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4.64/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1975
Biographie :

Laure Dantourre est Chargée de communication.

Son premier roman "Entre elles et îles" (2012) est inspiré de son escapade en Nouvelle Calédonie.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Plus on vieillit, moins les choses paraissent certaines. Évidemment quand on a dix - huit ans, on dévore la vie. Égocentrique et insolent, on est plein de certitudes sur tout « moi je ne ferai jamais ça », « moi j’agirai comme ça dans telle situation » … Et quelques années plus tard, en fait, tout a l’air beaucoup moins sûr. Nos pieds s’enfoncent parfois dans un sable mouvant et on se raccroche à ce que l’on peut. On gagne généralement en tolérance et en ouverture d’esprit, ce qui n’est pas négligeable, car à force de vivre ou de voir des trucs bizarres, on finit par se dire que rien n’est acquis, que nous ne décidons pas toujours, hélas, de la tournure que prend notre vie. En l’espace de quelques secondes, tout peut changer. Un mauvais choix, un accident, une parole maladroite, une absence, une rencontre … On peut tout perdre, la vie, la santé, l’amour, l’argent, la foi, la mémoire, le temps, le travail … tout, absolument tout. Sauf la mort.
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Mariés depuis de nombreuses années avec une petite fille de dix ans, ils représentent à nos yeux le couple idéal. Celui dont tout le monde rêve (enfin surtout les filles). Attentionnés l’un envers l’autre, complices, compréhensifs, respectueux … on aurait presque cru une adaptation de « la petite maison dans la prairie » version 2010. Et merde, le modèle « famille Hingalls » est vraiment has been, dépassé ! Pourquoi, enfants, nous remplit - on la tête de ces conneries de princesses et de princes alors que la réalité n’a en fait absolument rien à voir avec un conte de fées … Les réalisateurs auraient plutôt dû mettre en scène un scénario du type « pendant que Charles allait couper du bois, Caroline s’éclatait avec son voisin ou même pire, sa voisine ! » Là, nous aurions été plus aptes à encaisser et à nous accommoder des aléas de la vie sentimentale. À mort Cendrillon et la Belle au bois dormant, racontez à nos jeunes bambins des histoires plus trash ! Au placard les vieux scénarii remplis de niaiseries hypocrites ! Cela permettra peut - être d’éviter quelques désillusions à ces futures victimes de l’amour.
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Dans cette maison de vacances, nous avons un panel intéressant de gens différents. Mariés, divorcés, parents, noirs, blancs, célibataires endurcis, déjantés, intellectuels, musiciens, hétéros, homos, bisexuels, croyants, athées … Voilà, c’est exactement ce que j’aime. Et la cohabitation se fait naturellement, sans heurts, dans le plus grand des respects. Les différences nous rapprochent, nous nourrissent, nous rendent beaux. J’aimerais que cette maison soit le reflet du monde. Vous pouvez être sûrs que les anges nous jalouseraient ! Pourquoi ne pas tirer profit de toutes ces différences ? Au lieu d’imposer ses idées, ses idéaux … personne ne détient La vérité. Tout est subjectif, tout est relatif. La vie n’est qu’incertitudes, la seule certitude que nous puissions avoir, c’est notre sort final : la mort. Alors, en attendant qu’elle vienne nous chercher, profitons de tout ce qui nous est offert, chaque minute compte
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Dans cette maison de vacances, nous avons un panel intéressant de gens différents. Mariés, divorcés, parents, noirs, blancs, célibataires endurcis, déjantés, intellectuels, musiciens, hétéros, homos, bisexuels, croyants, athées … Voilà, c’est exactement ce que j’aime. Et la cohabitation se fait naturellement, sans heurts, dans le plus grand des respects. Les différences nous rapprochent, nous nourrissent, nous rendent beaux. J’aimerais que cette maison soit le reflet du monde.
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Les filles, intimidées, le dévisagent avec des yeux ronds comme des billes, presque exorbités, sans ciller, sans prononcer un seul mot. Je pense qu’elles sont en train d’halluciner. Elles auraient probablement eu le même regard et la même attitude si elles avaient croisé un extraterrestre en train de faire du shopping sur les Champs Elysées. Je suis morte de rire intérieurement.
Cette scène est drôle, la rencontre de deux mondes totalement différents, voire opposés, de deux cultures. Je souris. Cet homme respire le bonheur. Il est vêtu simplement, les pieds nus. La corne qui recouvre sa voûte plantaire lui sert de semelle. Son visage est lumineux malgré ses rides prononcées, sa peau noire est desséchée par les puissants rayons du soleil qui la caressent quotidiennement depuis sa naissance. Son regard est doux, profond, sincère. Un charisme imposant, authentique, une force naturelle que je n’avais jamais perçue chez quiconque auparavant.
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4 Le lendemain soir, je me rends chez mes parents pour dîner. C’est le moment de leur parler de mon projet. Contre toute attente, ils m’encouragent à aller jusqu’au bout et me soutiennent dans cette décision. Mes parents plaignent ma génération. Ils pensent que la qualité de vie s’est nettement dégradée en vingt ans et que malgré toutes les avancées techniques censées nous faciliter la vie, nous avons perdu les valeurs essentielles qui nous permettent d’avoir une vie équilibrée, riche et saine. Pour eux, il est nécessaire de s’ouvrir au monde, d’aller voir ailleurs ce qu’il se passe et de s’installer dans un endroit où il est agréable de vivre. « Nous ne sommes pas des moutons, nous devons avoir nos propres choix, nos rêves, nos buts et tout faire pour y parvenir. Mais le principal pour y parvenir avec succès, c’est de ne jamais oublier que nous devons être respectueux envers les autres, la planète et surtout envers nous - mêmes ».
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La sensation de la connaître depuis toujours me submerge soudain. Je suis subjuguée par sa personnalité. Je bondis brutalement de ma chaise pour venir sur la sienne et l’embrasser fougueusement. Nos lèvres généreuses deviennent incontrôlables. Nos langues s’apprivoisent rapidement, fiévreusement. Dans ma tête, j’entends cette petite voix qui me souffle « c’est trop tôt », mais mon corps se fiche éperdument de ce conseil et poursuit son initiative. Je me sens comme transportée. Chaque centimètre de sa peau m’électrise de la tête aux pieds, chacun de ses baisers m’enivrent. Mon cœur s’enflamme, bascule. Je n’ai jamais rien vécu d’aussi magique, d’aussi puissant.
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Le lendemain soir, je me rends chez mes parents pour dîner. C’est le moment de leur parler de mon projet. Contre toute attente, ils m’encouragent à aller jusqu’au bout et me soutiennent dans cette décision. Mes parents plaignent ma génération. Ils pensent que la qualité de vie s’est nettement dégradée en vingt ans et que malgré toutes les avancées techniques censées nous faciliter la vie, nous avons perdu les valeurs essentielles qui nous permettent d’avoir une vie équilibrée, riche et saine. Pour eux, il est nécessaire de s’ouvrir au monde, d’aller voir ailleurs ce qu’il se passe et de s’installer dans un endroit où il est agréable de vivre. « Nous ne sommes pas des moutons, nous devons avoir nos propres choix, nos rêves, nos buts et tout faire pour y parvenir. Mais le principal pour y parvenir avec succès, c’est de ne jamais oublier que nous devons être respectueux envers les autres, la planète et surtout envers nous - mêmes » .
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Tu m’étonnes, l’île réunit les meilleures conditions pour faire pousser une herbe redoutable : chaleur, humidité, soleil et tout ça sans restriction et sans contrôle de police.
— Ah bon, c’est légal ici ?
— Non, mais j’ai un pote qui m’a dit que les gendarmes n’osaient pas rentrer dans les tribus pour fouiller et de toute façon, ils n’ont pas intérêt à trop chercher la mouise …
— Yeah ma sœur, les gendarmes ne sont pas les bienvenus ici, on est libre, on fait ce qu’on veut sur notre terre, c’est chez nous ici ! répond Gustave avec un sourire un peu narquois.
— C’est comme en France, les flics n’osent même plus rentrer dans certaines banlieues. En fait, ils ne s’aventurent plus dans les endroits où ils sont sûrs de se faire péter la gueule !
— Eh oui, Gustave, les flics maintenant n’interviennent plus que dans les écoles maternelles et dans les maisons de retraite , balance Marie , hilare . T’imagine le délire ?
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Les membres de cette tribu sont tellement attachants. Leur gentillesse et leur générosité nous font littéralement fondre. Ils vivent de façon si simple, si élémentaire, ils n’ont presque rien mais ils sont pourtant tellement riches.
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