Renaissance ou dégénérescence, le Gothique se trouve aussitôt investi de toutes les contradictions d’une pensée qui n’arrive plus à se reconnaître dans les limites que le rationalisme lui a fixées.
Il n’en marque pas pour autant un rejet des valeurs dont se nourrissait la pensée classique, mais plutôt l’apparition en son sein d’une sorte d’excroissance qui se perçoit et se justifie comme telle. Il ne s’agit pas d’exclure mais d’inclure dans la pensée rationalisante comme un territoire noir de l’imaginaire enfin recouvré : le monstrueux, le contre-nature, l’irrationnel peuvent dès lors s’exprimer dans l’affirmation de l’ambivalence et de la dualité.