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5/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 08/1995
Biographie :

Andréa Gadal alias Koya Al'Gaad est "artisan écrivain depuis 1995".

Fondatrice de Conscience et Impact Écologique auprès de Floyd Novak en 2011.

Elle est membre de WeLoveWords, la première plateforme communautaire francophone destinée aux auteurs, affichant la note lecteurs la plus élevée du site en 2017.

"Alchimie Poétique, pensées initiatiques" (2011) est son premier ouvrage.

En 2014, elle est finaliste du concours Livres en Têtes organisé par le site Short Édition avec le texte : Alchimie Alphabétique : "les mots", sous son nom personnel. La même année elle obtient le meilleur résultat public lors du concours de poésies et nouvelles mot(s)dernité, organisé par Publié.net et la ville d'Issy Les Moulineaux.

Écrivain, essayiste et érudit français, Koya Al'Gaad est une personnalité atypique du milieu littéraire. De par son âge, son parcours, ses interventions et ses œuvres, un portrait attachant et intriguant se dégage du personnage que s'est créé l'écrivain.

Ayant publié sous couvert d'anonymat depuis plus de 6 ans, il existe tout de même une grande masse d'écrits accumulés de par son jeune âge : philosophie, symbolisme, sociologie, ethnologie, théologie et plus légère poésie. Sa bibliographie souligne son approche "cartésiennement poétique" du monde.

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Koya Al'Gaad
Alors, posons cette fameuse question :

Mais qu'est-ce que l'amour?

Tant de personnes touchées par ce sentiment tentent de le définir, et ce depuis des siècles. Il est d'ailleurs intéressant de voir comme les théories, s'entassant depuis, peuvent parfois se compléter de façon parfaitement logique et cohérente. Offrant une définition plus large, donc plus précise, et touchant une plus grande quantité de cas particuliers! Pour essayer de cerner ses mystères, commençons d'abord par aborder les mots grecqs qui désignent l'amour, ou plutôt les amours, pour ensuite les rattacher à différentes philosophies qui élargissent leur sens et peuvent les définir.

Nous aurons donc Eros, tout d'abord. Dieu de l'amour, et non pas de la sexualité comme les mots érotique, érogène... peuvent le laisser penser. Le désir de l'objet extérieur, inconnu. Cet amour. Pour le développer, nous pouvons commencer par nous pencher sur la vision qu'en a eu Platon dans le dialogue "Le Banquet". Le philosophe oppose sept conceptions du sentiment, mais deux ressortent nettement, vontairement, et ont donc été retenues plus communément : celle d'Aristophane, et celle de Socrate.

De la bouche d'Aristophane sort cette description familière que beaucoup reconnaîtront : l'histoire poétique d'êtres primordiaux, qui eurent quatre bras, quatre jambes, deux visages, deux sexes. Ces êtres tentèrent de monter aux cieux, pour venir aux Dieux et les défier. N'ayant pas réussi à les chasser par la foudre, Zeus les aurait donc punis en les séparant en deux moitiés, les empêchant ainsi de monter à nouveau au ciel! Depuis, chacun recherche sa moitié perdue suite à ce châtiment divin, se sentant comme amputé d'une chose dont il n'a plus conscience.

Seulement, connaissant cette histoire, on ne connaît pas forcément celle qui lie Socrate, Aristophane et Platon. Jamais Platon n'aurait mis en la bouche d'Aristophane une définition qu'il jugeait vraie, même il tendrait vers un choix contraire, simplement car Aristophane eu commis, aux yeux de Platon, le plus grand des sacrilèges : du vivant de Socrate, le poète écrivit une satyre du maître. Socrate ayant été jeté en prison et tué par la suite, le railler n'avait pu qu'attirer l'attention sur lui, et donc contribuer d'une manière indirecte à la mort du modèle de Platon. Voilà ce que pensait le disciple. Ainsi, vous vous en doutez, cette vision de l'amour n'est pas la sienne.

Sa conception est courte, simple :

Amour = désir = manque. On aime ce que l'on désire, l'on désire ce dont on manque. Ainsi, quand on a ce que l'on désirait, il ne nous manque plus, et nous ne l'aimons plus. Cela revient à dire qu'il n'est pas d'amour satisfait.

"Mais, que fait-t-il des amours heureux, justement?" Direz-vous! Et bien, tout bonnement, ceci n'est qu'une définition de la frustration. Cette définition d'Eros, amour de l'objet extérieur et inconnu, il serait intéressant de la compléter avec la vision de Spinoza : la joie d'approcher le sujet de ce sentiment, et le désir, la puissance d'en jouir. Ainsi, voilà qui nous rassure! Eros n'est pas que frustration, manque et insatisfaction... il est aussi une manière de s'ouvrir à l'extérieur. Car, bien sûr, cet Eros que l'on pourrait traduire par passion, n'est pas qu'amour de couple.

Ensuite, vient le mot Philia. Lui possède un sens bien plus profond, mais aussi bien plus circonscrit. Cet amour est l'état de bien-être, d'amour peut-t-on donc dire, dans lequel l'on est lorsque nous sommes satisfaits de ce qui est. C'est un état lié à l'extérieur mais qui ne vise pas particulièrement l'iconnu, qui n'est pas aspiration mais simple contentement.

Dans l'exemple d'un couple, la période de séduction et de prise de connaissance est liée à Eros, donc à l'objet extérieur inconnu. La phase où l'on apprécie ce qui est, sans projection vers une situation autre, est Philia. Pour la plupart des gens cela advient lorsque le couple se forme, se met à exister. Bien-sûr, ces amours peuvent s'appliquer à toute chose sans absolument aucune exception.

Enfin vient le mot Agapè, qui est l'amour de Dieu. Celui-ci concerne le Un, l'Unité, la totalité. C'est l'Amour trascendental qui permet de voir le lien entre toutes choses, et d'être émerveillé par la mécanique de chaque instant. Il n'est pas simple contentement, mais passion de tout, flamme éternelle, immortelle, qui donne sens à chaque aspect de la vie. Il est celui qui transforme Eros en simple passerelle vers Philia, en n'importe quelle circonstance.

Cet Amour permet d'organiser naturellement chaque part de son être pour atteindre l'harmonie, et la constance qui se nourrit de particularité. Il permet de pouvoir poser son regard sur chaque sujet, et ne plus fermer les yeux sur la diversité et la manière dont chaques spécificités de ce monde sont liées. Il nous fait entier, là où le personnage d'Aristophane était persuadé qu'il fallait être deux pour redevenir un.
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Dans une existence un doute,

Et la sentence, le poids du souffle

De la vie qu'on porte en nous.

Dans chaque étoile, la volonté de faire une belle courbe

Car la lumière s'agenouille,

Elle se prosterne même en étant Tout,

Elle vient à nous et puis nous touche!...

La douce brise qui nous caresse

N'est pas un reste du bonheur,

Elle a l'odeur des siestes

À l'ombre d'un Saule-pleureur...

Les chants de nos rivières

Désespèrent de nos rêves,

Les âmes de nos ancêtres

S'en remettent à la trêve:

Regarde! Écoute! Sens!

À quel point tout a un sens

Parce que tout est là,

En chaque point de son essence

La vie t'enseignera...
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Koya Al'Gaad
Loup, saches qu'une rose fleurissant en hiver ne propose à ses hôtes que quelques proses de douceur, pour alléger le coeur de ceux qui n'osent. Si tu ne supportes le morose, alors, pars! Marche, et si tu es maître, vas voir au-delà de ton bois.
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Koya Al'Gaad
J'ai comme l'impression que nous sommes dans une nuit éternelle ici... les reflets de la lune baignent les tours de la cité d'un incroyable bleuté tamisé, et la ligne d'horizon rougeoyante caresse de douceur les paysages de ce rêve. Je veux que l'on parte, tous les deux, dans cette ville libre aux ambiances communes, où chaque porte est ouverte et donne sur un nouvel univers. Je veux que l'on parte vadrouiller, trouver notre cocon de paix et de secrets. Viens t'évader... Par les fenêtres l'on peut voir l'immensité qui nous attend, de tours certes, mais aussi de jardins, colines, et montagnes aux couleurs d'automne, de nuages emplis de mirages éclatants, manèges aux formes et teintes affriolantes où se mêlent mille comptes. Plus loin, on peut voir des monts déserts, tous de terre couverts, où la vie n'a apparemment pas eu la force d'être envahissante, visible de notre lointain. Des monts de mystères...

Avec toi, dans ce décors de nos songes et de nos sens, union humaine et spirituelle, tout se crée et s'offre à la plus belle des intimités, à la lumière de nos fenêtres ouvertes sur le monde. Sens-tu la paix, la mystique qui émane de cette communion sans pareil? De la plénitude qui nous envahi, face à ce chemin de découvertes plus vaste que nos propres intuitions, de la douceur de l'astre qui nous caresse quand il se pose sur le front. Ici, ensemble, la ligne a force d'équilibre sur nos passions, la tendresse a pris le pas sur la raison et ne me laisse plus qu'à vivre ton nom... Car c'est toi, qui m'a offert ce monde
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Tailler le cube dans la masse... modeler la réalité, pour en faire miroir d'une vue de l'esprit que l'on se serait déjà fixé. Est-ce en cela que l'humain diffère? Pourtant, il nous suffit d'observer les civilisations d'abeilles, termites ou fourmis pour nous rendre compte que cette certitude tient à peu. Aussi, est-ce la pensée à l'origine de l'action de tailler qui serait propre à notre espèce? Si vous me permettez de reformuler la question : Les autres espèces, en faisant, sont-t-elles poussées par des réflexes machinaux, ou font-t-elles avec conscience et volonté? Question pour le moins tabou, vous me l'accorderez, car elle est facilement assimilable au questionnement arriériste de présence d'âme chez ces autres espèces (puis, de vous à moi, même chez la nôtre. Si si!). Alors, intéressons nous au sujet. Il est tellement plus prenant de risquer la polémique que de croupir sur ses acquis.
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Koya Al'Gaad
Dans la chaleur épaisse que provoque cette serre
Nos cerveaux macèrent
Et se crispent d'un ego surdimensionné :
Mais non, l'homme n'a pas tout fait!
Son bel esprit a fait belles rimes, belles lignes,
De belles cimes mais de belles ruines.
Comment a-t-il élevé
En faisant champs désolés?
Et la nuit fait l'écho de ces batteries
Toujours pleines,
Le silence sculpte cette présence dans l'oubli
Qui pourtant fait ma peine...

Je suis de ces hommes dont saignent les yeux
Quand la nature sature de cet égoïsme,
L'on a sali les cieux
Et l'on demande humanisme...
Mais Gaïa était là et nous regarde encore,
Elle est de ces pierres qui t'écoutent
Et savent ton sort,
Elle est de ce vent qui te touche
Et foule tes peurs,
Elle est de cette eau qui t'enlace
Et emporte la douleur.
Garde sa trace.

Je suis de ces hommes dont brûlent les yeux
De trop d'invasions,
Quand l'humain a eu dans ses vœux
Même l'horizon.
Que de couleurs laissées
Au profit des moteurs et de l'acier,
Que d'intimité violée
Quand on sait...
Et pourtant il avance et détruit dans sa belle transe,
Oh l'humain va, va tant qu'il danse!
Et il va bientôt oublier qu'il n'est plus,
Plus qu'un souvenir perdu...
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Koya Al'Gaad
-Mais que fais-tu donc, jeune rose, de fleurir dans la saison des plus moroses? Demanda le loup d'un ton abasourdi.

-J'apprécie. J'aime à pousser dans un blanc franc, pour que mon rouge soit des plus exquis, des lèvres sur une peau ternie comme un tout nouveau chant.

-Mais, Rose, pourquoi vis -tu? Il n'y a que toi dans ce bois.

-Je vis, c'est la seule chose que tu n'ais à savoir. Reprend ta route, et profite de ces quelques couleurs pour t'en aller à la lisière, et revoir enfin la lumière percer jusqu'à toi. Ici, tout est gris, toi-même a su le dire.

-Je connais cette forêt comme aucun, Rose. Si je n'y suis pas allé, ce n'est pas qu'il me manque force pour faire le chemin!

-Alors pourquoi?

-Il serait bien beau de voir la lumière, mais l'hiver est inévitable, et ce lieu me convient.

-Et bien, voilà quelles anomalies! Une rose en hiver, un loup résigné... il me semble qu'être maître de ton territoire ne t'ai pas aidé, et que faire naître une fleur en hiver ne soit pas une bonne idée. La vie nous joue le tour du paradoxe! S'amusa la fleur.
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Koya Al'Gaad
Ton seul savoir est de permettre

La vérité dans le présent qui t'est donné,

Transmettre ce que tu es

Pour que d'autres se rappellent leur unité.

Toute tendresse est proposée,

Jamais les voies de sagesse

Ne viendront à déserter!

Elles restent intangibles et innées à tout être,

Elles attendent que l'on admette leur destinée

Quitte à changer tous nos préceptes.
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Koya Al'Gaad
Car la poésie, même en prose, n'est que ce qui ose, dépose où il a voulu ce doux goût d'inconnu, la plume dessinant une vue d'apothéose! Là où la rose a éclos, où se confondent tous les arts, où répond l'histoire des astres qui dans leur ombre ont fait nos âmes.
Dans la grâce de cette onde qui dépasse les frontières en ce monde, les disciplines se fondent et tournent leur front vers la métaphysique vagabonde qui touche toute vie. Les esprits, unanimes, s'élargissent et puis s'unissent, font philosophie en son sens ethymologique vers une sagesse des plus subtiles... un chemin onirique où chaque brise porte un message pour l'avenir, les cimes des arbres l'écrivent et nous dessinent la flamme qui nous anime :
Oui, Tout existe! J'ose le dire en peu naïf.
Car si l'on peut écouter ce que j'écris, sentir ce que je dis, c'est que je n'ai que missive, ne suis créatrice. Tout existe, car la pensée a ses racines dans l'Infini, elle est trouvée par celui qui la ressuscite.
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Le ternaire, principe du Tout. 3 qui, par sa représentation des opposés et du neutre, vise à désigner de la façon la plus simple possible ce que peut être ce Tout.

On a une manifestation du ternaire dans la physique quantique: Une particule, quand on l'observe, est soit onde, soit matière. Elle est soit ici, soit ailleurs, absente. Avant cette observation, qui influence et manifeste son état, la particule est dans un état neutre, à la fois matière, onde, ici, là-bas, nulle-part, partout, rien... soit Tout, le Un contenant, avant le néant qui est lui aussi composante du Un.

Ainsi, on a la dualité de l'observation qui implique un état ou un autre, et le Tout qui est avant cette observation et l'influence qu'elle va avoir sur lui. Les opposés, et le neutre... Maintenant, à savoir si l'on ne va pas découvrir que l'observation ne fixe pas la particule dans un état, mais simplement limite notre propre perception de celle-ci (qui dans cette thèse ne représente pas que la particule elle-même) à ses manifestations et non-manifestations plurielles, à nos sens et expériences élaborées de nos outils déjà limités.

Il est certainement plus probable que le point de vue humain soit actuellement restreint, plutôt que le Tout lui-même.

Car, au final, n'est-ce pas l'homme qui s'enferme dans la dualité matérielle de son univers perceptible? De toutes nos illusions n'est vrai que le Un dont elles font partie, mais où elles ne font que minorité.
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