Citations de Liz Coley (42)
La voix de l'enfant était aiguë, douce et essoufflée. [...]
- Voici mon histoire. J'ai peur de la raconter. Il m'a fait promettre de ne rien dire. Les gens qui tiennent pas leurs promesses, ils vont en enfer, d'après lui, et ils grillent pour l'éternité. Moi, j'ai pas envie de griller pour l'éternité... Il m'a montré comme ça fait mal, avec une allumette, et il a dit : C'est seulement une allumette. Imagine tout un monde de flammes.
Les kidnappeurs tordus n'étaient pas employés dans un bureau, n'est-ce pas ?
(p. 117)
- Je contiens des multitudes, déclara Mme Strang à l'ensemble de la classe. [...] Savez-vous ce que Walt Whitman entendait par là ? C'est à la fin de 'Chant de moi-même', que vous êtes censés avoir lu hier. Qui veut prendre la parole ?
[...]
- Je crois que Whitman veut dire qu'il sent en lui la présence de ses ancêtres, toute la lignée dont il est issu. Mais aussi qu'il contient le monde d'aujourd'hui, toute la création, parce qu'il en fait partie, qu'il est relié à ce monde et ainsi de suite...
(p. 128-129)
- Je serai juste à côté, ma bichette. Juste à côté...
Comme la porte [du cabinet] se refermait avec un déclic, Angela eut l'impression d'avoir moins de seize ans - et même moins de treize. Sept... ? Elle aurait voulu que sa mère revienne lui tenir la main, lui dire que ce serait vite fini. Elle aurait voulu que sa mère lui rappelle de penser à prendre un autocollant en sortant, ou propose d'aller déguster une glace, ensuite. Autant de petites choses qui rendaient supportables les visites chez le médecin - la gêne d'avoir à se déshabiller, la sensation de froid dans la pièce, la crainte des piqûres...
(p. 37)
J'avais enfoui tout ça si profondément que , même moi , je n'ai réalisé qu'en commençant la thérapie .Je ne vous en veux pas........
- Angel ?
Papa avait parlé dans un souffle. Il se tenait sur le palier, pétrifié. Ses cheveux noirs étaient devenus tout gris. Ses yeux mouillés de larmes semblaient avoir cent ans.
Le cœur d'Angie se mit à battre très vite et ses pieds la démangèrent comme s'ils avaient envie de détaler.
- Vous me foutez les boules...
- Nous, on te ... ?
De nouveau, ce rire hystérique.
- Angie, où... où étais-tu passée ?
- Quelle question... ! répondit Angie
Elle en avait des crampes à l'estomac.
- Je campais avec les scouts...
Cette façon de la manger du regard, c'était très gênant.
- Oui, je campais, répéta-t-elle, plus fermement.
Son père se mit à descendre l'escalier.
- Tu campais, répéta-t-il à son tour. Tu campais ?
Sa voix monta dans les aigus.
- Pendant trois ans ?
Quand elle était partie camper, elle était une enfant normale, une fillette de sitcom ou d'émission tous publics. Aujourd'hui, elle était devenue à son corps défendant la vedette d'un épisode d'une série policière bien trash. On était en train de réécrire le script de sa vie. Sans sa permission.
Tout est concours. Popularité, amour, diplômes, succès dans la vie. Il faut juste connaître les règles du jeu.
On a du respect pour ceux qui ont eu de la force de surmonter leurs épreuves, n'est-ce pas ?
Certains secrets , on doit les garder en soi. À jamais.
Tout est concours. Popularité, amour, diplômes, succès dans la vie. Il faut juste connaître les règles du jeu.
Ce sont de véritables personnes qui partagent ton espace mental et occupent différents neurones. Elles ont une réalité physique. Ce n’est pas le fruit de ton imagination. Vous partagez certaines choses, comme un corps, des parents, et cetera. Mais vos traits de caractère et vos désirs peuvent être diamétralement opposés.
il y a des secret que l'on doit garder pour sois, à jamais.
" - Plus personne ne nous fera du mal, lui promit-elle. Et tu n'auras plus besoin de me protéger, on se protégera mutuellement. D'accord ?
La petite offrit son visage au soleil. Le vent souleva une mèche blonde et la rabattit sur ses lèvres. Du bout des doigts, Angie l'écarta et sentit ce le contact sur ses propres lèvres. C'étaient ses propres cheveux; cette fillette était elle, et elle était cette fillette - elles étaient distinctes et ensemble, debout dans les rayons du soleil matinal à écouter chanter les oiseaux, à sentir la rosée sur la rambarde de leurs dix doigts - pas vingt "
Certains secrets, on doit les garder en soi. A jamais.
Certains secrets, on doit les garder en soi. À jamais.
Le bonheur est la meilleure des vengeances.
C'est moi qui ai ouvert la porte rouillée pour que tu puisses te glisser à l'intérieur.
Une douleur fulgurante fusa entre tes tempes. Et pourtant tu restais là, pétrifiée. On tira, tira, jusqu'à ce que quelque chose se casse. L'espace d'un instant, tu te réduisis aux dimensions d'un atome de lumière, te sentant coupée de ton corps.
Tu t'étais cachée. Nous t'avons cachée en attendant que tu ne risques plus rien.
C'était il y a très, très longtemps.
J'avais environ trois mètres d'autonomie, et cela me suffit pou voir la totalité du petit chalet.
Certains secrets, on doit les garder en soi. A jamais