La seule confiance qui vaille pour le poète ne consiste pas dans l’activité
raisonnante de l’esprit mais dans l’ouverture de tous les possibles du sens
qu’implique le travail des mots.
► C’est faire fausse route que de croire qu’on puisse se libérer du sens. Mais à
l’inverse, la confusion entre la pensée analytique et la poésie, entre le poème et
le discours, entre le haïku et l’aphorisme ou la sentence est un danger mortel.
N’oublions pas que le mot « comme » signifie poésie. « Les images pensent pour
moi » disait Éluard.