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Citation de LydiaB


LydiaB
14 décembre 2014
Les arbres condamnés (Conte de Norvège)


Écoutez les poètes d'avant conter cette histoire ! Cette histoire s'est déroulée il y a si longtemps que seuls les poètes la connaissent.

C'était au temps où les animaux, les plantes, les hommes vivaient en bonne intelligence. Pour vous dire que ce temps passé est bien révolu.

Le voyage des oiseaux vers les pays chauds débutait. Seule une grive ne pouvait partir : une aile cassée. Alors, pour se mettre à l'abri du vent froid, elle sautilla, tant bien que mal et s'approcha du bouleau.

Un arbre bien fier, le bouleau !

Il ne fit nullement attention aux gémissements de l'oiseau.

Et que dire du saule-pleureur !

Toujours perdu dans ses pleurs au point qu'il n'entendait pas les peurs de l'oiseau qui lui demandait sa protection.

Le chêne ? Non ! Trop fier !

Il se dressait tellement haut qu'il ne pouvait regarder ses racines. Non seulement il ne pouvait regarder l'oiseau mais en plus il ne l'entendait pas.

Le petit oiseau blessé, frigorifié sautilla jusqu'à l'épicéa qui lui dit :

- Viens près de moi, mes aiguilles feront un bon tapis.

Le pin, alors, le protégea du froid et le genévrier lui offrit ses baies.

Mais ne dit-on pas : Ne fais jamais aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse !

Le vent froid s'engouffra dans les arbres inhospitaliers, les dénuda. Et ainsi nus, ils durent affronter les rigueurs de l'hiver.

Quant à l'épicéa, le pin et le genévrier, ils gardèrent à tout jamais leur feuillage vert.
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