Y a-t-il un être au monde qui puisse expliquer, par de simples mots, l’immense tendresse viscérale que l’on ressent lorsqu’on tient son enfant dans ses bras ? La sensation animale qui se dégage de cette étreinte : le doux museau du bébé, sa peau toute neuve (qui contraste avec l’usure de la vôtre), sa petite main qui se tend vers votre visage, en quête d’un contact familier. Ces caresses furtives et légères comme des phalènes, qui se posent sur votre joue et sur votre poitrine.