Sweet Romance to Viking Romantasy | An Interview with EMILY CHILDS/LJ ANDREWS
Je n'aime pas les femmes à genoux, je préfère celles qui se tiennent debout toutes seules.
Il croisa mon regard, me fit un clin d'œil, puit descendit. Le temps d'un demi- soupir, je m'autorisai à m'extasier intérieurement sur sa beauté avant de me rappeler à l'ordre : je m'étais promis de détester cet homme.
- Vous voilà, Kvinna Élise, et la journée s'éclaire! Me dit-il.
- Prenez garde, Herr, répliquai-je d'un ton moqueur. Je pourrais vous prendre au sérieux et succomber à vos flatteries alors que je vais être enchaînée à un autre.
Mon cœur se serra pour mon ami le charpentier, et gronda d'une haîne renouvelée pour ma propre sœur. Il y a deux semaines, Siv et moi étions retournés à Mallanstrad et avions tenté de ramener Mattis au clan des agitateurs, mais ce dernier avait entre-temps été déclaré ennemi du roi.
Runa. Ma sœur avait aidé Calder, son fiancé, à assassiner le roi et à usurper son trône. Voyant que je ne me plaçais pas du côté de ses partisans, Runa avait fait arrêter Mattis, le faisant sans doute torturer. Pire encore, elle avait incendié le manoir des Lyssander, sans même se soucier de savoir si serfs, servantes ou cuisiniers se trouvaient encore à l'intérieur. Elle était sans doute pire que Calder, l'usurpateur.
- Les seules mains en lesquelles j'ai confiance, ce sont les miennes.
Légion haussa un sourcil et ses yeux brillèrent d'une lueur espiègle.
- Ah, mais c'est parce que vous ne savez pas encore ce dont les miennes sont capables.
- Les seules mains en lesquelles j'ai confiance, ce sont les miennes.
Légion haussa un sourcil et ses yeux brillèrent d'une lueur espiègle.
- Ah, mais c'est parce que vous ne savez pas encore ce dont les miennes sont capables.
Suis ce que ton cœur désire, c'est la qu'est ton destin. Quand tu verras la bête à l'intérieur, laisse la venir pour la laisser partir. C'est n'est qu'ainsi qu'elle t'apportera le changement auquel tu aspires.
Je n'avais pas de réponse à lui faire. La manière qu'avait Ari de jouer les imbéciles pour dissimuler sa logique et son intelligence était insupportable. S'allier aux adversaires de la couronne de Calder était de toute évidence un choix assez logique, cependant nous n'étions que deux à connaître les conséquences du dévoilement de l'identité du Spectre.
Légion baissa les yeux et se mit à arracher des brins d'herbes.
- Le monde serait plus sombre si vous gardiez le silence.
J’avais déjà vu la soif sanguinaire dans les yeux du Spectre. Rouge, flamboyante, inhumaine. Mais ce regard là était différent. Il était noir, frémissant de rage. C’était le regard d’un mortel prêt à tout pour défendre ce qui lui appartient, quitte à y laisser la vie.
Je m'en veux d'éprouver ce tourment intérieur, d'aimer mon peuple et de le détester tout à la fois. D'aimer les Ettans, mais d'occuper un rang supérieur à eux. D'être fascinée par les Faes, mais de les craindre.