..., j'avais vécu comme j'avais pu, sans famille (mes parents étaient morts pendant la guerre), sans attaches sentimentales (j'étais resté célibataire), et sans fric (mon père ne m'avait laissé que des dettes), me contentant de vieillir chaque jour un peu plus (mais conservant, parait-il -- allons, tant mieux ! --des allures de jeunes hommes), et accomplissant sans enthousiasme un boulot de journaliste subalterne, généralement dans un canard à la limite de la faillite. (p16)