Si on chante « sale pédé, t’es juste bon à te faire péter le rectum », c’est un scandale. Orelsan chante « sale pute, t’es juste bon à te faire péter le rectum », c’est du second degré.
Si on chante « sale nègre … on verra comment tu suces quand je te déboîterais la mâchoire », c’est de l’incitation à la haine. Orelsan chante « sale pute … on verra comment tu suces quand je te déboîterais la mâchoire », c’est de la liberté d’expression.
Bougnoule, youpin, bamboula, niaqwé ça ne passe plus, et c’est heureux. Pute, salope, connasse, personne ne bouge. Au contraire. On applaudit, on rigole, on en redemande.