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Critiques de Lawrence Osborne (15)
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On Java Road

+++++++ SUR JAVA BOULEVARD +++++++



Le narrateur, Adrian Gyle, vit depuis une vingtaine d'années comme reporter à Hong Kong, où il a débarqué juste après la rétrocession de la colonie britannique à la Chine, le 1er juillet 1997. Il y a écrit des articles pour différents journaux, tout en perfectionnant son Chinois, appris à l’université en Angleterre. Il s’y est aussi marié et divorcé.

Il ne se considère pas comme un journaliste, mais comme un simple reporter, qui se contente de noter ce qu’il voit.



À l’université de Cambridge, il a fait la connaissance de Jimmy Tang, le descendant d’une famille richissime et puissante hongkongaise.



Le récit de Lawrence Osborne commence au moment des troubles à Hong Kong consécutifs à la loi d’extradition du 29 mars 2019, qui permet que des Hongkongais et résidents étrangers sur l’île peuvent être expédiés en République populaire de Chine pour y être jugés.



Les gens redoutent une mainmise de Pékin dans la vie et les affaires de l’île et les visées totalitaires de l’homme fort du régime, le nouvel empereur Xi-Jinping, président de la R.P. de Chine, depuis le 14 mars 2013, soit presque 9 ans et demi. Et le bonhomme vise, en bon autocrate, en octobre prochain d’assurer une rallonge à son règne.

À l’exemple de l’inamovible Poutine à Moscou, dont le trône est constitutiollement fixé jusqu’en 2036 ! À moins que quelque chose de vraiment fâcheux ne lui arrive avant, ce que, bien entendu, strictement personne au monde ne souhaite.



Jimmy tout en étant marié avec Melissa Chow de sa caste de richards, est un coureur de jupons invétéré et un jour présente à son ami anglais sa dernière conquête : Rebecca To, une étudiante de 23 ans, qui, malgré son origine bourgeoise, proteste ouvertement contre les ambitions impérialistes de Pékin.



Les représailles contre les contestataires politiques à Hong Kong se durcissent et les "suicides" et disparitions mystérieuses prennent des proportions inquiétantes.



Ainsi, c’est un beau matin le tour à la jeune contestataire Rebecca à se volatiliser !

Adrian Gyle entame tout de suite une enquête pour découvrir ce qui lui est arrivé concrètement et quel a été le rôle de son pote Jimmy dans cette sombre affaire, conscient que l’élite du pays est contre la contestation pour des raisons financières évidentes.



En Europe, nous avons des difficultés à nous imaginer l’ampleur de la contestation hongkongaise contre les visées de Xi Jinping et sa clique, mais il existe sur le net une photo sur laquelle on voit, le 9 juin 2019, 1,03 million de personnes manifester contre Beijing, soit une portion non négligeable des 7,5 millions d’habitants.



Dans un style qui fait penser à "Notre agent à La Havane" et 'Le consul honoraire" de Graham Greene, l’auteur nous trace un portrait sombre d’un endroit pourtant spécial au charme particulier. Un endroit dont je garde un bon souvenir, mais qui a donc récemment et malheureusement fort changé.



Comme le formule un des protagonistes à la page 212 : "We’re the new Tibet !" faisant une allusion à la politique chinoise au pays du dalaï-lama.



Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la disparition étrange de la joueuse de tennis, Peng Shuai, en novembre 2021, son accusation de viol par un haut mandataire pékinois et la comédie de la rétractation de son accusation devant les caméras du monde !



Cet ouvrage de Lawrence Osborne constitue non seulement un témoignage historique remarquable, il est aussi exceptionnellement bien écrit.



"On Java Road" a eu un succès retentissant outre-Manche à sa parution, le 2 août dernier, et j’espère vivement qu’une version en langue française suivra rapidement.

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Terminus oasis

Ce livre est rare, précieux et constitue une belle surprise. Dans un style soigné, l'auteur réussit ce qui me paraît être une double prouesse. Passionner le lecteur au travers du thème de l'incompréhension mutuelle, de la haine et de l'attraction-répulsion entre les cultures arabes et occidentales, étudié sous toutes ses formes, et habiller le roman sous forme d'une aventure humaine à suspense qu'il fait grandir savamment à la mesure d'un très bon thriller.
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Boire et déboires en terre d'abstinence

Lawrence Osborne, né en 1958 en Angleterre, est avant tout un voyageur qui a vécu à Paris, au Maroc, en Italie, à New York, Mexico, Istanbul puis Bangkok où il réside actuellement. Auteur de romans et d’essais, il est également journaliste et il écrit régulièrement pour différents journaux tels que le New York Times, le Financial Times, le Wall Street Journal ou Newsweek. Son dernier ouvrage, Boire et déboires en terre d’abstinence, est sorti il y a quelques mois.

Le bouquin, qui s’inscrit dans la tradition des livres de voyages, est basé sur une idée saugrenue de prime abord mais finalement extrêmement gonflée, s’aventurer en terre d’Islam en tant que buveur revendiqué – pour ne pas dire alcoolique – et trouver sa dose quotidienne de boisson et son indispensable cocktail de 18h10 ! Qui d’autre qu’un Anglais, avec ce que cela induit de flegme, de distanciation et d’humour froid, pouvait se lancer dans une telle aventure ?

Quand je parle de dose quotidienne d’alcool, il faut le prendre au premier degré à l’identique d’une dose de dope pour le drogué, car Lawrence Osborne picole sévère depuis son plus jeune âge, digne héritier de ses parents comme il le confie, « j’ai toujours eu conscience du fait que ma mère buvait plus que mon père », « mes parents parcouraient notre domicile en titubant »…

Le périple va nous mener de pays en pays, de villes en villes, Beyrouth au Liban pour goûter à l’arak, Mascate dans le sultanat d’Oman pour une quête effrénée de champagne pour fêter dignement le Nouvel An, Islamabad au Pakistan, Le Caire en Egypte, Istanbul en Turquie, mais aussi Londres… Les alcools locaux ou non défilent, whiskies, vodkas, vins, cocktails, bières, tout est bon pour ce gosier toujours à sec. Nous y croiserons aussi le chef politique Walid Joumblatt et le compositeur Krzysztof Penderecki. Ce voyage et ces liqueurs finiraient pas lasser si l’auteur en restait là, mais Osborne est un peu de la même trempe que son compatriote Patrick Leigh Fermor, son récit est cultivé – sans jamais être pesant – que ce soit la grande ou la petite histoire, on en apprend beaucoup sur les régions visitées et son bouquin se double d’une analyse lucide sur l’alcoolisme, sur la place et le rôle de ces boissons en terre d’Islam dont la position religieuse varie selon les époques et les variantes de croyance. Ajoutons aussi une étude sur la typologie des bars et leur historique en Angleterre et ailleurs, et nous voici en possession d’un bouquin assez complet sur la question.

Un livre très agréable à lire, les deux derniers chapitres m’ont particulièrement semblés très beaux, mais qui me suggère néanmoins deux réflexions minimes : j’ai été étonné de ne jamais ressentir le danger qu’il y avait à chercher sans cesse de l’alcool dans des coins où la charia aurait pu le frapper, peut-être la pudeur du style anglais ? Enfin, quand je lis en quatrième de couverture que ce livre « a été classé par le New York Times parmi les 10 meilleurs livres de l’année 2013 », je trouve cela soit exagéré, soit franchement inquiétant pour la littérature en général… à moins que le jury n’aie trop forcé sur le malt ?

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Terminus oasis

Terminus oasis est mon premier bouquin de Lawrence Osborne, écrivain et journaliste britannique bourlingueur et polyglotte. L'idée de ce bouquin me parraissait particulièrement intéressante : confronter deux mondes que tout oppose tant au niveau social qu'au niveau religieux. Malheureusement et malgré de grandes qualités d'écriture j'ai trouvé qu'Osborne passe à côté de son sujet. A mon humble avis l'écriture et la posture élégante de l'auteur desserve un traitement qu'on aurait aimé plus direct et moins nuancé. Néanmoins les passages sur le désert sont admirablement rédigés, le dénouement est surprenant et ce sont là les deux principales qualités de ce roman qui effleure un thème qui méritait un traitement plus fouillé. Il est vraiment dommage qu'Osborne insiste autant sur les atermoiements incessants des deux personnages principaux dont les états d'âmes finissent par éreinter le lecteur. Trop d'élégance, de pensées absconses ont eut raison de mon intérêt. Dommage.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Boire et déboires en terre d'abstinence

Un livre zigzaguant, un peu énervant et totalement désarmant... beaucoup de candeur et de profondeur.
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Une saison au Cambodge

Qui n'a jamais rêvé de prendre son sac à dos, d'y jeter quelques affaires, d'attraper son passeport, de casser sa tirelire et de larguer les amarres ? C'est exactement ce que Lawrence Osborne nous propose. Embarquement immédiat pour l'Asie.



Robert Grieve est un jeune enseignant britannique. Solitaire, il décide de s'offrir un superbe voyage en Asie. Plus son séjour s'écoule, plus il se met à rêver de ne jamais rentrer chez lui. Or tout bascule lorsqu'il franchit la frontière thaïlandaise pour rejoindre le Cambodge. Ses économies épuisées, il tente sa chance au casino : c'est le jackpot. Cet évènement va être un déclencheur pour changer de vie à jamais et disparaître. Les poches pleines de billets, Robert y croit. Il endosse alors une nouvelle identité. Mais le Barang ne passe pas inaperçu sans compter que l'argent a une odeur que certains ne peuvent ignorer...



Une saison au Cambodge commence très lentement, le temps pour l'auteur d'installer ses personnages, de nous permettre de saisir leur psychologie, de nous familiariser à l'environnement, au climat. Puis insidieusement l'intrigue se met en place. Le rythme va crescendo, les liens se resserrent et nous voici contre toute attente, embrigadés avec Robert au cœur d'une affaire de trafic et de corruption en tous genres.



N'allez pas en déduire qu'Une saison au Cambodge est un thriller, ce n'est pas vraiment le cas. C'est de mon point de vue davantage un roman d'aventure. Une aventure qui virera au cauchemar. L'écriture de Lawrence Osborne est fluide, précise et la construction de son récit, intelligente. Les multiples rebondissements, la superstition khmère omniprésente et la description minutieuse des lieux nous livrent un portrait du Cambodge inattendu et somme toute assez envoûtant.


Lien : http://the-fab-blog.blogspot..
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Beautiful Animals

Assez surprenant comme bouquin. Au début, je n'étais pas sûre de ne pas m'ennuyer tout du long du livre: trop de descriptions de lieux et de bouffe (genre guide touristique: venez passer vos vacances sur une île grecque) mais vers le milieu du récit alors que tout bascule on reste accroché pour savoir comment cela va se terminer.

Un récit suffisamment cynique pour être une honorablement digeste lecture d'été.
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Ania Malina

Roman de l'ambivalence sensuelle, du désir désœuvré et de l'attraction trouble. Ania Malina traverse les sensations sans continuité de son narrateur égaré, à la poursuite d'une très jeune fille. Dans un style précis, précieux presque, Lawrence Osborne transmue cette banale, et vaguement sordide, histoire en un roman malin et polyphonique.
Lien : https://viduite.wordpress.co..
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Une saison au Cambodge

Robert Grieve, jeune enseignant britannique est de nature un rêveur solitaire. Silencieux et réservé, adepte des vacances hors des sentiers battus et des endroits bondés de touristes, il opte pour un séjour au Cambodge, désireux de se laisser dériver longtemps sans s’en soucier, dans ce pays où la vie est paisible et abordable. Sa vie ne connaît jamais d’extras, de coups de folie. Il ne s’accorde jamais le moindre luxe. Ses relations se nouent et se défont au petit bonheur, lors de moments de distraction. Pourtant Robert a bien un fantasme, connaître une vie différente, parallèle à sa vie actuelle. Cette idée va alors prendre de l’envergure et ne plus lui sembler aussi incroyable, lui faisant ainsi comprendre qu’il n’a plus envie de rentrer chez lui.

Tout commence par une virée au casino Diamond Crown de Pailin, le soir de son arrivée au Cambodge. La chance du débutant lui fait remporter le jackpot, une somme rondelette qui lui fait miroiter la possibilité d’assouvir son fantasme. Sauf qu’autour de lui, et de fil en aiguille, tout finit toujours par se savoir. Un expatrié qui se balade avec une valise pleine de billets finit par attirer quelques envieux, moins naïfs et moins scrupuleux. Un américain charmeur, un flic corrompu, un escroc chauffeur de taxi et la fille d’un riche médecin vont tour à tour modifier le cours de son existence.



Dans ce livre, chaque personnage est un chercheur. Robert et Sophal cherchent simplement le bonheur, alors que d’autres cherchent la fuite, de l’argent, une sécurité, ou une revanche, et que Davouth cherche ses proies comme un chasseur, comme on lui a appris à faire depuis son plus jeune âge.

Ce roman a toutes les caractéristiques d’un thriller. Le suspense se construit lentement, régulièrement, tandis que la menace croît chapitre après chapitre, avec une ironie dramatique qui garde le récit nerveux et saisissant. Mais en plus, il permet de s’interroger sur la chance et la hasard, sur le rôle du rationnel et de l’irrationnel, de l’impérialisme et de l’occidentalisation, de la guerre, la profondeur des cicatrices et leur lente guérison (ou pas). L’innocence de Robert est à la fois séduisante et dangereuse dans un pays ancien qui a émergé d’une période de traumatisme intense, et sa mentalité européenne rationaliste ne lui permet pas de comprendre l’aspect irrationnel de cette culture – les signes, les présages, les rêves, les fantômes et les esprits.

Il peut être lu simplement comme un thriller, un roman à suspense et être parfaitement agréable, mais ses thèmes plus profonds le rendent beaucoup plus riche et fascinant.



Une belle découverte !

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Terminus oasis

David et son épouse Jo un couple londonien sont invités pour un week-end au Maroc. Leur hôte Richard et son compagnon possèdent une luxueuse villa aux abords du désert. David est médecin et a connu Richard à l’adolescence, Jo écrit des livres des livres pour enfants mais est en panne sèche depuis plusieurs années. Celle-ci ne n’était pas partante pour ce petit séjour où ils vont se retrouver avec des invités mondains. Alors que la nuit tombe et que David a bu, il insiste pour continuer la route afin d’arriver au plus tôt chez Richard. Perdus au milieu de nulle part, David heurte un jeune homme marocain qui décède. Il ne possède aucun papier sur lui.

Pris par la panique, ils mettent son corps dans le coffre et arrivent très en retard chez Richard où la fête bat bat son plein avec alcool, drogue, fruits et nourritures diverses envoyés par avion depuis l’autre bout du monde. Si Richard ne veut pas que l’accident s’ébruite et gâche la fête, c’est raté. Jo à bout de nerfs explique la raison de leur retard. De plus, un des domestiques marocains a dû parler au village car le lendemain, le père du jeune homme un Berbère accompagné frappe aux portes de la villa. Richard pense qu’il va demander une compensation financière mais à la place il veut que David l’accompagne dans son village.



David est un homme méprisable, abject. Il est contraint de suivre l’homme Berbère sans savoir qui va se passer. David en compagnie des Berbères permet la description de ces hommes et de ces femmes, de leurs modes de vie si différents des nôtres. Et sa façon de penser, de voir l’autre se modifiera un peu. A travers la voix du jeune marocain parti en France puis revenu, l’auteur nous offre un autre regard.

Si le thème du départ est intéressant, la vision de deux mondes que tout oppose, ce roman n’évite malheureusement pas certains clichés et reste dans l’ensemble assez superficiel. Et je n'ai pas compris pourquoi l’auteur nous inflige des scènes inutiles où les invités sous l’emprise de la drogue et de l’alcool confient leurs pensées et leurs visions.


Lien : http://claraetlesmots.blogsp..
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Terminus oasis

Lawrence Osborne est globalement méconnu en France, où il vécut pourtant, mais à l’étranger ce globe-trotter est un essayiste connu pour ses publications hétéroclites, passant d’un essai sur l’autisme à un recueil de voyage, en passant par plusieurs livres sur l’alcool et par d’innombrables contributions à des périodiques internationaux. Il débarque dans les librairies françaises avec son premier roman, The Forgiven, et quelque chose me fait dire que nous n’avons pas fini d’entendre parler de cet auteur.



David et Jo sont un couple de britanniques un peu old school, en plein déclin : lui est médecin et alcoolique, en plus d’être passablement irritant, et sa jeune compagne est une auteur de livres pour enfants qui s’ennuie un peu. Ils sont invités par un couple de richissimes expatriés homosexuels, vivant dans une casbah marocaine en plein cœur du désert, au milieu d’autres convives aux nationalités variées.



Roulant de nuit dans une vieille voiture de location, avec quelques verres dans le nez, sur une route qu’il ne connaît pas, David heurte accidentellement un jeune homme dans le désert. En panique, il embarque le corps dans la voiture, et poursuit sa route jusqu’à la propriété de ses amis, où la fête bat déjà son plein.



Tandis que les convives profitent d’une fastueuse orgie de nourriture dans ce désert dont les habitants sont pourtant si pauvres, les propriétaires se retrouvent obligés de gérer cet ennuyeux cadavre avec l’aide de leurs serviteurs, qui gardent pour eux tout le mépris que leur mode de vie leur inspire. Quand le père du jeune homme viendra réclamer le corps de son fils, tout le monde retient son souffle : ces habitants du désert réclament que David les accompagnent pour l’enterrement.



Voici un roman original, qui dépeint l’exubérance d’un mode de vie occidental dans une région austère, aux mœurs moins théâtrales, mais aussi le désir de vengeance d’un père envers l’assassin de son fils. Un roman sur l’introspection, qui nous réserve quelques surprises car les victimes sont parfois des salauds. Une lecture agréable d’un auteur à surveiller, qui n’a sûrement pas fini de nous parler du déraillements de nos vies.
Lien : https://www.hql.fr/terminus-..
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Une saison au Cambodge

J'avais vraiment hâte de lire ce bouquin. Le goût de voyager par le biais des mots dans un pays inconnu.



Robert est un jeune professeur de littérature anglaise qui décide de quitter l'Angleterre pour la période des vacances d'été afin de visiter le Cambodge. Dès son arrivée à la frontière du pays, il se rend compte qu'il ne lui reste plus que cent dollars en poche. Il a le choix entre prendre son billet d'avion et retourner au pays ou bien d'aller jouer quelques dollars au casino dans le but de prolonger ses vacances.



La chance étant avec lui, il sortira du casino avec la jolie de somme de deux mille dollars et cela ne passe pas inaperçu dans un pays où le coût de la vie est relativement bas pour un étranger : Tout le monde connaissait tout le monde dans cette contrée incestueuse, semblait-il. Un « barang » avec autant d'argent, cela peut pousser certains individus malveillants à poser des actes dangereux. Mais dangereux pour qui?



S'ensuivra par la suite, la rencontre de plusieurs personnages et qui vont tourner autour de Robert comme des vautours. Simon un américain et toxicomane, Sothea une jeune femme du pays et qui voudra rétablir l'équilibre afin d'apaiser les esprits, Ouksa le chauffeur de taxi ayant une femme handicapée et finalement, Davouth un policier pas tout à fait honnête. Malgré tous les événements tragiques qui entourent Robert, il aura la chance de décrocher un emploi de professeur d'anglais grâce au Dr Sar pour aider sa fille alors que celle-ci parle déjà couramment anglais. Bizarre, mais Robert accueille cet argent avec plaisir. De plus, il vivra quelques moments de tendresse en compagnie de Sophal. Travail et plaisir!



Tout au long du récit, les personnages sont entourés d'une atmosphère de superstitions, de fantômes et d'esprits. Nous en apprenons beaucoup sur la culture et les gens du pays. Et je dois dire que j'aimerais bien aller certains temples décrits par l'auteur, mais pas en saison des pluies. C'est incroyable le nombre de fois où l'auteur nous mentionne qu'il pleut...



Sinon le roman en lui-même m'a énormément déçue. Il y a des longueurs... et des longueurs au récit. Il manque de rythme et j'ai trouvé le personnage de Robert tellement fade! Un roman qui manque de couleurs.


Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Une saison au Cambodge - La rage - La frond..

Lorsque j'ai acheté le livre du Sélection du Reader's Digest, cela ma rappelé mes premières lectures autres que celui des livres de films. Ils m'ont permis de faire un tremplin entre les genre car comme ils sont une version réduite de vrai livres un peu comme des nouvelles. Je ne connaissais aucun des quatre écrivains: on a droit à un drame personnel, une intrigue policière, un drame historique et un drame moderne. D'après moi, les meilleurs histoires furent celle de La Rage de Zygmunt Miloszewski et la Frondeuse de Éric La Nabour. Pour Une saison au Cambodge de Lawrence Osborne et Petits miracles au bureau des objets trouvés de Salvatore Basile je suis resté mitigé face à ma lecture. Dans l'ensemble, la couverture était accrocheuse et le prix modique 3 $ c'est peut chère payé pour essayé quatre livres d'un coup.
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Une saison au Cambodge

Un voyage initiatique et dépaysant, un peu à la manière du film "La plage " mais en plus sérieux et mieux.

On s'évade.

A retenir.























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Terminus oasis

Une fête somptueuse au Maroc, des personnages à la Scott Fitzgerald... Dans son premier roman Terminus Oasis, le Britannique distille une tragédie avec élégance.
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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