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Enquêtes de Nicolas Le Floch tome 16 sur 16
EAN : 9782264081964
264 pages
10-18 (05/10/2023)
3.42/5   77 notes
Résumé :
Avril 1791. Jamais Nicolas Le Floch n'avait vu pareils crimes.
Deux cadavres suppliciés qui ont en commun leurs mutilations et peut-être quelques stigmates venus des îles lointaines.
Le Code noir, établi par Louis XIV pour réglementer la vie des esclaves, leur livrera-t-il une piste ?
Dans le Paris révolutionnaire de 1791, où les hommes et les idées s'affrontent dans la violence, Nicolas se retrouve au coeur de la bataille qui oppose partisans e... >Voir plus
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Je tenais à remercier Masse critique, Babélio et l'équipe de 10/18 qui m'ont permis de lire ce nouvel opus des enquêtes de Nicolas le Floch.

Rappelé par son ancien équipier Bourdeau, c'est un le Floch, vieillissant (maintenant âgé d'une cinquantaine d'années) qui doit de nouveau enquêter sur les morts suspectes et atroces d'aristocrates .
un point commun les relie, ils sont propriétaires terriens à Saint Domingue.
Entre Révolution, on est en 1791, et révolte d'esclaves, le Floch et ses comparses vont avoir bien des difficultés à résoudre l'énigme et prendre position dans ce moment très troublé sans remettre en cause leurs convictions.

Comme le stipule dans son bandeau de couverture, Nicolas le Floch est de retour mais pas pour le meilleur.
Est-ce dû à l'auteur ou à son écriture mais la structure du texte est ramassé avec de très longues phrases qui ne facilitent pas la fluidité du récit.

Les sujets, nombreux , peut-être trop nombreux alourdissent encore un peu plus le texte.

Les personnages, pour certains nous les connaissons déjà sinon quelques rappels de l'auteur pour qui n'aurait pas déjà lu cette série.

Beaucoup d'atermoiements et de poncifs autour des idées et valeurs portées par la Révolution et l'abolition de l'esclavage .

Une lecture en demi-teinte pour ce polar historique .






Les enquêtes de Nicolas le Floch : L'énigme du Code noirLaurent Joffrintous les livres sur Babelio.com
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Le Floch dans le noir...

Ce roman "L'énigme du Code Noir" est la deuxième enquête du Commissaire le Floch rédigée par Laurent Joffrin.

En avril 1791, deux aristocrates ont été assassinés, leurs corps déposés devant leurs résidences, ont subi des mutilations qui rappellent celles infligées aux esclaves après une tentative d'évasion… châtiments infligés aux esclaves des Antilles prévus par le Code Noir rédigé sous louis XIV.

L'enquête est assez bien déroulée, les descriptions des débats à l'Assemblée Constituante assez bien rendus, mais je n'ai pas aimé l'écriture trop sèche de Joffrin.

Je n'ai pas retrouvé les joutes verbales entre Bourdeau, le Floch et Noblecourt ; quelques repas savoureux et le libertinage de Nicolas prit en défaut, mais ce n'est pas suffisant pour en faire une excellente lecture…
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J'ai lu les deux romans écrits par Laurent Joffrin qui a donc pris la suite de Jean-François Parot pour nous raconter les enquêtes de Nicolas le Floch.

Le premier, "Le Cadavre du Palais-Royal", m'avait laissé une impression de déception, et ne prenait aucun gant en déroulant une narration partisane de la Révolution, menée par la "populace". Les protagonistes principaux y allaient de leur bile sans retenue (à titre d'exemple et comme l'ont remarqué d'autres lecteurs, Noblecourt était devenu un vieillard haineux et lamentable, défendant avec hargne sa caste en péril.).
Autant Parot nous intéressait pleinement avec des enquêtes bien fichues et arrivait même, grâce à son talent, à nous faire considérer tous ces nobles-parasites avec un peu plus d'indulgence, autant Joffrin se lachait carrément et ne faisait pas dans le velouté, le narratif des situations et des personnages aurait en effet plu à un troupeau de parpaings.
Pas fin, donc, et en plus très vide au niveau "enquête". J'ai eu de la peine à arriver au bout du bouquin tellement c'était longuet, peu de péripéties et beaucoup de logorrhée politico-historique.

Bon, c'était sans doute un égarement littéraire dû à la pression. Prendre la suite d'une saga de qualité n'est pas simple.
Donc, stoppons là et passons à "L'Enigme du Code Noir".
Et... je suis consterné.

Racisme et bêtise des intervenants y côtoient un manque involontaire (ou pas ? ) de recul, de mise en perspective de la part de l'auteur.
Lors d'une discussion autour d'une table bien garnie chez Noblecourt, on y apprend que les esclaves noirs ne sont bons à pas grand-chose et doivent être fortement contrôlés et réprimés. Ils ne sentent pas la douleur et, d'ailleurs, quelques coups de fouet ou supplices ne peuvent que les remettre dans le droit chemin. Quant aux prêtres et aux nobles, ils ne méritent pas ce qui leur arrive, etc, etc.
Noblecourt se surpasse encore un peu plus que dans le premier opus et c'est toujours dérangeant de voir un auteur détricotant de cette façon un personnage de roman très sympathique, (voire parfois mesuré et éclairé) créé par un autre auteur.
Quant à la nouvelle petite amie du héros, elle déverse elle aussi encore plus que dans le premier livre son pesant d'ignominie baveuse envers le peuple.
Seul notre ami Bourdeau tente mollement de rétablir d'autres valeurs... Mais très mollement, je l'ai eu vu plus enflammé.
On est dans "Les Visiteurs", et les manants sont relégués comme dans le premier roman à ce qui doit être leur vraie place.
Le premier tiers du livre est ainsi un ramassis de clichés graves et caricaturaux

Ma question est : Laurent Joffrin est-il ce que je crois ce qu'il est (et ce n'est pas flatteur, promis), ou pratique t-il le second degré ?
On aura beau jeu de dire qu'à l'époque, les gens pensaient comme cela, mais justement ce n'était pas aussi simple et asséner avec ce prétexte des idées reçues toutes pourries reste problématique si on n'est pas foutu de bien rétablir au moins une part minime de vérité ensuite.
Cette volonté de transparence historique et sociale n'était de toute façon pas présente dans le premier roman.

Et pour celui-ci ?
Eh bien, en fait, joie, ma critique n'est pas sérieuse et sera facilement balayée car je me suis arrêté au premier tiers du livre, carrément pas envie de continuer.
Alors, peut-être que dans le reste du roman, les choses sont-elles devenues plus nuancées et la "populace" est-elle redevenue grâce à l'écrivain (pardon, grâce à ses personnages) une entité composée de gens qui ont été affamés pendant des siècles et des siècles, et qui désiraient tout simplement manger un peu, ne pas souffrir à chaque seconde de leur vie et ne plus voir mourir leur gosses ?
Peut-être aussi que les esclaves noirs sont-ils redevenus des êtres humains comme les autres et que, sans doute, ressentent-ils en fait la douleur et la peine ?
Ça doit être ça. Ça ne serait pas mal. Pardon, Monsieur Joffrin.

Quand même, cela pose la question de la continuité des séries après le décès de leur créateur. Vraiment.
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Et alors ! Ce livre ? 😏

Année 1791, année explosive, le peuple a ramené de force le roi Louis XVI et la reine Marie Antoinette, à Paris. Deux cadavres sont découverts suppliciée, mutilés de la même façon que les esclaves des plantations des colonies françaises.
J'ai lu cette intrigue avec plaisir, mais pas autant que les enquêtes du Commissaire le Floch, inventé par Parrot. Une intrigue correcte, sans plus. Il manque toute la magnificence du style, il manque tous ses amis, auxquels le lecteur s'était habitué.
En conclusion, je ne cherchais pas un livre d'Histoire sur la révolution, j'ai par moment eu l'impression de lire les faits tels qu'ils se sont déroulés en 1791,. 😏
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L'énigme du Code Noir est la deuxième enquête du Commissaire le Floch menée d'une main de maître par le journaliste Laurent Joffrin. On sent que ce dernier prend "du poile de la bête" avec le personnage créer par Jean-François Parot tout en respectant ce dernier. Chose qui ne fut guère évident.

Le fameux Code Noir - bien qu'au centre des idées révolutionnaires - est le point de mire de cette intrigue complexe, mais, pleines de rebondissements ainsi qu'intéressante au point de vue historique.

Tout comme Jean-François Parot, Laurent Joffrin plonge ses lecteurs au coeur de la vie quotidienne du petit peuple de Paris ainsi que celle de la famille royale en proie à la peur, aux doutes devant l'incertitude des événements révolutionnaires que l'on suit pas à pas au gré des polars disponibles à intervalles réguliers en librairies.

Pour la petite histoire, le Code Noir fut promulgué sur ordonnance, en 1685, par Colbert, à la demande du roi Louis XIV. Celui-ci réglemente d'une manière drastique la vie quotidienne des esclaves dans les colonies françaises en détaillant point par point les droits des maîtres sur leurs esclaves et les devoirs des lesdits esclaves.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
A neuf heures, Nicolas s'éveilla dans la petite chambre qui l'attendait toujours chez son ami Noblecourt. Le soleil de printemps perçait à travers les persiennes et les bruits de la maison lui parvenaient assourdis et familiers. Dans le brouillard d'un demi-sommeil, il revit les événements de la nuit. Mesurant sa chance, il se trouva fort aise qu'ils se soient terminés pour lui dans un lit douillet, alors qu'ont aurait dû le retrouver gisant dans son sang, lardé de coups d'épée.

p.197
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Le crépuscule tombait lentement sur la forêt de Fausses-Reposes, assombrissant bois et champs, comme il tombait sur l'ordre ancien en ce printemps 1791 qui se changeait en triste automne de la monarchie.
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Il arriva au restaurant de Roze, qui occupait le bas de l'hôtel d'Aligre, une grande maison à porche dont la façade s'ornait de colonnes de marbre. Il ne connaissait pas l'endroit, mais il savait que, avec Beauvilliers et quelques autres, c'était l'un de ces premiers "restaurants" servant la pratique à l'assiette et non sur ces tables à menu imposé qu'on trouvait dans les tavernes et les auberges.
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... Il avait le jarret coupé en cas de récidive et subissait la peine de mort pour la troisième évasion.
- Je me demande comment un esclave au jarret coupé pouvait de nouveau s'évader, remarqua Bourdeau.
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