Laura Bagliani

Paolo n’existe plus. Il est désormais devenu Paola. Il est une belle jeune fille transgenre et semble avoir accepter son nouveau statut. Sa tante Erica aime briller en société en l’exhibant dans les soirées libertines où Paola rencontre un franc succès autant auprès des femmes que des hommes. Avec la complicité de Lucia, dont Paola est toujours amoureuse, elle tente de trouver trouver un moyen de se rebeller contre sa tante. Paola est à bonne école. En prenant exemple sur sa parente, elle arrive presque à retourner la situation à son avantage. Mais la désormais jeune fille à négliger les puissantes relation de sa tante et son indépendance ne sera pas facile à gagner…

Ce deuxième tome était inattendu. J’étais persuadé que le premier épisode se suffirait à lui-même. Il est heureux que l’auteure (et oui, les dessins sont le fruit d’une auteure de bande dessinée) ait la bonne idée d’en remettre une couche. Les dessins sont dans la même veine que le premier tome. L’érotisme est toujours aussi croustillant. Le scénario est plein de rebondissements. Aucun temps mort, aucun ennui, c’est terriblement rythmé. Et toujours aussi osé et original. J’aime la provocation et cette bande dessinée n’en manque pas. La tante est toujours aussi perverse même si parfois, dans ce tome, ça se retourne enfin contre elle. Mais la rombière est pleine de ressource. La pauvre Paola est toujours aussi candide, à la frontière de la naïveté. La belle transgenre gagne physiquement en maturité, est de plus en plus féminine. Soumise peut-être mais de plus en plus rebelle, ce qui la rend plus attachante. Cette bande dessinée à l’érotisme brûlant et original est une réussite du genre. J’ignore si l’auteure nous gratifiera d’un troisième épisode mais je pense que si cela arrive, je n’hésiterai pas à replonger.

Cassandra est chargée d’une nouvelle mission par sa planète. Récupérer quatre amulettes de la déesse mère de la planète Fellatia. Mais elle n’est pas seule sur l’affaire. Une femme ambitieuse, Madame Mattel, la patronne du groupe Sexxxon, lors d’un voyage spatial, avait découvert la première des quatre et l’a ramener sur terre. Depuis, elle n’a que deux obsessions, retrouver les trois manquantes et le pouvoir qu’elles pourraient lui donner et le plaisir de la chair. Cassandra se mêle alors à un groupe d’archéologue pour retrouver les amulettes sacrées pour sa planète…

Voilà notre héroïne toujours aussi bien membrée qui doit se mêler aux humains pour retrouver les origines de sa propre civilisation qui semble attachée à nos propres origines. Les Terriens seraient-ils une évolution des Fellatiennes ? Toujours est-il qu’il semble que les descendant des premières exploratrice de notre planète seraient des amazones qui vivent sous nos tropiques. Les dessins de ce second épisode sont dans la même veine que dans le premier. Les références cinématographiques, littéraires, celles par rapport aux jeux vidéos, sont de plus en plus évidentes. En faire l’inventaire me prendrait quelques lignes. L’humour et l’érotisme se côtoient gaiment dans cette bande dessinée complètement décalée. Ce deuxième épisode se termine comme une symphonie inachevée et, je le crois, nous annonce un troisième opus. Cette bande dessinée est vraiment un moment de détente croustillant. C’est drôle, osé, voilà un bon remède contre la morosité.

Paolo pense être en vacances chez sa tante qui est pharmacien dans une citée balnéaire. Il a le béguin pour Lucia, l'assistante de sa tante Erica. Erica est une perverse. Elle fait subir un traitement hormonal au pauvre Paolo qui, à son insu, se transforme en jeune fille dotée d'un pénis. Sa tante ne se contente pas de le transformer, elle en fait son jouet sexuel et le soumet à tous ces caprices. Paolo, que sa tante appelle désormais Paola est exhibé en monokini sur la plage. Lucia le reconnaît et s'amourache de lui. En même temps, le pauvre est victime de sa naïveté et se retrouve dans toutes sorte de situation dans lesquels il est abusé. Mais il a l'air d'y prendre plaisir mais jusqu'où sa redoutable tante veut se servir de lui et l'asservir ?

Le trait est moderne, anguleux, vif. Les dessins sont de belle facture. Le scénario est osé, original. L'érotisme ne fait aucune concession à la pudeur, c'est merveilleusement pervers. L'humour n'est pas absent de ses pages délirantes. Le pauvre Paolo semble bien soumis. Est-il une victime consentante ou abusée ? Ce n'est pas très clair car il semble prendre du plaisir dans toutes les situations scabreuses dans lesquels il se retrouve. Sa tante semble redoutable, mauvaise. C'est sûr qu'elle ne souhaite pas que du bien à son neveu qu'elle asservit sans scrupule. Ca fait un moment que j'avais lu ce tome, j'avais négligé d'en faire la critique. C'est la sortie d'un deuxième tome, plutôt inattendu qui m'a rappelé à mon devoir « babeléen ». J'ai apprécié le côté original de l'histoire, je ne m'attendais pas à une suite. Pour l'audace, la qualité des dessins, l'originalité de l'histoire et l'érotisme émoustillant qui s'en dégage, je vais donner quatre étoile à ce livre. En format PDF, sur le site de la Musardine, la qualité de la numérisation est formidable.

Bash2 est un agent secret pas comme les autres. Elle est extraterrestre. Elle est originaire de la planète Fellatia (Tout un programme). Les habitantes de cette planète, les Fellatiennes, sont hermaphrodites ou plutôt de jolies femmes dotées d'un pénis de grosse taille, au moeurs libertaires et à la libido débridée. Or, quatre agents secrets, anciennes camarades de promotion de notre héroïne ont déserté et sévissent sur terre, camouflées dans des êtres humains. C'est alors que la première ministre de Fellatia envoye Bash2 en mission sur notre planète pour neutraliser les traîtresses. Notre dynamique agent secret, pour couverture, prend l'identité d'une riche héritière anglaise sous le nom de Cassandra Bullock. Arrivée sur notre planète, elle s'étonne de voir que les terriens se divisent en femelles et en mâles. Évidemment, elle ne résiste pas aux plaisirs de goûter aux genres avant d'entreprendre sa dangereuse mission…

Pour cette série, nous retrouvons l'auteure usant du transgenre pour nous offrir un érotisme original. Les références de cette bande dessinées sont puisées à la fois dans les jeux vidéos (Lara Croft), les romans d'espionnages et le cinéma s'inspirant des deux premières références. D'ailleurs, l'héroïne ressemble étonnamment à Angelina Jolie. Imaginé l'actrice ultra féminine dotée d'une paire de testicule et un monstrueux attribut masculin entre les cuisses ? Bien entendu il y a du sexe à gogo dans cette bande dessinée, ce n'est pas une surprise, c'est clairement affiché. Encore une fois, l'auteure déroute, elle n'utilise pas les standards du genre et fait sortir l'érotisme de l'ornière. Choquant ? Pas du tout ! Certainement amusant. L'humour est présent, c'est franchement drôle. Bien entendu, ce n'est pas à mettre en toutes les mains mais le rire et les sourires sont au rendez-vous. L'action est rapide, sans temps mort. Les dessins tiennent plus de la caricature que du réalisme mais la dessinatrice sait croquer les corps aux généreuses proportions. Bref, je me suis bien amusé en lisant cette bande dessinée originale et c'est simplement le but que je souhaitais atteindre.

L'évolution du scénario est bien plus dans sa radicalisation que dans le doux glissement du premier volume !

Graphiquement, par contre, c'est nettement plus "rapide" qu'avant.
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