Sur les étagères, elle dispose les kilos de livres qu'elle a emportés. Pierre sourit devant ses excès, il sait qu'elle n'en lira pas la moitié. Elise a toujours eu besoin d'emmener avec elle tout un univers.
Parce qu'elle avait baigné dans ce refrain maladif de pauvreté, parce qu'elle se souvenait du gel dans la mansarde qui lui servait de chambre... elle ne supportait plus de se priver du superflu. Elle travaillerait et dépenserait sans trop compter, espérait-elle, pour sortir de cet esprit d'économie qu'elle vomissait. (p.123)