A neuf heures, Nicolas s'éveilla dans la petite chambre qui l'attendait toujours chez son ami Noblecourt. Le soleil de printemps perçait à travers les persiennes et les bruits de la maison lui parvenaient assourdis et familiers. Dans le brouillard d'un demi-sommeil, il revit les événements de la nuit. Mesurant sa chance, il se trouva fort aise qu'ils se soient terminés pour lui dans un lit douillet, alors qu'ont aurait dû le retrouver gisant dans son sang, lardé de coups d'épée.
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