Vous ne pouvez pas savoir comme c'est lourd à transporter le corps d'un ami..
Les Borduchois aiment à se rencontrer, soit pour montrer ostensiblement qu'ils se détestent en changeant de trottoir à la vue l'un de l'autre, soit, au contraire pour déviser entre amis de "longue date". Auquel cas, ils parlent de la pluie et du beau temps. A l'entrée de l'hiver, ils évoquent le problème des jours qui raccourcissent . Ah ! Les jours qui raccourcissent... Un vrai débat qu'ils concluent toujours d'une manière très consensuelle, en finissant par avouer que c'est surtout le matin et le soir qu'ils se rendent compte du phénomène. Pas tellement à midi...
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il n'y a pas de mots pour consoler. On peut seulement aimer ceux qui pleurent.
"L'histoire des guerres est toujours écrite par ceux qui les gagnent." p141
Son métier d'éditeur lui dicte sa conduite : il se doit d'être très exigeant avec ses auteurs, c'est la seule vraie manière de respecter les lecteurs sans qui il n'est rien.
« La « montée rouge », au pied de laquelle au moins soixante, sinon une centaine d’hommes avaient perdu la vie, reçu la visite de tant de gens, des participants à la bataille, des familles, des curieux... qu’elle finit par ne plus savoir si elle devait son nom à la couleur de sa terre ou au sang qui avait coulé ici. »
« En ce tout début d’année 1938, la guerre bat son plein. Pas la mondiale qui n’en est qu’à sa phase préparatoire, mais celle qui oppose Irène Champigny à son cher éditeur. »
« Incomprise, insoumise, révoltée, accablée par le sort qui s’acharne sur elle, malheureuse... »
« Un choc, un haut-le-cœur, que fait-il là dans ce tourbillon de violence et de mort ? »
« Trop parisienne, trop distante, trop sulfureuse, celle-là (...) »