Notre logique, qui suppose trois prérequis – rompre avec l’austérité, en finir avec la gestion financières des entreprises, reprendre le contrôle du système financier -, s’appuie sur la réduction massive du temps de travail, sur la réorientation de l’investissement productif privé et public vers la satisfaction des besoins sociaux et la transition écologique, et sur la protection des salarié·es par la mise en place d’une sécurité sociale professionnelle et d’un statut du travail salarié
La frontière entre temps de travail et temps de repos s’est délitée. La flexibilité conduit le salarié à mettre son temps de repos au service de l’entreprise.
toute avancée sur la question de la santé au travail suppose de faire reculer les prérogatives patronales de définition unilatérale des conditions de travail.
le comité d’entreprise devrait être élargi pour assurer la représentation des salarié·es des sous-traitants et celles des parties concernées par l’activité de l’entreprise (par les risques de pollution, nuisances, etc.
Une rupture politique est donc nécessaire qui doit s’accompagner de mobilisations sociales pour briser les résistances patronales
il est difficile de s’opposer à l’entreprise en restant dans un seul cadre
La RTT est d’abord une question de répartition des gains de productivité