Qu'allais-je devenir ? Je n'avais personne à qui parler de mes craintes. Mes parents ? Partis dans je ne savais quel pays exotique(...) Sandrine ? Pas le foi pour palabrer avec elle (...) Ewan portait sans doute son angoisse en solitaire, en duo ou en trio, je m'en foutais. Il avait suffisamment morflé pour la journée et je ne voulais pas entendre qu'il flippait pour Ben. Quant à Virgil... Celui là quel enfoiré aussi !
Je tendis l'oreille. Je connaissais cet air mais pas avec le timbre féminin. J'avais la chanson d'origine sur le bout de la langue. (...) qui avait bercé mes années lycées. Ca y était je me souvenais : Phill Collins, " Do you remember ?" Quelle ironie (...) Je me rappelais d'un slow sur cette chanson, langoureux à souhait(...) je fermais les yeux et laissai le son m'envahir. Je la revoyais derrière mes paupières clauses. Comme elle était velle alors, dans toute l'innocence de l'adolescence, qui voulait se croire femme, mais dont l'hésitation trahissait l'enfance à peine quittée
Ses fesses sont rondes et douces. Mes mains y trouvent leur place naturellement, tu vois? Il y a bien quelques petits kilos superflus, mais une femme sans rondeur n'est pas digne d'intérêt à mon sens...
L’amitié entre deux personnes qui pourraient potentiellement ressentir une attirance l’une pour l’autre, c’est comme se trouver en haut du Grand Canyon : il y a un garde-fou, plus ou moins solide, qui fait que, depuis le bord du précipice, tu peux te pencher pour regarder en bas. Tu imagines la chute, tu visualises la plaine verdoyante en contre-bas. Tu peux te pencher, mais tu dois veiller à ne pas sauter… Et c’est ce vertige qui est fabuleux
Cheminée factice soit, mais quel plaisir de se pelotonner dans un fauteuil moelleux avec un plaid et un bon livre en regardant les flammes danser devant ses yeux!
Cette maison est maudite. Tout le monde la quitte un jour ou l'autre...sauf moi. Je suis la dernière gardienne du Temple, toujours fidèle au poste...
Vous avez un amoureux qui vous cause du tracas... Les hommes nous causent toujours du souci... Et plus nous les aimons, plus ces soucis sont grands.
Disparue aujourd'hui la femme sociable, enjouée, toujours partante pour une solde-party ou une brocante, qu'elle était il y a encore six mois. Elle avait alors la vie simple et tranquille d'une femme entretenue par un époux conciliant, un quotidien réglé comme un métronome, un réseau de bonnes copines oisives mais dynamiques, des enfants adorables à élever.
– Merde, c'est pas vrai !
– Quoi ?
– Tu t'es remise en selle !
– Pardon ? C'était une simple balade dans la campagne. Il n'y a rien d'extraordinaire à ce que je remonte à cheval.
– Ne me prends pas pour une imbécile ! Je ne te parle pas d'équitation, là. Tu couches avec ce gars, pas vrai ?
– Morgane, tu changes de sujet s'il te plaît.
– Vous êtes montée dans cet appareil complètement en panique et essoufflée. Vous ne tenez pas en place sur
votre siège. Je dois continuer ?… Regardez vos mains, elles sont crispées sur votre livre depuis le décollage. Et vous relisez la même page depuis dix minutes. J'ai raison ?