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4.25/5 (sur 1122 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Kristen Britain a grandi dans la région de Finger Lakes, dans l’Etat de New-York. Elle écrit son premier roman à l’âge de neuf ans.

Elle continue ses études et sort diplômée en cinéma de l’Université d’Ithaca en 1987 pour immédiatement s’engager en tant que garde forestier au Service des Parcs Nationaux, ce qui lui permettra de visiter les États-Unis de fond en comble, des plus hauts sommets des Rocheuses aux gorges les plus profondes.

A présent qu’elle a décidé de se consacrer à l’écriture, Kristen Britain s’est installée dans un châlet dans le Maine, où elle se livre à ses activités favorites: l'écriture, la lecture, l'illustration, la guitare, l'équitation, la rêverie...

Le Cavalier Vert est la première série de Kristen Britain.

Source : /www.etonnants-voyageurs.com/
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Cavalier Vert - Kristen Britain


Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Il faudrait qu’un jour il surmonte sa peur irrationnelle des chevaux ; il le fallait !
Qu’était un Cavalier Vert sans monture ? Un Vert Piéton ? Elle n’avait aucune idée d’où pouvait venir la peur du jeune homme.
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J’aimerais tant te faire comprendre que ce n’est pas la magie en elle-même qui est bonne ou mauvaise, mais la personne qui l’utilise.
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Ne pars jamais du principe que l'ennemi à terre est inoffensif et ne lui tourne pas le dos. Tu le paierais de ta vie.
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Durant la saison automnale, faucons, gerfauts et aigles suivaient une ancienne sente aérienne pour gagner le sud, où ils hivernaient, le chemin même que leurs ancêtres empruntaient depuis qu’ils avaient pris, pour la première fois, leur envol, en des Âges dont le souvenir s’était depuis longtemps perdu dans l’obscurité. Leur route courait des terres boréales, le long de la grande rivière écumeuse qui s’écoulait des glaciers jusqu’à la mer, et passait au-dessus d’un amas de petites montagnes. Il s’agissait des collines de Teligmar de la province de Mirpuits, située le long de la frontière occidentale de la Sacoridie.
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Le granit était froid et rugueux sous les paumes de l’homme à la cape grise. C’était du bon granit bien solide, issu du tréfonds même de la terre. Il suivit la trace à peine perceptible de joints entre les pans immenses du mur. Les joints, pensait-il, étaient la clé. La clé pour détruire le mur.
Celui-ci le dominait de toute sa hauteur, difficile à évaluer. Épais de plusieurs pas, il courait le long de la frontière sud de la Sacoridie sur des centaines de kilomètres, de la mer Orientale à la baie d’Ullem, à l’ouest. Il protégeait la Sacoridie, ainsi que les autres terres, de Kanmorhan Vane, qui en langue commune signifie « la forêt du Voile Noir ».
Le mur résistait depuis mille ans. Il avait été construit après la Longue Guerre, au tournant du Premier Âge. Durant ce millénaire, les hôtes de la forêt sombre étaient devenus agités, aigris d’être emprisonnés derrière le mur.
À présent, l’Homme Gris devait faire appel à eux et mettre un terme à leur exil. Il ramènerait au monde ces créatures de cauchemar, à la lumière du jour. Il les amènerait lentement. Dans un premier temps.
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Elle était sur le point de perdre le contrôle de son existence au profit d'un cheval, d'un revenant et d'une broche.
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Le bris de la glace libéra les cieux qui avaient été scellés en dessous. Une nuit sombre et limpide s’échappa du trou, vierge de la neige qui tombait en rafales, et s’élança vers le firmament, emportant avec elle une pléiade d’étoiles.
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Elle pouvait presque entendre ses tantes énumérer ses tares. « Irresponsable », dirait tante Gretta. Tante Brini ajouterait : « Entêtée ». « Impulsive », la déclarerait tante Tory. Tante Stace résumerait le tout d'un mot : « G'ladheon », et les tantes hocheraient toutes la tête d'un air entendu, signifiant leur unanimité. Karigan rejeta vivement une mèche de cheveux derrière son oreille. Elle ne pouvait s'empêcher d'approuver l'appréciation de ses tantes. On aurait dit qu'elle faisait toujours les mauvais choix, le genre de choix destiné à la fourrer dans le pétrin.
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Tandis que son siège se balançait avec force grincements, la Cavalière se plongea dans ses pensées. Un peu plus courageuse, Anna serait allée lui demander ce qui la tourmentait.

Je ne devrais pas l’espionner…, s’admonesta la servante.

Elle allait retourner à son travail quand la Cavalière parla soudain. Pétrifiée, elle pensa avoir été repérée. Comment expliquer sa présence ? Par bonheur, messire Karigan continua à regarder les flammes, comme si c’était au feu qu’elle s’adressait.

Elle croisa les bras, à croire qu’elle cherchait à se soutenir elle-même.

— Tu me manques, dit-elle. Je donnerais n’importe quoi pour que tu sois là, ou pour être là-bas avec toi.

À qui parlait donc messire Karigan ? Anna n’en avait pas la moindre idée, mais elle trouva ça étrange. La Cavalière était admirée par des gens importants – dont le roi en personne, rien que ça ! – et elle était souvent entourée par les autres Cavaliers, ses collègues et amis. Pour avoir survécu à tant d’aventures, elle devait être très forte. Quand on accomplissait tant d’exploits, n’était-on pas insensible aux difficultés que rencontraient les gens ordinaires ?

Une idée préconçue, venait de comprendre Anna.

Lorsque messire Karigan prononça un prénom – Cade – la jeune servante eut le sentiment de n’avoir jamais rien entendu de plus triste.
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Des mouettes s'alignaient sur les quais, et les vagues heurtaient le bois des coques avec un bruit sourd. Plus loin, Karigan distinguait une flopée d'eiders qui se laissaient porter au gré des flots sans s'émouvoir des remous suscités par la tempête. Le crépuscule approchait, et les nuages qui filaient dans le ciel arboraient des contours orangés; la rade était ponctuée d'îlots couronnés d'épicéas et de sapins pointus, dont on ne distinguait plus que les contours.
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