Lielie Sellier

Un très beau livre du terroir facile et rapide à lire !

L'histoire de Mathias et de Charlotte qui deviennent amis à l'école , se perdent de vue à l'adolescence sans jamais se quitter puisqu'une correspondance s'installe entre eux et qui se retrouvent à la fin de leurs vies.

J'ai enfin compris à la fin du livre le titre choisi par l'autrice et la photographie sur la couverture qui n'est pas à mon sens très accrocheuse.

L'alternance imparfait -passé simple m'a un peu gênée car l'autrice parle de ce qui se passe, de ce qui se passera plus tard et de ce qui s'est déjà passé aux mêmes temps d'où une impression de confusion à certains moments.

Une grande recherche sur les courants artistiques, sur les us et coutumes en Suède, sur le déroulé historique qui permet au lecteur de remettre le récit dans son contexte.

J'ai moins aimé le père de Mathias qui le bat parce qu'il lui rappelle sa défunte femme ( croyez-vous réellement qu'il puisse lui pardonner tous ces années de sévices ?), le mari hautain de Charlotte malade ( on apprend de quoi il est atteint au tiers du livre), l'abnégation de Charlotte qui s'efface devant ce dernier ( tout pour lui, rien pour elle !).

Mon dieu, j'ai envie de dire que de malheurs !

Les poèmes dans le livre et la prière n'étaient pas vraiment nécessaire.

J'aurai aimé quelque chose de plus enlevé au niveau du récit et de plus ordonné au niveau des idées car tout part un peu dans tous les sens à mon goût.

C'est tout de même une belle histoire d'amour et de résilience.

Merci à Babelio et aux éditions 5 sens pour ce livre.

Lielie Sellier est une autrice parisienne qui écrit des romans, des nouvelles et aussi des articles pour la presse féminine.



"Murmurations" est le dernier récit qu'elle vient de sortir.



Nous allons suivre Mathias et Charlotte, deux enfants que la vie va réunir par hasard un jour à l'école du village. Mathias est un garçon plutôt esseulé, car il est différent des autres ayant une légère infirmité, un bec-de-lièvre. Outre les moqueries et le harcèlement, il doit faire face aussi à la violence de son père qui le rend responsable du décès de sa femme. Charlotte, elle arrive dans ce village rural et devient la petite nouvelle qui va avoir du mal à s'intégrer. Ils vont donc se rapprocher alors que l'un est plutôt introverti et l'autre extraverti, ils deviendront complémentaires pour être plus forts à deux. Une belle amitié va naître et on va suivre leur évolution au fil des années. À l'adolescence, leurs chemins vont se séparer et ils devront vivre leur vie chacun de leur côté. Tout ne sera pas un long fleuve tranquille, mais ils réussiront toujours à rebondir.



C'est une belle histoire que l'on va suivre, mais je trouve avec un peu trop de bons sentiments même si tout au long de ce roman de nombreux sujets vont être abordés.



Le style du récit est celui-ci :



"Désormais, il lui semblait que la vie lui confiait d'autres missions tel que distribuer du bonheur, du bien-être, prendre soin des autres, ne pas se contenter de les entendre, les écouter attentivement, les comprendre".



C'était un peu trop pour moi, même si cela se montre très positif. Il n'y a aucun doute que c'est un roman qui fait du bien.



Ce que j'ai le plus apprécié, sont toutes les thématiques qui vont être évoquées, comme le harcèlement, l'acceptation des différences, les violences parentales, la mort, la protection de l'environnement, la biodiversité, l'art... Il est vrai qu'en 300 pages, on va aborder de nombreux sujets. Et ceci se montre très intéressant. On ne s'ennuie pas une seconde.



Par contre, je n'ai pas bien compris l'utilité du dernier chapitre qui vient conclure le roman d'une façon plutôt inattendue. Cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe.



Pour conclure, je dirai que l'on peut classer ce livre dans le genre des romances, il se lit facilement grâce à une écriture toute en simplicité, sans fioriture. Je me suis même dit qu'il pourrait fortement intéresser un public adolescent.





Je remercie Babelio et les éditions 5 sens éditions pour la découverte de cette autrice.

« Murmurations » propose à son lecteur un récit en toute simplicité. Evoquant les pires chagrins et sévices dans la vie d’un enfant, puis les obstacles et désillusions dans celle d’un adulte. Le tout, au gré d’une atmosphère mélancolique, induisant une forme de torpeur, de langueur à sa lecture. Mais, paradoxalement, insufflant de la douceur.



Le contenu est savamment amené, le cadre se pose avec facilité. Les protagonistes principaux sont attachants, émouvants. Tandis que ce roman retrace leur rencontre, leur amitié, leur amour naissant, puis perdurant, …



Un livre édifiant sur la vie, ses hauts et ses bas. Sur le fait que, parfois, on peut se laisser surprendre, par un sursaut de conscience qu’on n’a jamais eu l’audace d’espérer.



On ne peut pas dire que ce roman soit bourré d’action et d’aventure, pourtant les histoires de vies proposées, très réalistes, ne sont pas dénuées de rebondissements, ni d’intérêts.



Je dois avouer, que mon naturel revanchard et combattant m’a laissé perplexe face au manque de réactivité, ou plutôt au choix de passivité des personnages dans certaines situations. Préférant l’acceptation et le pardon, à l’alimentation d’une colère justifiée. Des choix qui leur ont permis d’avancer, de tourner une ou même plusieurs pages, de ne pas ressasser ce qui, de toute évidence, ne saurait être modifié …



Une lecture que j’ai beaucoup appréciée, qui m’a offert un moment fort agréable, qui m’a ému pour bien des raisons. Me laissant refermer ce livre, un sourire aux lèvres



Pour une chronique plus détaillée, cliquer sur le lien vers mon blog !
Lien : https://www.chroniquesunocea..

Une deuxième chance !!



Marilyne est encore un bébé. Elle ne sait pas encore se déplacer toute seul sur ses petits pieds mais considère très bien l’environnent qui l’entoure.

Son père est artiste, il consacre beaucoup de temps à son métier et très peu à sa fille.

Quand à Florence, sa mère, d’origine Sénégalaise, à 34 ans, elle est enfermée dans son monde.

Entre esprit et mythologie, elle passe la plupart de son temps entre la rédaction de sa thèse et sas prières aux déesses.

Pour Maryline, elle ne joue que le rôle de mère nourricière. Elle l’habille, lui donne à manger et la lave. Juste le strict minimum !!

Pas de câlin ou de mots tendres, pas de liens affectifs.

Maryline est seule et pour combler ce vide, elle parle et cajole Barnaby. Barnaby, c’est son ours en peluche.

Un jour Florence décide qu’il est temps.

Elle emmène sa fille à Berck pour la déposer chez sa mère qui va s’en occuper. Maryline est heureuse. Elle va enfin sortir et pouvoir rencontrer sa grand-mère, qu’elle n’a jamais vue.

Malheureusement loin d’un magnifique séjour, ce sont les déesses et les anges avec lesquels, elle a réellement rendez-vous !



Un roman, mêlant fiction et réel.

Il rappelle au lecteur ce malheureux événement qui a eu lieu sur la plage de Berck et qui a fait la une de tous les journaux.

Autour de ce fait réel l’auteur a bâti, construit une histoire. La suite de la vie de cette enfant, elle est prénommée Maryline dans son roman.



L’auteur à une belle plume et son roman composé de chapitres intitulés par les prénoms des personnages qui vont y jouer permet une lecture fluide.



Une histoire dans laquelle se côtoient les anges et les esprits.



Mon avis :



Le début de l’histoire m’a plus, l’auteur à sut à travers ses mots transmettre aux lecteurs les sentiments de détresse de la petite fille ainsi que la tristesse qu’elle ressent.



Par contre la seconde partie faisant intervenir les anges ne m’a pas plus.

Cette atmosphère trop irréelle n’a pas su pénétrer et submerger un esprit trop cartésien, comme le mien.

Je m’explique : Ce qui me plaît dans une histoire réel ou non, c’est qu’elle produise une sensation de réel, or là ça n’a pas été le cas.

Trop de gentillesses au travers le personnage de Mathilde, assistante sociale.

Elle se bat pour le bien, ne fait que le bien et ce que l’on attend d’elle.

Donnant l’impression d’un personnage surfait donc fictif et du coup pas réel.



Seul le personnage de Florence m’est apparu comme plus travailler.



Malgré la belle plume de l’auteur, l’histoire ne m’a pas complétement plus.

Et j’en ressors avec un avis plutôt mi-figue, mi-raisin !!!

Ce livre est une belle leçon de vie. En effet, il aborde la malformation congénitale dont est atteint Mathias, le héros principal mais aussi, les moqueries, le harcèlement scolaire, la maltraitance paternelle et l’absence d’une mère.

Pas très gai tout ça, direz vous, mais Mathias est plein de ressources; accompagné de ses 2 chiens, il affronte son quotidien et encaisse les coups dans tous les sens du terme.

L’arrivée de Charlotte va lui changer sa vie. Une véritable amitié se lie. Elle est sa sœur de cœur et ses parents sa nouvelle famille. Ils partagent tout. Difficile de ne pas franchir la frontière de l’amitié et de l’amour......

En se séparant pour des orientations différentes, ils font chacun de leur côté leur apprentissage de la vie tout en gardant un lien très fort.

Bien que lassée par certaines langueurs et le manque de réactivité, j’ai pris plaisir à lire ce roman gorgé de bons sentiments, écrit avec tendresse et simplicité. Une lecture très agréable.



Je remercie Babelio masse critique et les éditions 5 sens .

Les citations à chaque début de chapitre sont une attention que je trouve touchante, surtout quand elles vont très bien avec le chapitre en question ! Lorsque je ne les connaissais pas, elles m’ont donné envie de lire le roman dont elles étaient issues, comme celle de « Chocolat, la véritable histoire d’un homme sans nom ».



Le secret qui entoure Alicia était très intéressant, puisque je ne l’ai jamais vu abordé ailleurs ! Il concerne la sexualité, l’approche de son propre corps et son acceptation.. Je ne vous en dis pas plus, mais c’était passionnant de découvrir ce point de vue spécial !



Les éducations hors normes, à travers plusieurs continents et cultures, donnent bien envie de suivre les mêmes ! J’ai particulièrement aimé celles d’Alicia avec le père Pedro et leur tour de l’Europe, ainsi que celle de Pia et ses échanges avec les indiens. Ce roman est un vrai hymne à la différence et la diversité, rien que pour cela je vous le conseille !



Bien sûr, le monde du cirque était fascinant et nous en mettait plein les yeux : entre les clowns tout en couleurs, les voltiges équestres, , la musique.. Sans oublier les animaux! Traités comme des égaux, enterrés aux mêmes endroits que leur compagnon de numéro, j’ai apprécié cette complicité entre animaux et humains.



La prose est onirique et mystérieuse, elle nous porte telle une mélopée, un peu comme « Fauve », j’ai adoré ! Elle nous offre pas mal de retours en arrière sur la vie de tous les personnages, plus ou moins en détail. Des familles conservatrices à la police secrète du Tsar, en Irelande ou à Buenos Aires, ces histoires sont toujours finalement remplies d’amour et finissent bien.



C’est d’ailleurs le seul point négatif à mon sens de cet ouvrage : peu d’ombres au tableau, en tout cas les happy end et les histoires d’amour qui se ressemblaient assez commençaient à me faire lever les yeux au ciel !
Lien : https://insideyourbooks.word..

J'avais beaucoup aimé le précédent roman de Lielie Sellier et l'histoire de la petite Maryline entre ciel et terre. Dans son nouveau roman Danse la vie, Lielie a su m'emporter au siècle passé à travers de l'histoire de couples de personnages très attachants. j'ai été totalement dépaysée et aimé de la page 1 à la dernière page. Je conseille vivement la lecture de ce roman.
Lien : https://www.amazon.fr/Danse-..

Nouveaux Auteurs



REJOINS-NOUS – Lielie Sellier



7 mars 2017· aufildeslivresweb·





Rejoins-Nous – Lielie SELLIER



Editions Annaïs – oct 2016



Merci à Lielie pour son envoi 🙂



4ème de couverture



Une histoire hors normes, inspirée de faits réels. Une enfant, une plage… Un récit envoûtant et magnétique, captivant et désarmant. Vous allez ouvrir les yeux sur un monde jusqu’alors inaccessible. Et n’oubliez jamais… La vie nous offre parfois une seconde chance.



Mon avis



Le sujet choisi par Lielie Sellier est grave. Terrible. Sombre. Dramatique. Inspiré d’un fait divers bouleversant qui a secoué l’opinion en 2013, il ne laisse pas indifférent.



Néanmoins, j’ai été surprise. Chaque ligne de ce livre est emprunte de douceur, d’émotion. La plume de Lielie est légère, poétique même dans les pires instants. On y évolue comme dans un conte. Un joli conte plein d’espoir et d’amour qui dépassent l’horreur de ce qui a pu être et qui peut encore être.



Lielie donne la parole à la petite Maryline, victime d’une mère instable et dénuée de sentiments. Cette petite Maryline, accompagnée de son ami-confident, l’ours Barnaby, qui ne quémandait qu’un peu d’attention et d’amour. Cette petite Maryline victime comme d’autres enfants de violences physiques et psychologiques, isolée du monde, à la merci d’adultes irresponsables. Les mots de Maryline sont justes, poignants. On voudrait remonter le temps. La protéger. La chérir.



Mais, Lielie nous entraîne à sa suite. Personne n’a sauvé Maryline. Les mots sont durs, mais l’auteure ne vire jamais dans le sensationnel. Non, malgré la cruauté des faits, sa plume reste douce, délicate, aérienne. On est au-delà des mots.



Le conte se poursuit. Le cœur serré, on rencontre Mathilde et Paul, puis Simone et Oscar. L’espoir. On pourrait cela mièvre et gentillet. Je n’ai pas trouvé. Je suis restée suspendue au récit. Émue … avec l’envie d’étreindre mes enfants.



Original et beau, ce premier roman est une vraie réussite.






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