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3.93/5 (sur 41 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Languedocienne de naissance, Liliane Fournier vit en Corse.
Elle a étudié l'art puis l'environnement et a beaucoup évolué dans le milieu du cheval, d'où leur présence dans à peu près tout ce qu'elle écrit.
Elle travaille actuellement (2018) dans le milieu de l'environnement, "avec des enfants, histoire de leur faire comprendre que l'essentiel n'est pas dans la consommation effrénée et le gaspillage des ressources". Elle a l' "âme écologiste" mais refuse d'appartenir à un parti politique, elle préfère l'action au discours d'une manière générale.

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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Quelqu'un peut me dire pourquoi les postes de police sentent toujours la chaussette ? Les flics se baladent t'ils pieds nus dès qu'on a le dos tourné ? On les sélectionne sur l'odeur de leurs pieds ?
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La voix de Jess tenta une explication.
- Il est têtu comme une mule ! Je lui ai dit à quel point le Français était lourd, que ce n'était pas facile d'en placer une avec lui et qu'une heure, c'était un peu court, mais il s'est mis en tête que cinq minutes auraient dû suffire. Et maintenant, il fait la gueule, il est triste comme un croque-mort qui aurait perdu sa pelle !
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Elle les avait surnommées les « tartes » ! Elle les trouvait vulgaires et stupides. Steve leur avait décerné le titre de « mal nécessaire », un revers de médaille incontournable : elles étaient fidèles et faisaient à présent partie de la communication du groupe. En contrepartie des articles élogieux dont elles inondaient les réseaux sociaux, Juliette leur offrait des places de concert gratuites. La renommée du groupe était en pleine ascension, mais pas suffisamment pour se passer d’un coup de main en matière de publicité. En revanche, il n’avait jamais été question qu’elles fassent partie des bagages à emporter en Écosse.
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Comme c’était l’usage dans les pubs écossais, elle commanda une pinte de bière brune et son plat, puis elle prit place sur une banquette en cuir, face au comptoir. Elle était heureuse de pouvoir se perdre dans les reflets ambrés de son breuvage. Ce n’était pas dans ses habitudes de manger seule dans un restaurant et elle ne voulait pas penser à ce qu’elle ressentait. Elle se concentrait sur la musique : Ed Sheeran, le héros de l’année, dispensait sa voix de velours et ses riffs de guitare. Elle aimait bien ce chanteur à la bouille d’enfant, mais elle craignait les chansons trop sentimentales dans lesquelles il excellait
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- Mais c'est toi qui a les coordonnées de l'hôtel, je ne sais pas où c'est, moi !"
La colère n'allait pas tarder à se retourner contre elle. Elle n'avait qu'une envie : lui balancer une énorme gifle qui lui ferait aussi mal que ce qu'elle endurait. Elle lui répondit froidement.
- Eh oui, mon chéri ! Si tu avais écouté tout ce que je t'ai dit à propos de notre séjour ici, tu saurais où te rendre. Mais comme tu n'en avais rien à foutre, tu es dans la merde. Il va falloir apprendre à vivre sans moi, et ça commence tout de suite !
Elle le laissa les bras ballants.
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Elle était toute seule dans une ville inconnue à des milliers de kilomètres de toutes les personnes qui auraient pu la consoler. Comme si sa rupture ne suffisait pas ! Steve devait être en train de se taper sa poupée Barbie en se moquant bien de ce qu’elle devenait, comme s’il ne se doutait pas que sa désinvolture allait l’anéantir. Il savait combien elle l’aimait. Enfin, elle n’en était plus trop sûre. Sinon, comment ce salaud avait-il pu lui faire ça : venir en Écosse avec sa bimbo, sous ses yeux à elle, en imaginant qu’elle ne verrait rien.
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Tous ces gestes d’amour étaient des lames qui lacéraient son cœur. La douleur en était aussi vive – même s’il n’avait pas la moindre idée de ce que l’on ressentait vraiment à se faire poignarder. C’était bien son défaut : tout exagérer. Il était trop égocentrique, c’était elle qui souffrait, lui n’avait que la monnaie de sa pièce. Il avait semé le vent, il récoltait… « Je ne vais pas passer la soirée à réécrire le dictionnaire des proverbes ! » pensa-t-il. Il se leva et quitta le restaurant, pour mettre fin à sa torture.
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Elle n’avait jamais compris pourquoi la masculinité ostensiblement affirmée la dégoûtait. Elle n’aimait pas les torses velus, ni les silhouettes athlétiques, débordant de muscles, ni les barbes. Pourtant les hommes ne l’effrayaient pas. Elle n’avait connu aucune expérience traumatisante, mais elle avait besoin de garder le pouvoir, même physiquement, sur son partenaire, comme si un excès de virilité pouvait mettre sa crédibilité en danger.
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Il embrassa le sommet de sa tête.
- Quand on goûte à un Écossais, on ne peut plus revenir en arrière, tu le sais ? Tu es perdue pour les Français, maintenant !
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Il la pénétra sans préliminaires et elle en voulait plus. Elle se tortillait comme un petit animal pris au piège, en lui balançant des répliques de film porno, qui avaient le don de l’exciter. Il avait envie de la pilonner, de la fendre en deux. Il se sentait libéré. Il pouvait enfin exprimer librement les pulsions que Juliette tempérait depuis plus d’un an. Jamais il n’aurait osé la secouer comme ça, sans égards.
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