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4/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Louis Guinamard est journaliste. Au cours de deux séjours, l'un en 2006 et l'autre en 2010 de trois mois dans l'est du Congo, il a rencontré longuement ces femmes victimes de viols, mais aussi des militants associatifs locaux, des acteurs le la mobilisation internationale, qui tentent d'endiguer l'expannsion du phénomène de viol.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les pays qui ferment leurs frontières à la migration légale des personnes sans qualifications perdent dans le même temps le contrôle sur les conditions de migration et de travail de tous les migrants qui se retrouvent en situation irrégulière.
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Les associations reprochent aux médias leurs nombreux travers: les questions qui ne sont jamais posées, les approches réductrices, la tentation du pathos, les promesses de floutage qui ne sont pas tenues et qui mettent les victimes en danger. [...] D'autres difficultés apparaissent récurrentes, comme la recherche par les médias de la victime idéale, celle qui répondrait à tous les critères illustrant le propos du journaliste. "Nous n'avons jamais la bonne victime, ironise Magali Poirier ! La réalité est que les parcours sont plus complexes qu'il n'y paraît. On ne comprend pas, par exemple, les mécanismes qui font qu'une victime refuse d'aller en justice, alors qu'il suffit d'admettre qu'une prostituée sans papiers n'a aucune envie d'aller à la rencontre de la police." Les médias peuvent pourtant avoir un rôle très positif dans la problématique de sensibilisation dès lors qu'ils abordent des sujets de fond. Ce "parrainage médiatique" devrait donner plus de visibilité et de profondeur aux sujets traités.
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Abolir la traite des êtres humains n'est pas une utopie. Si chacun s'informe, écoute, dénonce, agit, ensemble nous y parviendrons.
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"Être victime n'est pas une caractéristique de la personne; c'est un état dans lequel elle se trouve à un moment donné", estime Hélène de Rugy de l'Amicale du nid. Comme pour les violences conjugales, s'accepter comme victime résulte d'une prise de conscience, pas d'une faiblesse.
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Lorsqu'une situation de traite est constatée, les associations voient s'opposer à leur dépôt de plainte l'immunité diplomatique de l'employeur, invoquant les Conventions de Vienne qui définissent les modalités d'immunité diplomatique. "L'immunité diplomatique totale est finalement très exceptionnelle, explique Bénédicte Bourgeois, responsable du service juridique du CCEM. Le problème vient des autorités judiciaires qui, dès qu'une personne semble avoir un statut diplomatique, préfèrent classer les procédures sans suite. D'autant que, lorsqu'il s'agit de petites bonnes ou de personnels de maison, l'atteinte à l'ordre public est considérée comme dérisoire.
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"on devrait respecter le travail des femmes congolaises. Nous avons travaillé pendant les moments difficiles, sous les balles. On est allé chercher les victimes, on les a amenées, on a fait le plaidoyer, on a rencontré les chefs de guerre pour leur parler de ce que leurs milices sont en train de faire, les ONG internationales n'étaient pas là. Les agents des Nations unies étaient dans leurs voitures, dans leurs bureaux climatisés. Mais aujourd'hui, c'est devenu eux les ambassadeurs, ou les je-ne-sais-quoi, c'est eux qui travaillent sur ça, nous autres nous ne comptons plus. Quand il faut venir chercher des informations, là, nous sommes valables. Ils prennent nos informations, nos rapports pour faire leurs projets, et quand ils ont le financement, nous sommes écartés. Pourtant il y a des femmes qui se sont fait violer à cause de leur travail, d'autres qui ont été poignardées."
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"Quand tu recenses déjà 500 à 600 enfants nés du viol au Sud-Kivu, c'est beaucoup. C'est une bombe à retardement dans la société. Plus ces enfants sont rejetés, plus ils vont constituer un groupe dans la société. S'ils se voient comme un problème ils vont développer des attitudes dangereuses"
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"L'association c'est comme ma famille. Aujourd'hui, je vois qu'au moins on va m'enterrer. Quand je serai morte, il y aura des gens qui viendront m'enterrer."
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On a vu des jeunes qui racontent comment on les a entraînés au viol dans les camps des groupes armés. On les envoyait faire des raids de femmes. Je l'ai entendu d'un groupe de jeunes de 12 à 21 ans.
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"J'ai violé peut-être... deux femmes par semaine... Il suffit que je me décide. Parfois j'ai organisé des embuscades et on a violé cinq femmes dans la journée."
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