Laurent Bourdelas. Histoire de Limoges.
Limoges
Me voici à Limoges,
Déjà je m'interroge.
Mais ici, seuls au monde,
Les oiseaux me répondent.
Partout, il y en a,
Ils festonnent les toits.
D'ailleurs, dans les jardins
De l'Évéché où vient
Jouer le soleil comme
on n'en trouve qu'à Rome.
Ils font chanter les plantes
Les plus hallucinantes.
Vraiment, je me croirais
au Pérou, au Tibet
S'il n'y avait au bas
Des murs, tel un beau bras
De jeune femme ouvrant
Toute ville au vent,
La Vienne m'attirant
J'y vais, l'interrogeant
-Maurice Carême - 1975-
Et puis, comme l'écrivit Marguerite Yourcenar,
《 quand on aime la vie, on aime le passé parce que c'est le présent tel qu'il a survécu dans la mémoire humaine》.
Envoyés avec dextérité, les grappins s’envolèrent simultanément du fossé et s’accrochèrent pour la plupart au sommet de la muraille. La nuit était claire, en ce mois de juin 1380, et, très vite, silencieusement, les hommes gravirent le rempart percé d’archères.
La démarche du musicien est alors la même que celle, par exemple, de la grande poète occitane Marcelle Delpastre; être ancré en un lieu bien précis, mais en faire un centre du monde et donc l'ouvrir sur l'universel.
Limoges est, comme les autres villes du pays et à son rythme, partie prenante de ces différentes évolutions. Elle va passer en douceur du statut de ville moyenne à celui de capitale régionale.
Léon longea le parc Victor Thuillat en écoutant John Mayer, cette fois seul, interpréter Ain't No Sunshine, au Crossroads Guitar Festival de Chicago. Le blues, c'était ce qui l'aidait à tenir lorsque tout semblait s'écrouler, le monde ou la vie.
"Mon cher Guillaume, où as-tu été chercher que Rousseau - ce cher Jean-Jacques - se faisait fouetter dans des harems? Tu exagères!"
Place de la Motte, là où se trouvait jadis le château qui donna son nom au quartier et fut démantelé en 1183 par Henri II Plantagenêt, s'élèvent les Halles centrales.