La paume de ma main appuyée contre ma poitrine, je n’arrive plus à respirer tellement je ris, j’ai les yeux qui pleurent en pensant à Phil, à sa personnalité si prévisible. Je me souviens que, pendant que nous baisions, je baissais les mains entre ses jambes, pour lui toucher les couilles. Dans ma main, elles étaient molles, invertébrées, à ma merci, ça me faisait penser à une Madone de marbre que j’avais un jour vue au musée de Toledo. Elle portait le monde dans le creux de sa main et elle en paraissait contente. Elle avait un petit sourire mystérieux aux lèvres, comme si elle était consciente du pouvoir qu’elle avait.