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Citations de Lola Berelle (17)


J’attrape le ballon qui se trouvait là et commence à dribler. Je souris en constatant que je n’ai pas perdu la main. Je m’avance vers le panier, puis après avoir jaugé la distance, je saute et lance le ballon, qui atterrit directement dans le panier en un bruissement familier. J’exécute une petite danse stupide, dont moi seule ai le secret.
— Joli panier !
Je me fige mortifiée par cette voix qui n’appartient pas à mon frère. Je redoute le moment où je vais devoir me retourner pour faire face à cet inconnu. Pourquoi faut-il que cela m’arrive à moi ? Allez, courage Ève !
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Il m'embrasse tendrement et j'en oublie le crétin des alpages qui squatte mon canapé en pleurant sur son misérable sort. C'est pour vous dire à quel point il embrasse comme un dieu. Sa veste est de nouveau sur ses épaules et déjà mon cœur se déchire. Et lorsqu'il franchit ma porte, je suis au bord du gouffre.
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Quelques minutes plus tard, je suis au volant de ma Titine. Elle m'annonce qu'elle irait bien faire un tour à la station-essence. Surtout si je ne veux pas finir en rade sur le bord de la route. Je m'exécute donc, car en aucun cas je ne souhaite contrarier ma Titine. Ni me retrouver en jupette sur le bas-côté par un beau matin glacial de mars ! Je m'installe dans la file et attends bravement mon tour. Comme à mon habitude, je regarde toutes les voitures présentes, j'adore me faire du mal. Dans la file juste à côté de la mienne se trouve un magnifique coupé Audi TT. Enfin, je crois. Comme je n'y connais strictement rien en voiture, je n’en suis vraiment pas certaine. TT ou pas, j'ai l'air bien ridicule dans mon Modus, même s'il est interstellaire ! Je me sens, tout à coup, observée. Je lève la tête pour regarder le conducteur du bolide. Je constate que cette sensation émane de lui. Je tourne la tête rapidement mais pas avant d'avoir pu voir qu'un sourire en coin s'affichait sur son visage. Et que par-dessus le marché, il était hyper, méga, canon. Je sens mes joues se réchauffer. Heureusement pour moi, le petit papy devant moi a enfin terminé de faire le plein de son paquebot. Mais pourquoi s'achètent-ils des voitures aussi imposantes à leur âge ? Mystère !
Je m'avance et sors de la voiture. Avant d'y retourner car sans carte bleue, ça va beaucoup moins bien marcher. Je cherche à ouvrir le bouchon d’essence mais comme d'habitude celui-ci refuse de coopérer. Par chance, personne ne se trouve derrière moi. Je commence sérieusement à m'exciter dessus lorsque j'entends derrière moi :
– Besoin d'aide ?
Avec cette voix c’est certain et pas que pour le bouchon d’essence.
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Je l'ai quitté, mais il a brisé quelque chose en moi à tout jamais. Lorsque l'on entend à longueur de journée que nous ne valons rien, on finit par y croire. Les coups cicatrisent, les bleus sur le corps disparaissent, mais les blessures mentales prennent bien plus de temps pour guérir. Si un jour l'on y parvient.
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Will : Je sais, j’assume. C’est quoi ce truc hyper primordial ?
Léa : C'est le jour où mon poisson a natation synchronisée et c'est la répétition en costume. Tu vois je ne peux vraiment pas t'accompagner.
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Son corps est proche de la perfection, mais c’est bien la seule chose attirante chez lui. L’arrogance transpire par tous les pores de sa peau. Cette façon de fixer les gens de haut, comme s’il était un être supérieur. Et ce petit sourire narquois qu’il arbore quand son plan a fonctionné et que sa proie est prise au piège sans aucun moyen de s’échapper.
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En général, quand un mec est aussi arrogant, je ne perçois plus sa beauté extérieure, gâchée par la laideur de l’intérieur. Pourtant avec lui, ce n’est pas le cas. Ses yeux posés sur moi m’empêchent de le détester et de réfléchir par la même occasion.
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Encore un qui a conscience de l’effet de son charisme sur les femmes et qui en profite honteusement. Mes yeux sont attirés par lui comme une aiguille vers un aimant. Il dégage quelque chose d’envoûtant. Il fait partie de cette catégorie de beau gosse qui est hors de ma portée. Je ne suis pas laide, mais pas un canon de beauté non plus. Mes jambes sont trop longues, ma taille trop fine et mon visage trop poupon. L’exact opposé du genre de filles qui s’affichent au bras de ce genre de mec.
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Je la détaille à mon tour ; elle est baisable, trop jeune, mais baisable. Elle doit avoir dans les quinze ans, tout au plus. Son visage fin, ses grands yeux verts et son corps frêle ne trompent pas.
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Le romantisme n’est pas mon truc. La seule chose qui m’intéresse chez une gonzesse c’est qu’elle m’adule et qu’elle soit un putain de coup au pieu. Le reste c’est de la pure connerie. Notre jeunesse ne mérite pas d’être gâchée par un amour de supérette. La vie est trop courte, il faut profiter de chaque instant sans s’encombrer d’emmerdes.
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Il est d’une beauté rare. Au moment où je croise son regard, je manque de perdre l’équilibre. La couleur bleue est irréelle, comme diluée dans l’eau, tirant sur le gris métallique. Il paraît me fixer avec sévérité, pourtant le reste de son visage ne reflète pas un tel sentiment. Troublant !
Il esquisse un demi-sourire en constatant l’effet qu’il produit sur moi. Ses prunelles balayent mon corps des pieds à la tête. Je me sens mise à nue.

 
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Avoir mis la main sur mon fantasme devrait me permettre d’être aux anges. Être celle que toutes les filles envient, c’est génial, mais il me manque un petit quelque chose. Impossible de définir clairement de quoi il s’agit.
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Le loisir de vivre une enfance normale ne m’ayant pas été accordé,  je souhaite profiter de ma jeunesse au maximum. Même à bientôt dix-neuf ans. Mon look teenager me permet de refouler tous les mecs qui s’imaginent me sauter à l’arrière du gymnase du bahut. Et Dieu sait qu’ils sont nombreux. Pas que je sois particulièrement jolie, non ! Ils sont juste obsédés par ce qui se trouve dans leur caleçon. Je tiens au fait que de pouvoir abaisser ma petite culotte reste un privilège, seuls deux garçons l’ont obtenu. Pas parce que je suis prude, juste qu’aucun ne me fait vibrer. La baise pour la baise ne m’attire pas plus que ça.
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Océane, la rousse sulfureuse aux yeux couleur bleue lagon, quasi translucide. Son style est assez particulier. Sans être vulgaire, c’est tout de même très peu vêtu. Son corps parfait lui permet ce genre de tenues. Il est parfaitement proportionné, tout lui va. En revanche, le romantisme n’est pas son fort. La seule chose qui l’intéresse est de prendre son pied. Peu importe le lieu, l’heure et surtout avec qui.
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Mon père a réussi à m’obtenir une inscription dans l’université que les deux autres folles, qui me servent de copines, fréquentent. Enfin quand je dis mon père, je veux dire mon beau-père, Greg. L’homme qui représente à mes yeux la figure paternelle, celle que je n’ai pas eu la chance de connaître au cours de mon enfance.
Mon véritable géniteur est aux abonnés absents, pour un bon bout de temps. Ce qui explique que je n’avais pas ma place dans cette fac huppée.
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Je viens d'envoyer un nouveau SMS à Marie. Je sais qu'elle ne les lit pas et qu'elle a même probablement bloqué mon numéro. Chose que j'aurais dû faire avec celui de Tatiana. Mais quel connard! Cela va bientôt faire une heure que je cours sur ce tapis. J'ai beau me dire que dormir serait une bonne chose, je n'arrive pas à m'y résoudre. J'ai même peur de me retrouver seule dans ce grand lit froid et sans vie. Je ne mentais pas quand je disais que j'avais un problème pour me réveiller lorsque Marie n'était pas là. Désormais, je n'arriverai pas à m'endormir sans elle, non plus. Mes muscles me font souffrir, mais ce n'est rien en comparaison de la douleur du cœur que je ressens. Ce trou béant dans ma poitrine qui s'est ouvert à l'instant même où mon regard a croisé celui de Marie. La douleur dans ses yeux était insoutenable.
Je m'arrête à bout de souffle et file directement sous la douche. Tout me rappelle Marie et me renvoie, à la figure, ma solitude. Une fois dans mon lit, je pose la tête sur son oreiller, son odeur flotte encore dessus, elle m'apaise autant qu'elle me fait du mal. Les mots de Steve tournent dans mon esprit. Je sais bien que je dois la laisser se calmer, d'assimiler tout ça. Cependant, j'ai la crainte que le temps ne nous sépare un peu plus chaque jour. Je me tourne et retourne pendant une éternité avant de pouvoir enfin trouver le sommeil.
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- C'est sans moi les filles. J'ai dis stop aux mecs, depuis quelques semaines désormais, dis-je déterminée.

- Arrête ton char, Marie. Tu as dis stop au connard, ce n'est pas la même chose.

- Pour moi c'est du pareil au même.

- Mais qu'est-ce qu'il a bien pu te faire pour que tu sois dégoûtée des mecs à ce point là? demande Chloé.

Je tente de masquer, une fois de plus tous les signes qui pourraient laisser entrevoir ce que j'ai subi.

- Il a été égal à lui-même, c'est tout. Je t'en prie Marie, ne pense pas que tous les mecs sont comme lui. Tu te trompes lourdement. Tu n'es juste pas tombée sur le bon. Mais ça viendra, j'y veille.

- Alors là, je sais que je peux compter sur toi Alexia. Mais je ne suis pas encore assez forte pour entamer quoi que ce soit avec un homme. Je veux juste profiter un peu de mon célibat.

- Oui on verra quand tu aura revu tu sais qui.

Sarah qui s'est installée à l'arrière avec moi me donne un petit coup de coude et fronce les sourcils. Moi aussi je trouve tout cela étrange, mais j'attend de voir ce que manigance mon amie, même si j'en ai une vague idée. Au bout de quelques minutes, nous arrivons sur le parking de la boîte. Plus les secondes passent et plus je suis nerveuse à la seule idée de le revoir. C'était il y a fort longtemps maintenant. Il a changé et moi, plus encore. Et surtout, je sais très bien ce que je ressentais pour lui. Cette attirance inexplicable qui vous rend incapable de prendre une décision censée. Mon cerveau est inerte en sa présence. Je n'ai, jusqu'à maintenant, jamais ressenti cela pour personne d'autre. Ma seule crainte réside dans le fait qu'il me touche et que ce contact déclenche une perte total de contrôle. Je sais qu'avec lui la promesse de m'amuser et de profiter sera tenue. Le risque de me perdre en route est pourtant trop grand pour que je n'en tienne pas compte. Son petit jeu de séduction ne doit pas m'atteindre. Je dois rester sur mes gardes, sans compter qu'un complot semble être fomenté par mes amis.
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