Arthuriennes, puis des ouvrages moins connus, qui lui inspirent des univers médiévaux. Plus tard viendront s’y ajouter des romances M/M.

Dès ses douze ans, elle commence à coucher sur papier les idées qui peuplent son esprit. En grandissant, ses écrits évoluent et continuent de l’accompagner au quotidien, en plus d’un travail qu’elle adore.

Source : Reines-Beaux
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Je me retins d’envoyer un oreiller à la tête du gredin. Si je le faisais, je devrais m’en passer pour dormir ou me lever pour le récupérer et je n’avais aucun désir d’exécuter l’une ou l’autre de ses tâches. Mon regard fixé au plafond, je revis l’expression d’Alrik à son entrée sous ma tente. Le soulagement sur ses traits, la colère qui l’avait remplacé. Pourquoi Lancelot devait-il se mettre dans cet état ? Ne se rendait-il pas compte que ses réactions étaient disproportionnées ? Que je ne pouvais pas répondre à ses attentes ? Que cela ne mènerait nulle part ? Alors pourquoi persévérait-il et agissait avec moi comme une maîtresse jalouse ? Diantre ! Pourquoi sa réaction me faisait-elle autant plaisir ? Elle ne devrait pas tant m’émouvoir ! Ces sentiments qui fleurissaient en moi devaient être tués. N’avais-je pas appris la leçon ? Et Ali qui prenait le parti de Lancelot comme si tout cela était commun !
Je stoppai mes ruminations, j’avais d’autres chats à fouetter. D’abord, abattre le baron. Pour le reste, nous aviserions au fur et à mesure.
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Je ne parlerai pas de coup de foudre. Si ? Non ! Un coup de foudre non entretenu meurt au fil du temps, comme un brasier, il brûle tout sur son passage pour ne laisser que des cendres à moins qu'il n'ait éternellement une forêt à consumer. Ce que je ressentais dans mon estomac en pensant à lui était plus doux, chaud et agréable. Comme un feu dans ma cheminée lors d'un soir d'hiver à déguster un thé rare ou un verre de whisky hors d'âge, avec un bon livre qui nous attendait sur la table basse."

Une flambée qui s'épanouit tranquillement simplement avec peu de combustible et s'embrase au moindre écart et persiste même si elle se trouvait quelque peu négligée. Parce que rien ne justifie ce que je ressentais à chaque fois que je songeai à lui.
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— Réfléchis ? Tu ne comprends pas : je ne peux pas être cantonné au rôle que m’impose mon sexe ! Parce que je suis un homme, je devrais tomber amoureux d’une femme, l’épouser, la culbuter et engendrer une pléthore de petits héritiers. À la nuance près que cela ne se commande pas, je ne les apprécie pas comme je le devrais. Et même si je souhaitais avoir des enfants, c’est plus que fortement compromis depuis les croisades. Quant à toi, avec ton beau sourire, tu ne sais pas ce que cela implique. Je préfère rester seul, tu comprends ? Tu n’es pas comme moi. Tu as déjà aimé des femmes, tu peux continuer.

Ma voix tremblait, rauque, cassée, pitoyable. Comment lui expliquer que j’avais perdu mon innocence, lui qui n’avait pas connu l’Evan d’autrefois ? Que je ne serais jamais plus entier. J’avais fini par m’accepter, malgré ce que pensaient les autres : Dieu n’aurait jamais condamné l’amour, peu importe qu’il lie deux hommes ou deux femmes plutôt qu’un homme et une femme. Les croisades m’avaient en un sens libéré, même si je traînais à jamais certains cauchemars et les blessures sur mon corps. Cependant, Alrik, avec ses avances, remettait tout en cause.
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Au matin, une étrange sensation de chaleur me tira de mon sommeil. Un bras était passé par-dessus mon poitrail et une tête posée sur mon épaule. Une odeur virile me montait aux narines. Une senteur qui m’était agréable. Je mis un temps inimaginable à me rendre compte qu’il s’agissait de celle de Lancelot ! Ali, comme à son habitude, s’était blotti contre moi en chien de fusil, le nez contre ma hanche cette fois-ci.

J’eus besoin d’un long moment pour remettre mes idées en place, les bras d’Alrik, son odeur, sa chaleur. Cette étreinte était, par bien des aspects, beaucoup trop agréable ! Pardieu ! Je n’étais pas une poupée pour enfant en mal d’affection ! Ils n’avaient pas à me serrer ainsi ! Je n’avais pas à l’apprécier autant ! Cela ne mènerait à rien ! La colère enfla, dirigée contre moi-même, l’univers et contre lui qui faisait palpiter mon cœur.
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Du coin de l’œil, je vis Constantin revenir sur ses pas. L’homme que Guerre avait piétiné vivait encore. Je le soulevai pour l’interroger. Un râle de souffrance retentit.
— Pour qui travailles-tu ?
— Tu mourras par la lame du baron, crachota le mercenaire.
À la mousse sanglante qui se formait sur ses lèvres, je réalisai que c’était fini. Sacrebleu ! Ils ne pouvaient pas me donner de plus amples informations avant de trépasser ? Au moins avais-je une idée précise du commanditaire de l’embuscade. D’un mouvement souple, je le décapitai et attachai sa longue crinière emmêlée à la selle de Guerre. Le sang encore frais tacha sa robe, mais peu importait. J’en fis de même avec celles de ses compagnons. Cela ferait des décorations pour le château de mon beau-frère. Nous n’avions jamais assez de têtes coupées pour orner les remparts !
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— Pour moi, au fond, ton sexe n’a aucune importance.
— Cela en a pour le monde entier… Deux hommes, ce n’est pas…
Le mot naturel allait m’échapper. Cependant, n’y croyant pas moi-même, je ne pouvais le formuler. Nous devrions tous avoir le droit d’aimer, peu importait qui.
— J’apprécie quand tu es troublé. Ta voix s’enraye, elle manque une note, susurra Lancelot à mon oreille.
— Va au diable !
Il rit derrière moi. Son nez se colla à mon cou, pas moyen de l’en déloger. Le brigand devait percevoir les battements affolés de mon cœur ! Avec lui, je courrais à ma perte. Pourquoi diable l’avais-je aidé ? Pourquoi allais-je encore le faire ? Défendre la veuve, les faibles et les orphelins... Orphelin, il l’était à présent, mais faible ? Ah ça non ! Le bougre d’homme ne manquait pas de ressources !
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S’il voulait vraiment qu’il ne m’arrive rien de fâcheux, il n’aurait pas dû m’embrasser ainsi ! Je m’apprêtais à combattre, les parties douloureuses et engorgées, plus mené par la frustration que le bon sens. Mordieu ! Rien que de penser à ses lèvres m’enflammait ! C’était la troisième fois, au moins, qu’il ramenait ma chair morte à la vie. Mordiable ! Cela arrivait trop souvent. Au moins était-ce encourageant de me savoir de nouveau capable d’érection.

Mais que faire ? Je ne pouvais pas entrer dans les appartements d’Alrik, lui annoncer qu’il avait gagné, que je me rendais à ses arguments, l’étreindre et l’embrasser partout jusqu’à le supplier d’en faire de même. Aussi, mieux valait s’abrutir de travail et de bataille. Quant à ma survie, qu’il en aille selon la volonté de Dieu.
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Sur ces mots, je finis de rassembler mes affaires, enfilai mes bottes et avant qu’il ne puisse me retenir quittai les berges de la rivière. Niveau niaiserie à trois sous, j’en avais assez soupé ! Je n’avais pas envie qu’il me susurre encore que c’était moi, tel que j’étais, qui l’attirait, qu’il aimait. Peut-être au fond risquai-je de le croire…. Tu le crois déjà !

Non, il fallait être totalement à côté des réalités pour penser que cela puisse fonctionner pour les vingt à trente années suivantes ! Parce que si je m’engageai, ce serait pour le restant de mes jours ! Si nous survivions à la reconquête de son fief. S’il survivait, lui, car les hommes qui entraient dans ma vie avaient la fâcheuse tendance à disparaître trop vite.
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Après la Tierce, le prêtre avait célébré l’enterrement. Les paroles de Geoffroy murmurées à la tombe me serraient encore le cœur. « Tu fus la fée qui a concrétisé tous mes rêves. Le soleil de ma vie. Aide-moi à avancer, toi, qui par l’union que tu as daigné m’offrir m’as permis de devenir quelqu’un ». Alrik me chuchota les mots de mon beau-frère à l’oreille. Il avait dû être, avec l’homme d’Église, le seul à les entendre. À sa mine réprobatrice, le serviteur de dieu ne les avait pas appréciés. Les femmes n’étaient pour lui et ses semblables que bien peu de choses. Ils oubliaient trop souvent qu’ils sortaient du ventre de leur mère, qu’une personne du sexe faible les avait nourris.
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Je pouvais compter sur Ali pour être déjà au courant. À son tour, il me raconta les événements. En effet, une fois le camp dressé et ne me voyant pas arriver, il y était retourné. Profitant du chaos ambiant, il avait chipé un peu de nourriture et quelques renseignements utiles.

— La tête du duc trônait dans la salle d’audience, en haut d’une pique, de même pour le fils aîné, commença-t-il. D’après les bruits de couloirs, le baron a fait droguer les meilleurs morceaux de viande et le vin de la garde par un traître dans les cuisines. Tous les hommes du Suzerain assistant au banquet se sont trouvés dans l’incapacité de se battre, ainsi qu’une partie des autres invités.
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