Soudain, des cordes d'eau se mirent à inonder les rues de Bassens. Le vent se leva brusquement, et le tonnerre se faisait entendre à moins de trois kilomètres. Ces conditions climatiques brutales privèrent la ville de son courant. Laissant pour seule source de lumière les éclairs de la foudre qui surgissait par intermittence.
Il était presque dix-neuf heures. Un soir d’été, après plusieurs jours de grosses chaleurs, et une température n’excédant pas plus de trente-sept degrés à l’ombre, les prévisions météorologiques annonçaient de violents orages. Le département de la Gironde était mis en alerte orange. Le ciel devenait nuageux, et commençait à s’assombrir. Soudain, des cordes d'eau se mirent à inonder les rues de Bassens. Le vent se leva brusquement, et le tonnerre se faisait entendre à moins de trois kilomètres. Ces conditions climatiques brutales privèrent la ville de son courant. Laissant pour seule source de lumière les éclairs de la foudre qui surgissait par intermittence. L’ensemble de la métropole se retrouva alors plongé dans une obscurité totale.
Midi trente. Léa arriva une demi-heure en retard à son rendez-vous avec Jonas. Inconsciemment, elle était stressée de devoir mener cette mission d’espionnage à l’encontre de son ami. La petite blonde n’avait pas pour habitude de jouer un double jeu envers les gens, et encore moins avec ceux pour qui elle éprouvait de l’affection. Malheureusement, elle n’avait pas le choix. Le tueur aux dessins était peut-être proche d’elle, sous ses yeux depuis le début. Il fallait tirer cette affaire au clair une bonne fois pour toutes. Plus encore, si elle souhaitait réellement mettre fin à son cauchemar.
Je suis avec votre fils Madame. Il vient de vivre une des expériences les plus traumatisantes. C’est vraiment horrible. Carla est morte… Jonas l'a retrouvée à l’intérieur d’une vieille cabane en bois, les deux bras mutilés.
Alors que le silence était maître des lieux tout autour de lui, il entendit soudain un grincement perçant et agressif. Ce bruit très déplaisant et insupportable était semblable à celui d’une lourde grille métallique rouillée qui venait de s’ouvrir. Des petits claquements de talons contre le sol lui soutenaient qu’une personne se rapprochait de lui, descendant des marches d’escalier en matière dure. Il aperçut soudainement une silhouette féminine arriver en face de lui avec une lampe de poche à la main. Il voulut parler, hurler, mais il ne pouvait pas. Sa bouche était bâillonnée.
Alice glissa sa main dans mes cheveux. Après avoir saisi délicatement ma nuque, elle m’adressa un baiser langoureux. Je me laissais prêter au jeu un instant. Ses lèvres étaient si douces, tellement délicieuses que je n’arrivais pas à m’en défaire. Je savourais ce moment où je découvrais quelque chose d'agréablement bon et inédit. Je ne sais pas comment je pourrais décrire les sensations que je ressentais. C’était comme un feu d’artifice au 14 juillet : explosif, pailleté, magnifique et coloré… Mais ce n’était pas moi. Ça ne me ressemblait pas.
Julyann acquiesça. Son petit frère lui emboîta le pas, et ils retrouvèrent à leurs tâches administratives. C’était à ça que se résumaient leurs journées. Trier les dossiers des affaires classées et celles qui ne l’étaient pas, remplir des formulaires, prendre des dépositions de plaintes, répondre aux appels… Elles ne ressemblaient pas au rêve de gosse qu’ils s’en étaient faits.
Les yeux de la femme étaient remplis de larmes rosées coulant le long de ses jours. Pas de réponse. Elle restait là, le corps immobile, la voix gémissante. Ethan observait de loin l’individue d’un œil attentif et curieux. Il la dévisageait complètement. Un détail attira son attention. La main posée sur son holster, il dégaina son arme rapidement et la pointa sur elle.