Alternance de vide et d’idées, saugrenues parfois, dans la tête du pèlerin qui marche sans trêve. Le monde, l'univers, se pavane devant moi, splendide, vertigineux, hallucinant, et inaccessible pourtant. J'évolue, nous évoluons, dans un monde dont nous n'avons pas la clé. Et je vais, et je viens, et je tourne, et je trace un incompréhensible labyrinthe entre ciel et terre. Et les générations chassent les générations, les siècles les siècles, les millénaires les millénaires, et le monde change tout en restant le même. Et l'homme change tout en restant le même.