Le psychanalyste Erich Fromm l’a bien expliqué il y a plus de cinquante ans : « L’homme moderne pense qu’il perd quelque chose, le temps, quand il ne fait pas les choses rapidement. Cependant, il ne sait pas quoi faire avec le temps qu’il gagne, sauf pour le tuer. » Fromm avait raison. Les gens n’utilisent pas le temps qu’ils parviennent à dégager pour se détendre ou renouer avec des amis ou leurs proches. Non, ils essaient de faire plus de choses.
Relationships in life don’t really end, even if you never see the person again. Every person you’ve been close to lives on somewhere inside you. Your past lovers, your parents, your friends, people both alive and dead (symbolically or literally)—all of them evoke memories, conscious or not. Often they inform how you relate to yourself and others. Sometimes you have conversations with them in your head; sometimes they speak to you in your sleep.
D’aucuns proposent de classifier le bonheur comme un trouble mental et de l’inscrire dans les éditions futures des principaux manuels de diagnostic sous le terme « trouble affectif majeur, de type agréable ». Une revue de la littérature pertinente montre que le bonheur est statistiquement anormal, qu’il consiste en un groupe de symptômes discontinus, qu’il est associé à un éventail d’anomalies cognitives et témoigne probablement d’un fonctionnement anormal du système nerveux central. Il reste une objection possible à cette proposition, selon laquelle le bonheur n’est pas connoté négativement. Considérée toutefois comme non pertinente sur le plan scientifique, cette objection est rejetée.
— RICHARD BENTALL, Journal of Medical Ethics, 1992
I’ve always been drawn to stories - not just what happens, but how the story is told.
Wendell m’a dit un jour qu’on se parle bien plus à soi-même qu’à toute autre personne au cours de notre vie, mais que notre discours n’est pas toujours clément, vrai ou utile, ni même respectueux. En fait, on se dit des choses qu’on ne servirait jamais à des personnes que l’on aime, comme nos amis ou nos enfants.
Je sais à quoi ressemble un corps nu de quatre-vingt-deux ans, et ça m’a fichu des cauchemars pendant une semaine. Je regrette, mais je tracerai une limite à soixante-quinze. Et n’essayez pas de me convaincre du contraire !
Je n’avais pas réalisé que si la seule chose qui vous aide à traverser la journée est la certitude que vous pourrez regarder la télé après la vaisselle, c’est que vous êtes sans doute déprimé.
On finit toujours par faire de la peine à son amoureux, à ses parents, à ses enfants, à ses amis les plus chers, et ils nous le rendent bien, parce qu’avec l’intimité vient le chagrin.
Si vous écoulez votre vie à faire la fine bouche, si vous ne reconnaissez pas que le mieux est l’ennemi du bien, vous passez probablement à côté de grandes joies.
Comme l’écrit Andrew Solomon dans Le diable intérieur : anatomie de la dépression : « Le contraire de la dépression n’est pas le bonheur, mais la vitalité. »