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Citations de Kim Harrison (91)


Haley mentait. C’était une pétasse vicieuse et malveillante qui avait fait semblant de l’apprécier pour les besoins de son jeu d’esprit sadique. Meg aurait dû savoir que c’était trop beau pour être vrai, qu’Haley ne l’appréciait pas vraiment. Les gens aussi parfaits qu’Haley ne devenaient pas amis avec des cinglées comme elle. Rorry était encore pire, il faisait semblant de la protéger d’Austin alors qu’il se contentait de protéger « l’investissement » d’Haley.
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- Ne fais pas ça, souffla Alissa.
Mais les doigts de sa mère frémirent, se tendirent et se refermèrent sur le ruban de tissu cuivré. D'un geste résolu, elle ramena sèchement en arrière ses longs cheveux noirs.
Alissa prit une inspiration tremblante. Elle pouvait encore s'en tirer. Si sa mère se contentait d'une boucle, tout irait bien. Un tour ne posait aucun problème, deux tours promettaient beaucoup de travail et trois tours signifiaient que les ennuis devenaient sérieux.
Alissa déglutit avec difficulté tandis que sa mère réalisait quatre tours de ruban et attachait ses cheveux avec une sévérité que sa fille n'avait jamais vue auparavant.
- J'aurais dû verrouiller sa porte, marmonna sa mère pour elle-même tout en nouant le ruban. J'aurais dû clore ses fenêtres avec des volets.
Sans rien ajouter, sa mère se retourna, puis se dirigea d'un pas rapide dans la chambre d'Alissa, dont elle referma la porte derrière elle.
- Je vais finir en chair à pâté, murmura Alissa. C'est tout. En chair à pâté.
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- Jonathan, dit Trent sur un ton las. On ne tue pas quelqu’un parce qu’il est plus fort que soi. On trouve un moyen de l’utiliser.
(p. 373)
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– La vérité est bien plus cruelle que tut ce que j’aurais pu inventer. C’est une liste, beauté, que votre collègue a trouvée, une liste d’agents d’Opti corrompus, rectifia-t-il en mâchouillant. Et votre nom s’y trouve.
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— Mettre fin à une vie, sauver l'âme égarée, commença Calice sur un ton plaintif. Décision difficile, depuis la nuit des temps. Choisir le libre arbitre ? ou bien la destinée ? La haine ou la pitié? Quel dilemme déchirant alors que seul l'amour devrait nous importer ?

Sous le choc, je regardai avec insistance la faible lueur. Sa comptine était... bonne !
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Len se pencha en avant et posa les avant-bras sur la table.

—Amy a raison, dit-il avec sérieux. Tu peux avoir beaucoup mieux qu'elle. T'es en terminale.

« Un vrai cas social » ? Il pouvait avoir « beaucoup mieux » ? Mes émotions faisaient le grand huit. Je serrai les dents; j'étais tellement furieuse que j'aurais pu crier. J'aurais mieux fait de m'éloigner. J'aurais dû m'éloigner pour ne pas entendre tout ça.

Les ailes de Calice battaient en produisant un bourdonnement aigu.

— «Il était une fois une fille de Lake Powell dotée d'une bouche pleine de fiel. Elle crachait de la merde comme des toilettes bouchées, jusqu'à ce que je lui mette la tête dans le mur. »

Déprimée, je m'affalai sur la banquette du box d'à côté sans cesser de couper mes fils pour rester invisible.

— Ça ne rime pas, murmurai-je en m'essuyant sous l'œil. Bon sang! j'allais pleurer à cause de ce que venait de dire cette fille.

—Peut-être, rétorqua Calice sur un ton acerbe, mais c'est ce qui va se passer
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Jenks épousseta une feuille et s'y assit. Il eut un regard condescendant, ce qui est difficile à réussir quand vous faites dix centimètres et êtes habillé comme un papillon enragé.
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La peur et la haine qu'elle lut dans les yeux dorés de la femme la statufièrent. Le visage fier de Keribdis se tordit et elle pointa du doigt Alissa.
-Tu n'es qu'une ... une ...
- Sang-mêlé? proposa Alissa qui puisa sa force dans cette insulte. Dans tous les sens du terme. C'est pour cela que je peux accepter la vérité, contrairement à vous.
Elle soupira. Elle devrait leur raconter toute l'histoire. Elle savait que cela ne leur plairait pas.
-Votre nombre n'a cessé de décroître depuis que vous avez appris à adopter forme humaine, reprit Alissa d'une voix douce. C'est parce que vous étouffez votre part sauvage au lieu de l'intégrer de nouveau dans votre conscience, là d'où elle vient. J'admets que je ne maîtrise pas cela parfaitement, mais c'est mieux que ce que vous faites. C'est parce que vous l'étouffez si brutalement, que la moitié de vos enfants meurent en essayant d'apprendre à voler, tandis que l'autre moitié devient sauvage pour ne pas perdre la raison. (Elle regarda Keribdis et ressentit de la pitié pour la haine qui émanait de cette femme.) Je peux aider Silla à trouver l'équilibre qui vous fait défaut, dit Alissa à l'intention de son adversaire. Et vous le savez.
Alissa avait gagné. Elle tourna les talons.
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« - Je parie que vous vouliez vous mariez à l'extérieur, hein ? Sous les arbres, au clair de lune ? (Ses oreilles rougirent.) Oh, mon Dieu, m'exclamai-je. C'est ça, n'est-ce pas ?
Il évita mon regard.
- C'est son mariage, pas le mien.
Taquiner Trent était l'un de mes passe-temps favoris.
- Je ne pense pas que ce soit son mariage non plus.
- C'est sûr que j'suis pas mécontente de pas appartenir à l'aristocratie, murmurai-je. J'aimerais pas devoir me faire tringler par quelqu'un que je peux pas blairer. Régulièrement. Et exclusivement, en plus. Aïe ! m'exclamai-je en essayant de retirer mes doigts de ceux de Trent, mais il m'en empêcha. (Puis, je rougis en prenant conscience de ce que je venais de dire.) Oh ... désolée, bégayai-je, sincère. C'était déplacé.
Son froncement de sourcils fit place à un petit sourire narquois.
- Vous faire tringler ? répéta-t-il en regardant vers la table derrière moi. Vous êtes une source d'argot intarissable, Rachel. Il faudrait tout reprendre. »
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« Une sorcière, une vampire et un pixie entrent dans un bar, pensai-je en pénétrant la première à La Queue de l’Écureuil. Il était tôt et le soleil n’était pas encore couché lorsque la porte se referma derrière Jenks, nous confinant dans l’atmosphère chaude et légèrement enfumée du restaurant. Nick la rouvrit immédiatement et entra à son tour. Et voilà la chute de la blague. »
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« D’un geste fluide, Jenks me prit ma boisson et la jeta dans la poubelle la plus proche.
- Ça va ? demanda-t-il.
- Oh oui, m’enthousiasmai-je. (Je lui tendis ce qui restait de mon hamburger pour qu’il se charge de le jeter aussi.) Tu devrais le savoir. C’est toi qui n’arrêtes pas de mettre de la drogue dans ma bouffe, après tout.
Il me fit un sourire sournois, puis me prit galamment par le bras. Un gloussement m’échappa devant le côté ostentatoire de son soutien. J’en fus horrifiée. Bon sang, c’était injuste. Si je me retrouvais dépendante au Soufre par leur faute, ils allaient sacrément m’entendre – enfin, à condition que je me rappelle pourquoi j’étais en colère contre eux. »
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« Par Clochette, cette putain au service de Disney ! » dit par notre cher Jenks !
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« Jʼétais piégée. Jʼen avais la nausée.
- Quʼest-ce que tu veux ?
Un chaudron rempli dʼune mixture sentant le géranium était posé sur le plan de travail. Je ne mʼétais pas attendue quʼil me ramène du boulot.
- Que veux-tu, Maître, corrigea Al en souriant à pleines dents.
Je coinçai mes cheveux derrière mon oreille.
- Je veux que tu foutes le camp de ma cuisine.
Il me frappa violemment du revers de la main sans se départir de son sourire. Jʼétouffai un cri et cherchai à garder lʼéquilibre. Je sentis une poussée dʼadrénaline lorsquʼil me rattrapa par lʼépaule et me remit droite.
- Comme tu es drôle, murmura-t-il. (Son élégance toute britannique me glaça ; ses beaux traits ciselés se firent sévères.) Dis-le.
Jʼavais un goût acre de sang dans la bouche. Le plan de travail me faisait mal au dos.
- Quʼest-ce que tu veux, ô bienveillant maître de mes fesses ? »
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« - Monsieur Kalamack... Ne dévoilez pas mes secrets, sinon, demain, vous trouverez des feuilles dans votre thé.
Trent se pencha pour regarder par-dessus son épaule et afficha un grand sourire qui le changea complètement.
- Comme ça, je pourrai lire mon avenir dedans. »
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« Il haussa les épaules. Ce qui lui donna un air complètement inoffensif.
- Je ne suis pas un voleur, dit-il. Et ça ne me dérange pas de vous manipuler lorsque j’ai besoin que vous travailliez pour moi. (Il sourit, découvrant des dents parfaites.) En fait, ça m’amuse. Je sentis mon visage s’échauffer.
- Vous êtes si imbu de vous-même, Trent.
J’eus envie de passer la marche arrière et de lui rouler sur le pied. Son sourire s’élargit.
- Quoi encore ? Demandai-je.
- Vous m’avez appelé par mon prénom. J’adore ça.
J’ouvris la bouche et la refermai. »
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« Mes mâchoires se serrèrent. Non. Je ne voulais pas qu’un vampire ait ma peau. En particulier un vampire qui s’excuserait tout en m’égorgeant.
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Je n’ai pas pu résister à l’achat d’un livre sur les sorcières, enfin surtout une, ici, Rachel Morgan. La couverture est accrocheuse, à mon humble avis, la quatrième de couverture m’a affirmé qu’il me le fallait, ainsi que les suivants.

Outremonde, un lieu où les créatures mythiques/mythologiques sont nées. Ces dites créatures sont arrivés dans notre monde et vivent parmi nous, où plutôt la société existante dans le livre. L’auteur n’est pas avare de descriptions en tout genres, passant du comment chacun vit, existe, travaille, les lois, les bâtiments, les relations entre les différentes espèces… Et ce qui est le plus surprenant, c’est sa façon de ne pas faire de longueurs qui pourraient s’éterniser et nous perdre totalement, non, c’est juste bien placé, bien expliqué, sans pour autant nous donner un cours d’histoire, ce que j’ai beaucoup apprécié.

Le personnage principal : Rachel Morgan donc, est une sorcière d’Outremonde, vivant dans la société, jusque là, rien de très inhabituel, mais elle est une coureuse de la SO (Sécurité d’Outremonde). Le problème, à son propre regard, c’est que le boulot que lui donne son cher patron, peu brillant par ses idées que par sa présentation, n’est pas à son gout et je la comprends très bien. Plus c’est minable, peu élevé, sale, dégoutant, voire pire que les quatre réunis, il le lui refile automatiquement, pourtant elle est douée. Rachel va donc décider de quitte la SO, mais à partir de ce moment précis où elle le pense, le dis, le fait, les ennuis commencent. Le dernier en date à avoir démissionné à été retrouvé mort, car personne ne peux quitter la SO de son plein gré, on y ait, on y reste ou c’est la mort assurée. Mais qu’à cela ne tienne, Rachel n’a pas peur, pourtant elle devrait, mais elle fait son carton et repars chez elle, non sans emporter avec elle deux personnages de la SO également. Pourtant, ce n’était pas voulu, mais leur loyauté n’a d’égale que leur grandeur d’âme, pas de taille.

En effet, il y à Jenks, un pixie charmeur, pas plus grand qu’une main d’adulte, et Ivy, une vampire froide, déterminée, mais surtout LA meilleure coureuse de la SO, ce qui ne fera qu’énerver encore plus les hauts dirigeants de cette société.

La cohabitation entre les trois, plus toute la famille de Jenks sera des plus éprouvantes, mais aussi des plus solides. Rachel, une sorcière puissante, dont la cuisine va devenir son véritable ‘laboratoire’ de potion et magie en tout genre, amusante, hyperactive je dirais, ou plutôt dynamique, cela fait moins péjoratif, enfin bref, elle n’a pas conscience des dangers, limite suicidaire pour vivre avec Ivy. Cette dernière est une vampire qui dénigre ce qu’elle ait. Froide d’aspect, forte physiquement, mais l’émotionnel va lui être mise à rude épreuve par notre sorcière. En effet, il existe des ‘codes de conduite’ afin de pouvoir vivre en harmonie avec un vampire, ce dont Rachel ignore totalement le tout. Mais son ignorance va mettre à rude épreuve Ivy. En voici un extrait :
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Purée, j'avais un samouraï pour coloc'. de mieux en mieux.
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-Il n'y a pas de problème. (...) Je n'ai passé qu'un contrat à l'essai.
-Un contrat à l'essai..., balbutiai-je, accablée. Nick de n'est pas vingt CD pour 9,95, avec une obligation d'achat de seulement trois autres. Il essaie de te prendre ton âme!
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