Klaas Verplancke

Comme je suis triste de ne pas être entourés de mes quatre petits fils, pour écrire mon texte. Je vais les voir bientôt j’enrichirai mon texte de leur opinion après les vacances de Noël.. Vous n’aurez donc que le point de vue d’une grand-mère qui aime raconter les histoires :

je me vois très bien raconter cette histoire à des enfants …. L’auteur a repris les objets du quotidien et les transforme en monstres. Les dessins sont très expressifs et sont eux-mêmes une parodie des livres scientifiques pour enfants.

Je pense que ça peut amuser les enfants, mon préféré c’est le Cornétausaure qui « attire ses proies avec sa tête en grosse boule de glace et son sourire à la vanille…. Pour le vaincre une seule solution : il faut le flatter sans s’arrêter. Ça le fait craquer. Ça le fait fondre. ».

Les dessins sont très vivants et très drôles.



La fin est surprenante, je laisse donc l’effet de surprise.



Ma question c’est de savoir si les enfants seront sensibles à cet humour .Je me souviens que mes enfants avaient adoré « La belle Lisse poire du prince de Motordu », de Pef c’est une belle référence. Je sais aussi qu’en matière d’humour ce sont les enfants qui choisissent, pas les parents ni même les grands parents.


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"Tu sais tout sur le tyrannosaure et le diplodocus ? Mais connais-tu les nouveaux dinosaures ?" Ces nouveaux monstres imaginés par Noé Carlain et Klaas Verplancke sont ceux que l'on peut croiser dans la vie de tous les jours et qui ont toutes les raisons d'effrayer les petits... et les grands !! Au palmarès du trouillomètre des Minimonstres : les escalataures, "souvent par deux, ils te regardent bien en face. Ils ont des dents qui montent ou qui descendent (..) Hypnotiques, sadiques, électriques, fais gaffe à leurs mimiques !", le très connu Soulelitosaure ("Quand il dort, c'est horrible, mais au moins, il dort. S'il se réveille cours le plus vite possible !", l'aspiratosaure ("Un monstre très pervers. Planqué dans un placard il sort soudain de sa cachette en ronronnant."). Les parents frémiront plutôt, par les temps qui courent, devant le Banquieraptor et le Pèrenoëlosaure, ou encore devant le Pouratops.

A feuilleter et à commenter en famille - car même si elles sont pour la plupart très sympa et dynamiques, je pense que certaines illustrations peuvent impressionner les loupiots (cf le Dentistosaure qui semble tout droit sorti de "Marathon Man") et je ne suis pas certaine que l'Inspectosaure leur évoque quelque chose. N'empêche, jouer à se faire peur en imaginant quel est le monstre qui se cache dans les pages suivantes ça peut aussi être aussi très marrant, et surtout la chute finale en forme de question (à ton avis, quel est le dinosaure le plus terrifiant de tous ?) est excellente.
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Je ne suis pas tombée sous le charme de cet album. Certes, les illustrations sont très attrayantes mais les textes sont d'un humour décalé que je pense difficile à saisir par les plus jeunes, voir même par certains plus âgés. c'est assez inégal au niveau du choix des dinosaures. J'ai adoré la Bibliothécus ou le Pouratops, entre autres,mais je n'ai pas compris l'intérêt de l'Inspectosaure, la plupart des enfants n'ayant pas conscience des inspecteurs qui passent dans les écoles, ou du Banquieraptor qui vient "dévorer les dernier sous de tes parents". De même, le Soulelitosaure qui rappelle le monstre sous le lit ou le Dentistosaure me semblent plus de nature à effrayer qu'à exorciser les terreurs des enfants. Quand au Clownosaure ou au Pelletosaure, je les trouve sans intérêt.

Bref, il y en a pour tous les goûts dans ce livre. Certains vous plairont, d'autres non mais moi dans l'ensemble j'ai été déçue par ce livre alors que j'avais été séduite par la couverture, le titre et le synopsis. Dommage.

Quel drôle d'image en 1ère de couverture!



Le géant nous salue bien, levant un couvre-chef, semblable au toit d'une maison.



Si l'escargot et la tortue portent leur maison sur le dos, le géant a son toit sur la tête







Au dos, sur la 4ème de couverture, quelle triste annonce déja!



"Pas de place sus un parapluie,



ni sous un pont...



Quand le vent du Nord se lève, le géant se retrouve sans maison."



Envolée, la toiture.







Après avoir supporter la force des éléments déchaînés, le géant trouvera enfin un lieu bien au chaud pour le recueillir.



Les livres offrent le meilleur droit d'asile qui soit.







Nous pourrions imaginer une nouvelle 1ère de couverture avec un chapeau levé comme 'un livre ouvert et qui changera par ailleurs à l'occasion des aventures littéraires du géant.



L'ogre célébrerait la bonne nouvelle, il viendrait de trouver une nouvelle maison.







D'ailleurs ce livre-là, entre nos mains, dessiné par Klaas Veeplancke, sera notre propre refuge le temps d'une lecture et nous en profiterons pour nous blottir entre les deux personnages.



La fille du vent du lui-même, en agent immobilier efficace, fera l'article sur une nouvelle maison et le géant se montrera attentif à toutes les clauses:



"La fille du vent suspend son récit



et se tourne vers le géant.



- Si tu veux, je t'invite dans mon palais,



mais d'abord, il faut tuer le dragon.



La fille du vent poursuit sa lecture,



et les mots grimpent dans l'oreille du géant..."







Elle était comme ça, la fille du vent, malicieuse et en même temps généreuse, proposant bien mieux qu'une agence de voyages les plus extraordinaires des destinations, avec ses particularités exotiques.



O-ni-rique!



Le personnage qui riait des tours de force de son père, se moquait du géant, pauvre dégât collatéral, se montrera alors plus sympathique à nos yeux dans ce qui ressemble à de la réparation.







Nous ne savions pas à quoi nous attendre du départ, avec cette histoire de géant qui court après un vent sans concessions et qui, comme le loup des cochons, a vu soufflé sur sa maison.



Quelle intrigante aventure, à sauter sur les mots doux choisis par l'auteur, à flirter avec sa poésie tandis le pauvre balourd s'essouffle à l'image, se trouve par la présente mésaventure à la rue.







L'auteur aussi joue son bailleur d'imaginaire, nous vendant son histoire avec le verbe et l'élégance, invitant à rester entre les pages, nous étourdissant tellement l'histoire nous parait irréelle.



Nous visitons toutes les pièces, scrutons les illustrations, l'oeil collé à la page, mimant encore l'indécision d'un doigt posé sur les lèvres.



Avec la littérature, trop de choix ne tuera pas le choix, nous le savons déja et comme le géant, nous signons volontiers pour changer de décor si le plaisir est au rendez-vous et ne pose pas de lapin.







Il y a de la tendresse croqué à la plume, avec cet immense échalas se liant d'amitié avec cette petit canaille grande comme une coccinelle.



A découvrir.

" La pomme de Magritte" est un excellent ouvrage pour faire adhérer à un exemple de surréalisme avec le jeune âge en.visite au Musée.

L'oeuvre de René Magritte est souvent la plus amusante, accessible pour un jeune public.

Même si on ne la comprend pas toujours, on identifiera bien sur ces peintures une pomme, un ciel plein de nuages ou une pipe.

Le détournement des objets dans leur fonction ou dans leur contexte est ludique.

Ce jeu des éléments par le truchement des expositions de leurs volumes prendra sens ici, dans cette petite histoire fictive qui nous fera entrer rapidement dans la fantaisie de René.



L'auteur-illustrateur Klaas Verplancke reprendra le personnage de René, un petit bonhomme lambda qui ne trouvera ni le sommeil ni l'inspiration...au début.

L'histoire nous expliquera que si ce peintre était obsédé par la page blanche chaque jour, c'était en réalité parce qu'il avait trop trop d'idées, qu'il ne savait choisir.

Cela parlera aux enfants qui ne savent pas quoi dessiner.



L'histoire déploiera après cette imagination comme un jet, sur quelques plans et quelques tableaux, nous illustrant ainsi efficacement sur sa façon de choisir ses modèles.

Tout est modèle.

Cette partie sera irrésistible et démontrera bien avec jeunes lecteurs qu'avec l'artiste peintre d'aujourd'hui, il n'y aura plus de tabous, plus de sujets plus nobles qu'un autre et plus de limite à l'inspiration.

C'est ludique.

Une pomme peut aussi bien être suspendue dans le ciel qu'un élément peut être débaptisé de son nom pour lui en attribué un autre, un autre qui lui ira tout aussi bien grâce au sens de ce mot.



Le récit est court, il reprendra bien le style graphique à la manière de Magritte, c'est agréable et Verplancke a su résumer le sens de cette peinture à son essentiel.

On aime.

Les éditions Sarbacane nous surprennent sans cesse avec des albums pétillants d'humour et de jeux de mots. Pour ce mois-ci, voilà que sort un titre ancré dans le réel et totalement décalé : Les nouveaux dinosaures.



Les enfants connaissent tout sur les diplodocus, tyrannosaures et autres dinosaures éteints depuis des millions d'années. Et voici tout ce qu'ils doivent savoir sur nos contemporains : le wécératops, la bibliothécus, le dentistosaure,... En tout, vingt monstres issus de notre vie quotidienne, complètement fous. On rit de ces personnages bien connus et pourtant, très craints par les enfants. Mais le plus effrayant n'est pas forcément celui qu'on croit...



Noé Carlain (Prouts de Mammouths, Rendez-moi mon pyjama !) et Klaas Verplancke (Le Géant et le Vent) nous entraînent dans un monde plein de monstres abominables pour notre plus grand délice. Entre jeux de mots et détournement du réel, on s'amuse un peu plus à chaque page, jusqu'à la chute improbable. Un très bel album aux illustrations loufoques et colorées, dès 4 ans.

Léonie a construit une maison avec des murs et un toit. Mais quand elle invite la mésange, celle-ci regrette que la forêt ait disparu. Alors Léonie retire un mur. Vient l'ours, qui cherche la montagne. Elle retire encore un mur, et elle réapparaît. C'est ensuite au tour du canard, qui regrette la disparition de l'étang, puis la vache celle de la prairie. elle détruit les murs et retrouve ses amis.

(www.sauramps.com)

Léonie a construit une maison avec des murs et un toit. Mais quand elle invite la mésange, celle-ci regrette que la forêt ait disparu. Alors Léonie retire un mur. Vient l'ours, qui cherche la montagne. Elle retire encore un mur, et la montagne réapparait. Une maison confortable se résume t-elle à quatre murs et un toit où est-ce bien plus que ça ? A méditer...

On en a assez des brachiosaures, des diplodocus, des ptérodactyles et des tricératops ! Ces vieux dinosaures poussiéreux et fossilisés ont fait leur temps, nous voulons de la nouveauté, du changement et de l’originalité ! Alors, pourquoi ne pas laisser parler son imagination ? C’est ce que nous proposent Noé Carlain et Klaas Verplancke, les auteurs de ce documentaire parodique qui met en scène des reptiles fantasques et rocambolesques. Pour savoir à quoi ressemblent l’escalataure, le bébécéros, la bibliothécus ou encore le wécératops, je vous invite à parcourir les pages joliment illustrées de cet album… en compagnie de votre enfantosaure bien entendu !

J'ai découvert ce livre grâce à Babelio qui le proposait dans son dernier masse critique qui était cette fois-ci spécial jeunesse, celui-là était proposé (parmi tant d'autres), je n'ai pas résisté une minute. J'ai tout de suite été attiré par la magnifique couverture. Je remercie donc le site Babelio ainsi que les éditions Sarbacane pour cet envoi. Cet album est un succès à la maison. Ma fille de 4 ans l'adore et ne cesse de le regarder. Et je suis également conquise.



En voilà un album original et assez décalé ! Vous connaissez tous les dinosaures? oui j'imagine... Les diplodocus, tricératops et autres. Et dans ce livre, exit tous ceux-là ! On y retrouve un nouveau genre, en effet cet album en propose des nouveaux comme le doudouosaure, le banquieraptor, le pèrenoëlosaure ou encore l'aspiratosaure et bien d'autres encore. On y trouve un dinosaure sur chaque double page, avec sa présentation, ce qu'il fait (bon ma puce de 4 ans n'a pas tout compris ce qui était dit, j'ai trouvé ça un peu compliqué pour elle, elle préférait regarder les images). Et à côté du texte, on peux y voir la différence de taille entre un petit enfant et le dinosaure pour que l'enfant qui regarde le livre puisse se faire une idée. On se croirait presque dans un documentaire. Les grandes dimensions (21x33 cm) de ce livre sont particulièrement appréciables.



Aussi je trouve que ce livre fait également travailler l'imagination, l'enfant peut lui même trouver de nouveaux noms de dinosaures avec les objets familiers de la maison. Ma puce s'est amusée à en trouver : ça a donné Mamantosaure, Papatosaure, l'ordinatosaure...



Du côté des illustrations, alors là je suis fascinée, je ne me lasse pas de le feuilleter.

Je trouve les dessins très beaux, magnifiquement bien dessinés, les couleurs sont gaies et chatoyantes.

Ils sont vraiment bien mis en valeur.



Ce livre est vraiment chouette de par les illustrations mais je ne sais pas si l'humour qui est dedans sera compris par les enfants. Pour les petits, comme ma puce de 4 ans, c'est plus un livre à regarder qu'à raconter. Mais il plaira sûrement aux plus grands.



On a passé un excellent moment avec ce livre !
Lien : http://leslecturesdemathilde..

Livre reçu dans le cadre de masse critique - Le titre et la couverture m'ont attiré. En effet les dessins colorés sont amusants. Pour les textes et les jeux de mots, je n'ai malheureusement pas adhéré. En tant qu'adulte essayant de se mettre à la place d'un enfant. Et en tant qu'adulte aussi. Par exemple, l'aspiratosaure "son air inspiré l'aide à aspirer". Je verrai mon neveu de 5 ans à Noël, et peut-être devrais-je revoir mon avis.

Ce titre serait à rapprocher dans son ironie du sort de l'excellent album "Gare à Edgar" de Jean-François Dumont chez le Père Castor- Flammarion.



Le sens de l'absurde et de la bêtise y sera assez semblable et le têtu se verra bien attrapé par son obstination.



Comme l'on dit familièrement "c'est le chien qui se mordra la queue", ces histoires-là.





Notre "Barbe dorée du roi" nous racontera le drôle de règne du roi à l'immense barbe dorée et qui ne voulait jamais la couper.



Hors champs, ce souverain nous donnera l'impression de prendre de la place (les jeunes lecteurs chuchoteront peut-être le mot ogre à mi-voix)





Cette barbe était pure merveille et ne devait jamais trouver d'égal.



Aussi ce roi avait-il décrété que tout poil ne pousserait plus. Pire qu'Attila (hein ? Non, le Hun, chers jeunes lecteurs).





La drôlerie de l'aventure s'appuiera sur la toute-puissance du roi qui imposera sa seule volonté et qui finira par en payer le prix très chèrement, vous le verrez.



Le début de l'histoire insistera en plus sur son caractère buté, sur le fait que ce roi pensait aussi que la terre était plate, malgré les retours des scientifiques.



Ainsi qu'arrivera-t-il si une barbe se met à pousser et filer son chemin, loin, loin, allant jusqu'à traverser le monde entier ?



Et bien un beau jour, le roi trouvera à la porte de son royaume une barbe presque aussi jolie que la sienne.



C'est un toupet, ça.





L'illustration de Klaas Verplancke soutiendra l'humour omniprésent dans l'album, le rythme des images sera très dynamique et non linéaire comme on aurait pu l'attendre d'une barbe qui file son chemin. Les images vont tourner autant qu'une planète, vous le verrez et cela va augmenter la drôlerie.



Un album sympathique.

perso, j'adore

Un texte tendre, poétique, chantant. Le personnage est touchant, les illustrations s'ouvrent à la curiosité de l'enfant. Elles sont singulières et agréables.

Quel bonheur que cet album ! Les textes de Noé Carlain tout en rimes, en slogans amusants et en jeux de mots réjouissants sont servis par les non moins réussis dessins de Klaas Verplancke.
Lien : http://www.leshistoiressansf..

Un bel éloge de la lecture et des livres, même s'il peut être difficile d'entrer dans l'histoire au premier abord.



Et un petit clin d'oeil plein de tendresse à Léonie, le personnage de "La maison de Léonie", (même éditeur)