La maison au bord de l’étang. Et toi sur l’autre rive. L’eau. Les herbes vertes le long des berges. L’odeur de ton aine, celle de tes aisselles. Aussi verte. Crier pour que tu m’entendes. Pour que tu viennes. Les odeurs de vase, de caoutchouc, d’herbe mouillée. Le parfum d’amande de ton sexe. Nos corps jumeaux qui soupirent. Des stores en bois blanc tirés sur les fenêtres. Les bottes à l’envers qu’on laisse s’égoutter sur la dalle. Le canot qui frétille encore : tu es venue me voir.