Et moi, né du vent, né du désert, avant même que ton peuple rabougri ne voie le jour, je ne suis pas venu pour toi ; pas venu pour te trouver. Mais c'est pour toi qu'à présent je reviens, au lavoir. Pour te retrouver, et te perdre. Te perdre à Dieu, te perdre aux hommes. Comme la tempête, comme le désert. Pour ton bien ? Pour ton mal ? Ne me le demande pas.
["Né du vent, né du désert", tiré de "Voix de Fées"]