Les difficultés économiques de telle ou telle entreprise ne doivent pas se résoudre par des licenciements ; elles impliquent au contraire une obligation de prise en charge des salariés concernés de manière à leur assurer le bénéfice d’un emploi en continuité avec leurs acquis contractuels.
Face aux défis environnementaux et nutritionnels qui sont désormais les nôtres, le changement radical des méthodes de production dans une perspective agro-écologique est pourtant incontournable : réduction des intrants et pesticides, alimentation locale et « naturelle » des animaux, recours aux techniques culturales douces, rotation des cultures, utilisation d’espèces adaptées aux conditions pédoclimatiques locales, préservation des paysages et de la biodiversité, généralisation des pratiques biologiques et faiblement consommatrices en énergie…
Tout licenciement collectif renvoie à une série de changements dans la péréquation du profit, avant la restructuration et après sa mise en œuvre.
L’agroalimentaire est l’un des principaux domaines où l’offensive pour la marchandisation complète de la planète et des rapports sociaux est engagée, où l’artificialisation du monde se poursuit, où la subordination ultime des individus au capital se joue à coup de nouvelles technologies comme les OGM. Ce n’est en rien un secteur périphérique du capitalisme ni un front de lutte secondaire
continuité du contrat de travail du salarié quelles que soient les contraintes économiques mises en avant par l’entreprise, obligation de résultat en matière de reclassement des salariés (sans précarisation, ni déclassement) et financement mutualisé exclusivement patronal des coûts liés à la mise en œuvre du droit à l’emploi
En s’attaquant conjointement aux contrats de travail et aux conditions de licenciement, ils visent à raccourcir le temps nécessaire à la réorganisation des actifs industriels et à en faire porter le coût social à la collectivité