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4.14/5 (sur 80 notes)

Biographie :

Lise Antunes Simoes est passionnée par l'Histoire avec un grand H et les histoires avec des petits h...

Elle aime tout particulièrement le XIXème siècle et c'est à cette époque que se déroulent ses romans. Elle en a d'ailleurs profité pour créer un blog, www.liseantunessimoes.com, où elle partage ses recherches historiques sur cette période. L'endroit idéal pour apprendre comment on vivait au temps de Jane Austen ou de la reine Victoria !

Née en France mais vivant aujourd'hui au Québec, elle a commencé par écrire de nombreuses fanfictions amateures, avant d'être publiée chez Les Éditeurs Réunis, puis de se lancer dans l'autodédition. Son dernier roman, "La renaissance de Pemberley", est d'ailleurs une reprise d'une fanfiction qu'elle avait commencée en 2008 et diffusée sur fanfiction.net.
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Source : https://www.amazon.fr/l/B01I2P1SWS?_encoding=UTF8&redirectedFromKindleDbs=true&ref_=dp_byline_cont_e
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Lise Antunes Simoes
Question à Lise :
C'est quoi, 10.000 Livres de rentes ?
Réponse :

https://www.liseantunessimoes.com/10000-livres-de-rentes/?msclkid=fe486e25cea811ecafc25ac17b9fd5a3
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Elle visualisa sans peine le visage de la belle Anne, qu’elle avait si souvent admiré dans la galerie de portraits. Elle songea aussi à son nom, écrit sur la tombe de pierre polie près de la petite chapelle. Auparavant, lorsque la jeune femme avait tenté d’imaginer à quoi pouvait bien ressembler sa belle-mère, tant physiquement qu’au point de vue du caractère, elle s’était imaginée une seconde Lady Catherine, impérieuse et autoritaire. Mais le personnage qui se dessinait à présent était tout autre. Pouvait-on être une femme si vénérable et pourtant tacher ses gants comme une demoiselle maladroite ? Renverser du sable dans le casier où il était rangé plutôt que sur la lettre fraîchement encrée à laquelle il était destiné ? Égarer sa boîte de parfum sous une pile de papiers ? Ou collectionner les jolis cristaux et les fleurs séchées ?
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Les filles avaient l’habitude de gérer ce genre de situation, la plupart du temps en utilisant leur bouche, leurs mains et tout leur savoir-faire pour relancer la machine. C’était toujours un moment un peu délicat, car l’ego des hommes supportait mal cette faiblesse...
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Les Fitzwilliam n’étaient pas une lignée aussi ancienne que ce que Lady Catherine aimait à le laisser croire.

Tout commença un peu plus d’un siècle auparavant avec un certain Joseph Fitzwilliam, fils de pasteur. Après des études brillantes, il fit une carrière remarquable en politique, qui le mena au plus près du pouvoir et lui permit de se faire anoblir. Il devint baron. Mais alors que ce titre était transmis à son fils aîné, puis aux aînés de celui-ci, c’est par la lignée de son quatrième fils que vint le véritable prestige. L’un des descendants, devenu lieutenant-colonel, combattit aux côtés du roi durant la bataille de Dettingen. On ignore précisément quels furent ses exploits, mais il se fit assez remarquer pour s’attirer la faveur royale : l’homme revint au pays avec tout à la fois une jambe abîmée qui le handicaperait le restant de sa vie et un titre de comte dont sa famille n’avait pas fini de s’enorgueillir.

Il s’agissait là du premier comte Fitzwilliam. L’oncle de Darcy, qui arrivait aujourd’hui à Pemberley, n’était que le troisième de ce nom.
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Les scènes qu’elles choisissaient étaient toujours épouvantables. Drame du héros arraché à sa patrie par sens du devoir, vengeance des dieux, humiliation de l’amant rejeté, folie et mort qui rôdent, et beaucoup d’amours contrariées… Comme toutes les adolescentes de leur âge, Georgiana et Kitty étaient fascinées par le sombre et le tragique, et si Elizabeth s’en amusait, Darcy, lui, haussa plus d’une fois un sourcil dubitatif. Il ne prononça jamais une critique, mais il jugeait visiblement que d’innocentes demoiselles feraient mieux de traiter des sujets plus tendres. Par chance, les scènes étaient raccourcies, parfois même récrites, et ne duraient jamais plus que quelques minutes, sans quoi il aurait peut-être fini par y poser son veto.

Depuis quelques jours, les deux filles revisitaient Shakespeare. On avait eu droit à des tirades d’Othello, de Roméo et Juliette, de Titus Andronicus et de Macbeth – toutes de terribles tragédies. Ce soir, elles avaient annoncé Hamlet, ce qui ne promettait pas non plus de grandes réjouissances.
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Toute sa vie, il s’était conformé. Il n’avait rien connu d’autre. On l’avait éduqué de la façon la plus stricte, avec des principes moraux dont il était fier aujourd’hui, mais qui laissaient peu de place à la fantaisie et aux élans de liberté. Il avait bien tenté quelques fois, plus jeune, de tenir tête à ses parents, de s’émanciper un peu de ce carcan qu’on lui imposait, mais on l’avait toujours corrigé – parfois même très durement. L’honneur de la famille passait bien avant lui. Il avait donc appris à arrondir les angles et à réfréner ses passions pour satisfaire aux attentes des autres et, avec le temps, il s’était moulé à la perfection dans le rôle de gentleman aux manières impeccables qu’on avait voulu pour lui.

Darcy n’ambitionnait donc pas particulièrement de s’élever dans la société – il se trouvait déjà bien assez haut perché. Il n’avait souhaité trouver comme partenaire de vie qu’une jeune femme intelligente et authentique, qui partagerait les mêmes valeurs et qu’il admirerait assez pour tolérer qu’elle corrige en douceur les défauts qu’il pouvait avoir. Maintenant qu’il l’avait trouvée, tout le reste – sa naissance, sa dot inexistante et même son embarrassante famille – lui paraissait accessoire. Après tout, c’était Elizabeth qu’il épousait, pas Longbourn au grand complet.
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Leur corps était leur outil de travail et elles en prenaient grand soin, se passant entre elles leurs astuces pour supporter les intrusions permanentes des clients. Elles confectionnaient elles-mêmes des alcools, des tisanes, des teintures ou des mixtures aussi bien pour l’hygiène générale du corps que pour celle de leur sexe. Entre remèdes de bonne femme et expérience personnelle, les irritations, boutons et menues infections étaient le plus souvent traités sans souci.
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Elle avait fêté ses dix-sept ans peu de temps auparavant et elle affichait en public les manières caractéristiques des demoiselles de son âge : polie, effacée, baissant les yeux devant le regard des hommes et se tenant le plus souvent dans les environs immédiats de sa mère. Elle était le genre de tourterelle qu’on couvait avec soin et qu’on conduisait, vierge et naïve, jusqu’au mariage avantageux qui ferait la fierté de la famille.
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J’irai voir ce qu’il y a dans les livres. Tous ces paysages, ces animaux bizarres, tous ces peuples qu’on ne connaît pas… Les gens croient tout savoir, ils parlent avec assurance, comme s’ils avaient tout compris de la vie, ils ne sont jamais sortis de leur petite ville. Ils croisent une ou deux personnes un peu plus renommées qu’eux et ça y est, ils sont satisfaits, ils ont l’impression d’être importants.
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_ Venez-vous danser ? demanda-t-elle. Je n’ai pas vu Charlotte depuis un moment, mais si vous cherchez une partenaire, je crois que votre belle-sœur, Miss Lucas, serait enchantée de vous avoir.

_ Je vous remercie, madame, mais je viens seulement profiter de la musique. Quel ravissement, n’est-ce pas ? On devrait toujours avoir une telle musique chez soi, c’est un bienfait que j’ose qualifier de divin pour le cœur et l’âme…

Un « bienfait divin pour le cœur et l’âme », ce n’étaient pas exactement les mots qu’Elizabeth aurait utilisés pour décrire la danse populaire écossaise endiablée que les musiciens avaient entamée depuis peu – et qui, à les entendre, faisait mourir de rire les danseurs qui s’empêtraient dans leurs pas en essayant de suivre la cadence –, mais elle répondit sans se moquer à cette civilité de circonstance. Mr. Collins n’avait pas perdu ce don particulier d’avoir toujours un compliment fleuri à la bouche, quitte à ce que son effet tombe à plat lorsque le contexte ne s’y prêtait pas du tout.
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